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Ma SOEUR PAR-DELA LES SIECLES: Révélations
Ma SOEUR PAR-DELA LES SIECLES: Révélations
Ma SOEUR PAR-DELA LES SIECLES: Révélations
Livre électronique98 pages1 heure

Ma SOEUR PAR-DELA LES SIECLES: Révélations

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À propos de ce livre électronique

Après avoir vécu des moments difficiles, la perte de son identité et de ses passions, la souffrance d’une relation toxique, Marianne s’est rendue aux Pays-Bas, où elle a pu retrouver ses repères et reprendre son destin en main. Elle a découvert d’autres textes de Marieke, cette jeune femme du XVe siècle avec laquelle sa vie s’est entrecroisée. Cependant, divers événements pénibles viendront ébranler ce nouvel équilibre. L’affection et le soutien que lui apporte Rikke et tous ses amis néerlandais l’aideront-ils à passer au travers ? 

Madeleine Fortier a été inspirée pour les tomes 1 et 2 de Ma sœur par-delà les siècles par son intérêt et sa formation en histoire de l’art, qui l’ont amenée à créer l’histoire d’une jeune femme vivant à l’époque médiévale. Cette jeune femme sera le pendant ou « la sœur » de l’héroïne, Marianne. 

L’auteure a aussi écrit des livres pour enfants, des nouvelles fantastiques et des légendes. Grâce à l’écriture, elle désire transmettre des messages, stimuler l’imagination et contribuer à embellir la vie des gens. 
LangueFrançais
Date de sortie20 juil. 2023
ISBN9782925250807
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    Aperçu du livre

    Ma SOEUR PAR-DELA LES SIECLES - Madeleine Fortier

    Prologue

    Marianne et Rikke, sans encore se l’avouer, ont commencé à développer de tendres sentiments l’un envers l’autre.

    Une relation d’abord basée sur des passions et des intérêts communs s’est transformée avec le temps en une attirance réciproque, un bonheur paisible.

    Un bonheur comme jamais Marianne n’en avait connu.

    Durant plusieurs années, elle avait tenté de plaire à tous en s’efforçant de demeurer elle-même. Mais peine perdue. Et à force d’essayer de devenir ce que les autres veulent que l’on soit, ne finit-on pas par ne plus savoir qui on est ?

    Marianne avait vécu tout cela. Les affres de la perte de son identité, l’empathie qui étouffe ses propres sentiments, la descente dans le noir et dans la souffrance. Sans rien pour se retenir, comme dans un gouffre sans fin.

    Oui, elle avait parfois désiré se transformer en cette personne que l’on voulait qu’elle soit, cela aurait été plus facile… mais en même temps, son être profond, son essence, revenait à la surface, refusant de disparaître.

    Et voilà que dans sa trentième année, tout ce qu’elle espérait de la vie lui était donné. La fin d’une liaison toxique, le début d’une nouvelle relation avec sa famille, un travail qu’elle adorait, et un homme qui la complétait.

    De plus, la fantastique découverte du journal de Marieke, apprentie du peintre néerlandais Jérôme Bosch, s’était avérée déterminante. L’histoire de cette jeune femme du XVe siècle, sa volonté et son courage qui lui ont permis de franchir tous les obstacles placés sur sa route, sa force tranquille et son optimisme avaient aidé Marianne à prendre des décisions salutaires.

    Le mystérieux et fascinant Jérôme Bosch faisait partie des artistes préférés de Marianne et son goût pour l’art et l’histoire renaissait, plus vivant que jamais.

    Elle sentait également que le journal de Marieke n’avait pas encore livré tous ses secrets, et que si on en découvrait d’autres pages on lui en confierait le décodage et la traduction, puisqu’elle avait réussi à le faire avec brio la première fois.

    Oui, sa décision était bel et bien prise : elle ne quitterait pas les Pays-Bas et elle laisserait à ce pays la chance de se faire connaître et apprivoiser.

    Chapitre 1

    Aux Pays-Bas

    L’histoire de mon amie Ingrid

    Mars 2007. Le temps est gris et humide, comme toujours à cette période de l’année. Il pleut un jour sur deux, mais peu m’importe, car mon cœur est joyeux.

    J’habite toujours aux Pays-Bas, depuis bientôt un an, et j’ai passé de magnifiques fêtes de fin d’année avec mes nouveaux amis.

    Ingrid de Wilde m’a accueillie chez elle, et cela nous convient à merveille. Son appartement est de toute beauté : petit, mais chaleureux et coloré, à l’image de sa propriétaire. Les fenêtres ouvrent sur la forêt. Du minuscule balcon, nous apercevons le musée Noordbrabants. Nous nous y installons souvent après nos journées de travail respectives, pour parler pendant des heures de toutes sortes de sujets, et pas seulement de Jérôme Bosch !

    C’est Ingrid qui m’a accueillie lors de mon arrivée à Bois-le-Duc ; elle m’a fait rencontrer monsieur Pieter Dekkers, le directeur du musée Noordbrabants. Ce dernier a placé entre mes mains le journal de Marieke, afin que je le décode et que je le traduise.

    Marieke, celle que j’appelle depuis « ma sœur par-delà les siècles », a influencé profondément mon destin. Son visage entrevu dans une toile de Jérôme Bosch m’a attirée vers les Pays-Bas et vers ma toute nouvelle existence.

    Grâce au soutien d’Ingrid, j’ai eu la chance de faire partie de la Fondation 500, responsable de l’organisation des festivités du 500e anniversaire de la mort de Jérôme Bosch, puis de présenter à ses membres ce que le journal de Marieke m’avait appris sur la vie de cet artiste. Finalement, j’ai pu entreprendre avec Rikke Van Hamme un projet de recherche, plus approfondi, sur un sujet qui m’a toujours fascinée : les liens entre l’art et la société.

    Lors d’une de nos soirées tranquilles, en sirotant un verre de vin, Ingrid m’a révélé des détails sur elle-même. Entre autres, elle m’a parlé de sa famille.

    — Mon père et ma mère étaient médecins. Mais jamais ils ne nous ont obligés à suivre leurs traces, mon frère et moi. Ils nous ont encouragés au contraire à expérimenter et à choisir notre propre voie.

    J’ai été mariée. Il s’appelait Caspar. Nous n’avons jamais eu d’enfant, même si j’en ai toujours désiré ; mais, au fond, je ne le regrette pas. Plus le temps passait, plus la relation devenait malsaine. Elle n’allait que dans un sens, le sien. J’aurais tout fait pour lui, tellement je l’aimais, mais ce n’était pas du tout réciproque. En plus, j’ai découvert qu’il me trompait. Alors j’ai rompu. Cela a été dur de me détacher, mais ensuite j’ai pu reprendre ma vie en main.

    — Je t’ai déjà parlé d’Éric. Tu vois, nous avons vécu et accepté des situations assez semblables !

    Ingrid et moi nous nous sommes raconté nos difficultés. Nous avons pu pleurer sur nos espoirs gâchés en nous demandant pourquoi nous avions attendu si longtemps avant de mettre fin à une relation destructrice.

    Les confidences échangées avec Ingrid n’ont fait que renforcer les liens d’amitié qui nous unissaient.

    Je me rends compte que plusieurs personnes ont été placées sur mon chemin. Certaines m’ont fait du mal, mais beaucoup d’entre elles m’ont fait du bien. Elles sont devenues pour moi des alliées précieuses qui m’ont permis d’avancer et de m’améliorer. 

    Trop souvent, on tente de gâcher une relation par crainte de perdre un être cher, et on s’attache alors à des personnes malsaines, croyant que c’est tout ce qu’on mérite…

    Ingrid, Rikke, Pieter Dekkers et d’autres que j’ai connus aux Pays-Bas font partie des gens qui m’ont permis de devenir moi-même. Et je ne désire pas, vraiment pas, saboter ces relations !

    Une visite au Jheronimus Bosch Center

    — Tu sais, Marianne, m’a dit un jour Rikke, j’ai toujours rêvé de rencontrer quelqu’un comme toi, quelqu’un d’aussi passionné que moi.

    — C’est la même chose pour moi ! Je suis tellement contente de pouvoir parler de mes recherches, mieux encore, de faire ces recherches avec toi, de partager mes interrogations et mes découvertes. Je n’aurais jamais cru vivre ce bonheur !

    J’aimerais connaître Rikke davantage. Cependant, je soupçonne qu’avec lui cela ne sera pas aussi facile qu’avec Ingrid. Il ne semble pas prêt à s’ouvrir tout de suite. Nos relations sont courtoises et professionnelles, mais j’espère que le fait

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