C’est l’un des derniers monstres sacrés du cinéma français. Pour ses 85 ans (qu’il a fêtés dimanche dernier), Claude Lelouch a vu les choses en grand : d’abord, un ciné-concert au Palais des Congrès le 14 novembre avec l’orchestre de Prague et ses 80 musiciens qui reprendront les plus belles bandes originales de ses soixante ans de carrière, et la sortie trois jours plus tard d’une anthologie en édition limitée qui regroupe ses cinquante films en Blu-ray (Metropolitan, 299,99 euros). Toujours en forme et le verbe haut, l’auteur d’Un homme et une femme (1966) et d’Itinéraire d’un enfant gâté (1988) s’est prêté au jeu de l’abécédaire pour balayer une vie de souvenirs.
«A Amour
Une compétition sportive ! Car il faut arriver premier dans le cœur de quelqu’un. Si on décroche la deuxième place, on est cocu. Tout le mal qu’on se donne dans la vie, c’est pour aimer ou être aimé. Le reste, ce ne sont que des lots de consolation. L’amour est la principale préoccupation de l’humanité, normal donc que je