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Commissaire Marquanteur et l'étoffe de la mort : France polar
Commissaire Marquanteur et l'étoffe de la mort : France polar
Commissaire Marquanteur et l'étoffe de la mort : France polar
Livre électronique151 pages1 heure

Commissaire Marquanteur et l'étoffe de la mort : France polar

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À propos de ce livre électronique

de Alfred Bekker


Une nouvelle enquête pour le commissaire Marquanteur et ses collègues de Marseille, sur la côte méditerranéenne française.

Qui tue les toxicomanes avec de l'héroïne pure ? Les décès se multiplient, car les toxicomanes ne savent pas qu'ils se donnent la mort par le nez. Les enquêteurs Marquanteur et Leroc doivent collaborer avec un collègue qui semble possédé. Il s'avère que la drogue provient de la salle des preuves. Quelqu'un est-il en train de se venger ?


Alfred Bekker est un auteur renommé de romans fantastiques, de romans policiers et de livres pour la jeunesse. Outre ses grands succès de librairie, il a écrit de nombreux romans pour des séries à suspense telles que Ren Dhark, Jerry Cotton, Cotton Reloaded, Commissaire X, John Sinclair et Jessica Bannister. Il a également publié sous les noms de Jack Raymond, Robert Gruber, Neal Chadwick, Henry Rohmer, Conny Walden et Janet Farell.


LangueFrançais
ÉditeurAlfredbooks
Date de sortie15 mai 2024
ISBN9783745237979
Commissaire Marquanteur et l'étoffe de la mort : France polar

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    Aperçu du livre

    Commissaire Marquanteur et l'étoffe de la mort - Alfred Bekker

    Copyright

    Un livre CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Casssiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Uksak Sonder-Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des imprints de

    Alfred Bekker

    Roman par l'auteur

    © de cette édition 2023 by AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

    Les personnes imaginées n'ont rien à voir avec des personnes réellement vivantes. Les homonymies sont fortuites et non intentionnelles.

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    Tout ce qui concerne la fiction !

    1

    Ce week-end, j'ai rendu visite à tante Inès. Pour être honnête, je n'ai rendu visite à tante Inés que parce que mes parents me l'ont demandé. Tante Inés est la sœur de mon père. Elle n'a pas eu d'enfants, n'a jamais été mariée et est arrivée à l'âge où certaines femmes deviennent un peu bizarres. Elles commencent alors à ne plus aller chez le médecin, mais chez le chaman. Au lieu de parler avec des gens normaux, elles parlent avec des anges. Parfois, elles commencent aussi à développer des habitudes alimentaires très extrêmes ou font preuve d'une compassion extrême pour la souffrance des animaux. On peut alors parfois avoir l'impression que, dans la mesure où la sensibilité à la souffrance des animaux augmente, la sensibilité aux autres diminue. Ils ne se rendent même pas compte qu'ils commencent tout simplement à taper sur les nerfs des autres.

    Mes parents vivent dans un petit village de Provence, tandis que j'exerce mon métier à Marseille. Quoi qu'il en soit, papa et maman se sont montrés assez inquiets au sujet de tante Inès la dernière fois que je suis allé dans le village où j'ai grandi et qui restera probablement leur maison. Un village dont la caractéristique la plus marquante est un aqueduc romain qui attire de temps en temps quelques touristes. Parfois même quelques archéologues érudits. Mais ce dernier cas est plus rare.

    De toute façon. Tante Inès habite à Marseille, comme moi. Elle a toujours été une citadine. Mais je n'ai jamais eu beaucoup de contacts avec elle. C'est la sœur de mon père. Une sœur beaucoup plus jeune. C'était une retardataire. Et on dit de ce genre d'enfants qu'ils sont égocentriques et centrés sur eux-mêmes. C'est aussi explicable. Les parents sont tellement heureux de voir arriver un enfant qu'ils n'attendaient peut-être même plus qu'ils oublient de l'éduquer. Ils laissent tout passer. Au bout d'un moment, ces retardataires manipulent leurs parents de toutes les manières possibles. Mais ce n'est bon pour personne.

    Quoi qu'il en soit, lors de sa dernière visite à mes parents, tante Inès s'est montrée profondément déprimée et a raconté des choses qui semblaient étranges. Elle était en contact avec les anges et participait à des séminaires où l'on apprenait à parler aux anges. Pour faire court : Mes parents craignaient que tante Inès ne devienne folle et ne se fasse du mal. Et en plus, elle s'était disputée avec mon père.

    Je devrais aller la voir.

    Elle habitait un bel appartement à la périphérie de Marseille. L'appartement n'était pas grand, mais la vue n'avait pas de prix. On avait une vue dégagée et imprenable sur la Méditerranée. L'eau scintillait sous les rayons du soleil. Comment peut-on devenir dépressif ici, je ne le sais pas. Et je ne le comprendrai jamais.

    Salut !, a dit tante Inès en m'ouvrant.

    Comme toujours, elle portait des bijoux qui cliquetaient. Autrefois, elle avait été très belle. Du moins, c'est ce que disaient tous ceux qui la connaissaient déjà à l'époque. Mais au bout d'un moment, quand les plus jolies poussent, les femmes de ce genre ont une expression acide et amère au coin des lèvres. Cela commence à peine à vingt ans. Ces sillons de mécontentement sur le visage se creusent au fil des ans. Et à un moment donné, elles doivent faire du bruit et porter des bijoux qui font du bruit pour qu'on les remarque suffisamment.

    Certains se mettent alors à rire de manière très stridente.

    C'est ce qu'a fait tante Inès.

    C'est peut-être pour cela que je ne l'aimais déjà pas beaucoup quand j'étais enfant. Sans parler des baisers baveux qu'elle avait l'habitude de distribuer. Heureusement, elle m'a épargné cela aujourd'hui. C'est peut-être parce que je ne me suis pas rasé.

    Salut, ai-je dit. J'ai pensé que je pourrais venir te voir".

    Entrez !

    Elle m'a proposé de boire quelque chose. Je lui ai dit que mes parents m'avaient parlé d'elle.

    Oui, ton père et moi nous sommes un peu disputés, dit-elle, et j'étais peut-être aussi un peu... de mauvaise humeur.

    Comment cela se fait-il ?

    C'était une phase momentanée.

    Et c'est fini maintenant ?

    J'ai reçu de bonnes nouvelles.

    Quelles sont ces nouvelles ?

    Vous savez, nous sommes entourés de bons esprits. Par des anges. Nous ne les voyons pas. Mais ils sont là. Et parfois, ils s'expriment sur les événements mondiaux ou sur l'état d'esprit dans lequel on se trouve à un moment donné.

    Je ne suis pas si croyant que ça, ai-je dit.

    En tout cas, je me sens bien en ce moment. Je dis toujours qu'il suffit de prendre les bonnes herbes pour être de bonne humeur.

    Oui, j'ai parfois affaire à ce genre de personnes dans le cadre de mon travail, ai-je dit. Je n'ai pas pu m'empêcher de faire cette remarque.

    Vous êtes dans la police. On n'y voit toujours que le mauvais côté et les aspects négatifs. Mais il faut aussi voir la lumière. La lumière qui nous entoure et dans laquelle brillent les anges.

    Eh bien, chacun doit trouver sa propre voie, ai-je dit.

    Elle faisait claquer ses bijoux tout en buvant son verre. J'avais l'impression qu'il s'agissait de mouvements bien rodés. Ce n'est pas si facile de faire du bruit avec des bijoux et de faire suffisamment de bruit pour qu'on le remarque. Mais elle y arrivait. Elle était passée maître en la matière. Le cliquetis fait partie du métier, disait-on. Je ne sais pas d'où vient ce dicton. Est-ce que les prostituées du Moyen-Âge le disaient ? Je ne sais pas. Peut-être que cela n'a pas vraiment d'importance.

    C'est bien que tu passes nous voir, Pierre. Cela fait en effet un moment que nous ne nous sommes pas vus.

    C'est vrai, ai-je dû admettre.

    Je crois que c'était quand tu vivais encore chez tes parents !

    Oui, c'est possible.

    Je n'ai jamais entendu parler que de vous. De toutes les histoires qu'on raconte sur toi. Je pense que dans le village où vivent tes parents, beaucoup de gens sont vraiment fiers de ce que tu as accompli et de ce que tu as fait de toi.

    Je suis assez content, ai-je dit.

    Pierre, raconte-nous un peu. Comment doit-on s'imaginer que vous chassez des criminels et des assassins ?

    C'est avant tout beaucoup de travail, ai-je dit. Et il faut tenir assez longtemps. En fait, il faut persévérer jusqu'à ce que vous arriviez à destination.

    Ne faut-il pas le faire partout ?

    Probablement.

    Tu es content, Pierre ?

    Je l'ai regardée avec un peu d'irritation.

    Irrité et étonné.

    Qu'est-ce que tu veux dire ?

    C'est ce que j'ai dit, a-t-elle répondu. Qu'y a-t-il de si difficile à comprendre ? Ou tu ne veux pas me répondre ? D'accord, je comprendrais. Je pense que tout le monde a droit à une vie privée et que celle-ci doit absolument être respectée.

    Je trouve que ça marche bien pour moi en ce moment, ai-je dit.

    Qu'est-ce que tu fais exactement ?

    Je suis dans une section spéciale ?

    J'ai entendu quelque chose comme ça. Qu'est-ce que c'est que ce service spécial ?

    Nous nous occupons du crime organisé, des tueurs en série et de la lutte contre le terrorisme.

    Cela semble... être un travail difficile.

    C'est un travail difficile.

    Mais tu te débrouilles ?

    Oui.

    C'est l'essentiel.

    Oui.

    Et maintenant, tu iras voir ta tante devenue folle pour qu'elle ne fasse pas de bêtises.

    Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire.

    Et elle souriait aussi.

    Oui, elle avait un sourire vraiment détendu pour la première fois depuis qu'elle m'avait salué.

    Tu sais, Pierre, tu peux être sûr que des anges sont là pour te protéger. Ils m'ont protégé. Ils te protégeront aussi. Et je crois presque que tu as encore un peu plus besoin de leur protection que moi.

    Je ne crois pas aux anges, ai-je dit".

    C'est dommage, dit-elle.

    Je crois que l'homme doit faire quelque chose de bien lui-même s'il veut que quelque chose de bien arrive, ai-je dit. On ne peut pas laisser les anges s'en charger.

    C'est là que nous ne sommes pas d'accord, dit-elle, mais c'est parce que vous ne les avez pas encore vus. Et tu ne les entends pas non plus.

    C'est vrai. Je ne les entends pas.

    C'est dommage. Mais peut-être qu'un jour tu trouveras un moyen de les rejoindre.

    Je ne pense pas, ai-je dit.

    Elle m'a regardé. Il me semble que nous venons de mondes différents, Pierre.

    Oui, il semble que ce soit le cas.

    Difficile de croire que nous sommes de la même famille !

    Difficile à croire.

    Mais il est aussi difficile de croire que ton père est mon frère aîné !

    Là encore, je peux très bien l'imaginer.

    Nous avons parlé encore un peu. Elle a essayé de me poser des questions. Il s'est avéré que mon travail ne l'intéressait que superficiellement. Elle ne voulait pas

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