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Vivre(s) - Tome 1
Vivre(s) - Tome 1
Vivre(s) - Tome 1
Livre électronique187 pages47 minutes

Vivre(s) - Tome 1

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À propos de ce livre électronique

« Étrange étranger tu m’as dérangée ! repars d’où vu viens, loin vers le lointain… va vers tes soleils laisse-moi mon sommeil gambade dans la vie je pars dans ma nuit… odeur d’oranger… étrange étranger… »


À PROPOS DE L'AUTEUR


Dès son jeune âge, Elpy a été initié à la lecture par des textes de Jacques Prévert qui lui servaient alors de support. Cet éveil à la poésie l’a conforté et, spontanément, depuis 1994, il a choisi l’écrit pour les cris, les mots pour les maux, en développant des sujets pouvant tous nous concerner.
LangueFrançais
Date de sortie29 juil. 2022
ISBN9791037764171
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    Aperçu du livre

    Vivre(s) - Tome 1 - Elpy

    A

    Absences

    faire rire

    avec des riens

    faire du bien

    aux âmes en peine

    qui n’osent point

    même sourire

    ça les gêne

    d’être là

    à demi

    sans elle, sans lui,

    crépuscule

    bouscule

    love story

    de leurs vies

    Pont-l’Évêque, mai 2019

    Accalmie

    passer d’une roulotte en forêt

    à une maison toute en vrai bois

    j’ai progressé, Chérie, tu vois,

    faut pas désespérer, jamais !

    et on finira locataires

    un d’ces jours à Locmariaquer

    la ville entre air, terre et mer

    où ma vie tout à coup s’éclaire

    du solide, pas de l’éphémère,

    ni du sordide, de l’effet mer

    Retour de Locmariaquer, septembre 2019

    Actualités

    des entreprises

    délocalisent

    pas de frontière

    pour les « affaires »

    d’un monde en « toile »

    d’araignée mal peignée

    hirsute de poils

    mutante et forcenée

    qui va t’bouffer

    te faire cuire à la poêle

    de la précarité

    tu veux pas manger mieux ?

    respirer de l’air pur ?

    sortir d’une crise qui dure ?

    voir un coin de ciel bleu ?

    arrêter d’en faire encore plus

    pour gagner toujours moins moins

    tu préfères qu’on te suce

    ton sang tous les matins ?

    Trouville-sur-Mer, décembre 2018

    Aide-mémoire

    Il faudra penser

    après-midi de gros temps

    à retourner sur la plage

    photo noir blanc sur ciel d’orage

    torrents de pluie se déversant

    des goulottes édentées…

    Il faudra penser

    s’y promener tous deux seuls

    manger des embruns plein la gueule

    et se regarder en riant

    avant d’avancer contre le vent

    vers un troquet boire un thé…

    Il faudra penser

    à trouver le temps

    d’faire autrement qu’les gens

    emprunter sentiers escarpés

    du reste du monde isolés

    la main dans la main s’embrasser…

    Il faudra penser

    à toi à moi à la nature

    et gonfler nos poumons d’air pur

    et retrouver des joies d’enfants

    qui envolent haut nos cinquante ans

    rire sans s’expliquer…

    Il faudra penser

    à tous ces petits riens

    qui font sourire et chaud au cœur

    encore plus qu’on grelotte bien

    et nos grains de folie se marient

    plus encore qu’en été…

    Villerville, février 2020

    Ailleurs

    Partir… loin de tout…

    s’enfuir… à jamais…

    Pays inconnus

    j’envie vos reflets

    qui sont dans ma tête

    plus que sur vos mers

    – mais les jours de fête,

    c’est pas l’œil ouvert…

    La Russie des Tsars,

    l’Égypte d’Isis,

    les chevaux tartares,

    l’Indochine des vices,

    et Alger la Blanche

    – nuit dans la casbah… –

    et les bords de Manche,

    quand le vent est froid…

    Wissembourg, mars 1995

    À la manière de… la Chabraque

    Je ne me prends ni pour Marcel Aymé ni pour Guy Béart. j’ai juste eu envie d’écrire une suite à leur chanson-poème, un peu comme les exercices de rédaction qu’on avait à l’école pour « imaginer la suite ».

    S’cuse moi Marcel mais j’l’ai r’trouvée

    la Chabraque que t’avais aimée

    et que Guy chante avec ses tripes

    alors permets que j’ouvr’ ma lippe…

    C’était une brune fine aux yeux noirs

    qu’a débarqué dans mon espoir

    j’savais rien d’elle ou bien si peu

    le mystère ça rend amoureux

    on a vécu des moments fous

    jusqu’à c’que débarque le chien-loup…

    qui fit qu’un corps s’donnant à moi

    s’est transformé en boude boit froid…

    Ma Chabraque, ma Chabraque,

    t’as marqué mon cœur, j’suis patraque

    Ma Chabraque, ma Chabraque,

    dis, il sortait d’où, ton chien-loup ?

    Est-ce que t’iras de ville en ville

    en poursuivant ta traque tranquille ?

    est-ce que tes beaux yeux ténébreux

    ont encore soif de malheureux ?

    la seule chose que je sache ma foi

    c’est que tu agis malgré toi…

    Est-il mort, vivant, dur, doux,

    ou bien en ton âme le chien loup ?

    Ma Chabraque, ma Chabraque,

    t’as marqué mon cœur, j’suis patraque

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