Lutte le Cancer Dans la Cuisine: Nourrissez Votre Corps avec plus de 120 Recettes pour Préparer des Soupes, des Légumes, des Plats Principaux, des Élixirs, des Desserts et bien plus Encore

Par Amanda Wittman

Avec des recettes scientifiques, riches en nutriments et faciles à préparer, conçues pour donner aux patients un coup de pouce bien nécessaire en stimulant l'appétit et en traitant les effets secondaires du traitement tels que la fatigue, les nausées, la déshydratation, les maux de bouche et de gorge, les modifications des papilles gustatives et la perte de poids.

 

Un guide étape par étape aide les patients à se préparer sur le plan nutritionnel à toutes les phases du traitement, et chaque recette est accompagnée d'une analyse nutritionnelle complète. Cette ressource extraordinaire enseigne aux patients et aux soignants comment utiliser des ingrédients puissants et facilement disponibles pour créer un kit culinaire de lutte contre les symptômes et le cancer. Alliant goût fantastique et science méticuleuse, ces recettes de soupes, de plats de légumes, de protéines et d'en-cas sucrés et salés sont riches en nutriments, en minéraux et en substances phytochimiques qui aident les patients à s'épanouir pendant le traitement.

Cette édition comprend également une douzaine de nouvelles recettes - dont beaucoup sont plus simples et moins compliquées à préparer par les patients atteints de cancer pendant leurs jours de maladie - ainsi qu'une liste d'aliments anticancéreux qui peuvent être incorporés dans la vie de tous les jours sans qu'il soit nécessaire de se mettre derrière la cuisinière. Amanda a également révisé le texte en tenant compte des dernières recherches scientifiques et a ajouté une section sur la façon dont les amis et la famille peuvent former une équipe de soutien culinaire.

• Langue: Français
• Éditeur: Amanda Wittman
• Date de sortie: 28 avr. 2024
• ISBN: 9798224050451

Aperçu du livre

Contenu

Introduction

Chapitre 1:Boîte à outils de lutte contre le cancer

Épisode 2:Stratégies pour réussir pendant le traitement

Chapitre 3:Soupes et bouillons nutritifs

Chapitre 4:Légumes vitaux

Chapitre 5:Aliments générateurs de protéines

Chapitre 6:De la nourriture à tout moment

Chapitre 7:Toniques et Elixirs

Chapitre 8 :Portions de Miam

Chapitre 9 :Morceaux sucrés

Ressources

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Bibliographie

Introduction

Si vous avez acheté ce livre, c'est probablement parce que vous ou un de vos proches traversez une période difficile. Un diagnostic de cancer et la perspective d’un traitement contre le cancer font peur, même pour l’âme la plus optimiste. Il y a probablement un million de questions et de pensées qui vous traversent l'esprit, et même si je ne peux pas toutes les aborder, je peux en parler à une seule : est-ce que j'apprécierai manger pendant le traitement ? Bon sang, est-ce que je vais pouvoir manger n'importe quoi ?

Ce livre concerne l'augmentation de votre appétit pendant le traitement et bien plus encore. Pour moi, le concept clé est quelque chose que je considère comme « le pouvoir du miam », une expression que j'ai utilisée tout au long de ma carrière de « traducteur culinaire », pour ainsi dire. Je travaille avec des oncologues, des nutritionnistes et des professionnels du bien-être contre le cancer pour aider leurs patients à rester bien nourris pendant le traitement en traduisant les recommandations nutritionnelles en repas délicieux et nutritifs. Pour moi, cela a toujours été le pouvoir du miam en action : montrer aux gens qu’une bonne nutrition et une bonne saveur peuvent se réunir avec bonheur dans la même assiette. En travaillant avec des patients atteints de cancer au cours de la dernière décennie, j'ai constaté des résultats encourageants. Les personnes réellement déconnectées de la nourriture pouvaient retourner à table et se nourrir, à condition que la nourriture fasse appel à tous les sens ; Il a été présenté d'une manière qui convenait à leurs goûts et à leurs appétits souvent changeants (pensez à de petites portions riches en nutriments qui se conservent et se réchauffent facilement) ; et le patient ou ses soignants pourraient facilement les acheter, les préparer et les cuisiner.

Si c’était tout ce qu’il y avait au pouvoir de miam, j’en serais éternellement reconnaissant. Il s’avère que ce n’est que la moitié de l’histoire. Au cours des cinq dernières années, l’étude de la nutrition s’est développée, a vraiment explosé, notamment lorsqu’il s’agit de comprendre les nombreuses propriétés incroyables des aliments pour lutter contre le cancer et limiter les effets secondaires des traitements. Il ne s’agit pas non plus d’une science du jour au lendemain ; est le résultat de milliers d'études crédibles menées par les meilleurs instituts de recherche universitaires du pays et présentées dans les meilleures revues scientifiques à comité de lecture telles que le New England Journal of Medicine et le Journal of the American Medical Association.

En tant que chef, j'ai été étonné par ces données et, à vrai dire, un peu intimidé. Intuitivement et par expérience, j'ai compris comment le goût et la saveur pouvaient affecter positivement les personnes avec qui je travaillais. On sait depuis longtemps que jusqu’à 80 pour cent des patients atteints de cancer souffraient de malnutrition, les laissant dans certains cas trop affaiblis pour supporter un traitement en cours. En les nourrissant avec des aliments sains, les patients et moi savions qu’ils avaient de meilleures chances de passer du statut de patient à celui de survivant.

Pourtant, il semblait qu’une nouvelle étude paraissait chaque semaine sur tel ou tel aliment, et toutes ces données nutritionnelles me paraissaient un peu déroutantes. Et d’après les conversations que j’ai eues avec les clients, je savais que je les confondais parfois. Cependant, ces informations étaient si prometteuses que j’ai décidé qu’il valait mieux apprendre à parler pour le plaisir de parler. J'étais enthousiasmé à l'idée de pouvoir préparer des plats qui non seulement étaient délicieux, mais qui pourraient également aider quelqu'un souffrant d'un effet secondaire spécifique à se sentir mieux.

Je suis donc allé faire un master en nutrition, non pas pour impressionner mes clients, mais pour pouvoir parler aux médecins et aux scientifiques qui travaillent dans les tranchées avec ces aliments pour avoir une idée de là où la recherche était forte et du lien entre le cancer et la nourriture. et là où ce n'était pas le cas, j'ai donc pu traduire toutes ces informations en plats plus scandaleusement délicieux pour inciter les personnes en traitement à revenir à table.

Le résultat de cette fusion de la science et du goût est le livre de recettes et la ressource que vous tenez entre vos mains. C'est le point culminant de conversations avec ce que je considère comme mes conseils d'experts : plus d'une douzaine des meilleurs esprits en matière de bien-être médical et de lutte contre le cancer du pays. Chacune de ces personnes considère la nutrition et l’alimentation comme un élément vital et complémentaire de son arsenal de guérison, un outil que les patients eux-mêmes peuvent utiliser pour maintenir leur corps et leur esprit en forme optimale tout en supportant le traitement.

Ce dernier point est tellement crucial. Un diagnostic de cancer est choquant, désorientant et capable de coder le GPS mental de n'importe qui.Pour trouver une force stabilisatrice, une activité de base comme cuisiner et bien manger peut apporter plus que de la nourriture ; peut offrir un énorme coup de pouce psychologique.

Jeanne Wallace, PhD, chercheuse et experte en nutrition contre le cancer, exprime magnifiquement cette idée de subsistance. Les plans d'action volumineux, minutieusement recherchés et personnalisés de Jeanne pour ses clients en traitement comprennent de nombreuses recommandations alimentaires pour lutter contre leur cancer. Elle déclare : « Lorsqu’on vous diagnostique un cancer, vous devenez soudainement une personne très impuissante. Vous vous promenez dans l'hôpital comme un nom et un numéro, les gens effectuent toutes sortes de procédures sur vous et vous souffrez d'une maladie potentiellement mortelle sur laquelle de nombreux médecins soutiennent que vous n'avez aucun contrôle. Ainsi, lorsque je donne à quelqu'un son plan et que je lui dis : « Vous pourriez apporter quelques changements à votre alimentation et cela vous donnerait un sentiment d'autonomisation », beaucoup de mes clients sont tout à fait disposés à le faire. Ils acceptent le sentiment de ne pas être impuissants, que même s’ils n’ont pas un contrôle total sur le cancer, ils ont une certaine influence.

Définir cette influence potentielle est fascinant. Ce que vous mangez peut-il vraiment avoir un effet sur le cancer ? Le professeur Jim Gordon, MD, fondateur et directeur du Center for Mind-Body Medicine à Washington, DC, parraine plusieurs symposiums annuels sur le sujet. Ses programmes de formation Cancer Guides et Food as Medicine attirent des centaines de médecins de tout le pays, y compris les meilleurs oncologues intégrateurs, internistes et autres professionnels du bien-être contre le cancer. Gordon, un pionnier dans l’utilisation de la nutrition pour lutter contre le cancer, fait preuve de bon sens scientifiquement fondé lorsqu’on lui demande si ce qu’il enseigne fait une différence. « Les oncologues disent aux personnes atteintes de cancer : « Voici le traitement : chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, peut-être même immunothérapie. Tout le reste est considéré, au pire, comme inutile, périphérique ou, au mieux, complémentaire... Je pense que c'est une grosse erreur. Les informations contenues dans les manuels standards sur la nutrition et le cancer indiquent que le cancer est en quelque sorte lié à la nutrition. « Il va de soi que si la nutrition est un facteur majeur dans le développement du cancer, on aimerait que l’accent soit mis sur la nutrition dans le cadre du traitement du cancer et de la prévention des récidives. » Gerry Mullin, MD, rédacteur en chef de Nutrition in Clinical Practice, est d'accord : « Le cancer est une conséquence de l'interaction complexe des gènes et de l'environnement dans le système immunitaire, et l'alimentation, en tant que partie intégrante de l'environnement, joue un rôle qui peut influencer l’évolution du cancer. développement et traitement.

Un domaine clé de la recherche nutritionnelle consiste à examiner l’environnement dans lequel les tumeurs fonctionnent dans le corps. Ce qui fait du cancer un ennemi si redoutable réside en partie dans sa capacité à envoyer des signaux qui détournent des ressources vitales, comme le sang et l’énergie, vers ses propres fins néfastes. Les chercheurs étudient désormais comment divers nutriments contenus dans les aliments, en particulier les aliments végétaux, les épices et les herbes, avec leurs composés phytochimiques abondants, peuvent bloquer la communication avec le cancer. Si nous parvenons à couper ce dialogue interne, les tumeurs peuvent devenir beaucoup plus vulnérables au traitement.

L'oncologue intégrateur Donald Abrams, directeur des programmes cliniques au Osher Center for Integrative Medicine de l'Université de Californie à San Francisco (UCSF), dit à ses patients par analogie qu'en matière de cancer, il est parfaitement acceptable d'être un mauvais personne. En fait, c’est encouragé. « Je vous dis que le cancer est une mauvaise herbe, vous êtes le jardin et notre travail consiste à rendre votre sol le plus inhospitalier possible afin que la mauvaise herbe pousse et se propage davantage. La première approche que j’adopte passe par l’alimentation et la nutrition.

L’aspect merveilleux de ces travaux est que de nombreux aliments courants, du brocoli aux myrtilles, possèdent de multiples propriétés anticancéreuses, notamment le contrôle de la glycémie pour éviter les problèmes d’insuline et l’obésité, qui sont des facteurs de risque majeurs secondaires au cancer. De même, les herbes et épices de tous les jours, du gingembre à la cannelle en passant par le curcuma, peuvent aider à apaiser les effets secondaires allant des nausées à la fatigue. Pour plus d'informations sur ces propriétés, voirPharmacie Culinaire, où nous détaillons les propriétés bénéfiques de la plupart des aliments utilisés dans les recettes de ce livre. Nous avons inclus la science parce que beaucoup de mes clients s'intéressent aux détails une fois qu'ils réalisent à quel point ils se sentent souvent mieux en mangeant bien. Pourtant, d’autres s’en moquent complètement de la science ; Ils veulent juste pouvoir manger quelque chose, n'importe quoi, car pendant le traitement, leur appétit a disparu.

Je suis avant tout un chef et un enseignant convaincu que chacun a la capacité de se nourrir, même dans les circonstances les plus extrêmes. Ce livre a été conçu pour vous accompagner où que vous soyez dans votre parcours de traitement.Si vous voulez simplement manger sans réfléchir à deux fois à la nutrition, ne vous inquiétez pas ; Chaque recette de ce livre a été créée pour être un concentré délicieux et riche en nutriments, rempli de ce dont votre corps a besoin pour soutenir votre système immunitaire, qui devrait faire un travail de premier ordre pendant le traitement.

Cooking Against Cancer met l’accent sur ce que l’on appelle une approche axée sur les aliments complets. Comme leur nom l'indique, les aliments complets arrivent directement de la ferme à la table avec leurs nutriments intacts, contrairement aux aliments raffinés et transformés, comme la farine blanche et le sucre, dont une grande partie de leur valeur nutritionnelle est supprimée. (Je les appelle des calories vides).

En plus d’offrir la plus large gamme de nutriments, l’approche des aliments complets répond à un autre objectif. Les gens me demandent souvent : « Si la science connaît des aliments spécifiques qui combattent le cancer, pourquoi est-ce que je ne les mange pas ? » Ah, si un seul aliment avait de telles capacités. Mais ce n’est pas comme ça que ça marche... du moins pas encore. Manger une grande variété d’aliments vous permet de couvrir vos paris, puisque chacun de nous absorbe les nutriments différemment. Puisque nous n’en sommes pas encore au point où nous pouvons identifier les aliments spécifiques qui conviennent le mieux à chaque individu, un régime alimentaire large est le seul moyen de garantir que vous obtiendrez la nutrition dont vous avez besoin.

Je me rends compte que j'en mets beaucoup dans ton assiette. Maintenant, laissez-moi vous rassurer. Je comprends qu'entrer dans la cuisine pour cuisiner pour une personne atteinte de cancer (que ce soit vous ou quelqu'un d'autre) demande beaucoup de courage. Vous voulez qu’ils aiment la nourriture pour qu’ils mangent. Je suis ici pour vous faire savoir que je vous tiendrai la main tout le long du chemin. La vie est déjà assez sérieuse pour vous et vos proches en ce moment. Bien que ce livre traite d’un sujet difficile, il s’agit de manger avec joie et plaisir. Croyez-moi, lorsque vous verrez les résultats et l’effet curatif qu’ils ont sur toutes les personnes impliquées, votre motivation à vous lancer dans la cuisine fera un bond en avant.

Quand les gens me demandent ce que j’apprécie le plus dans mon travail, je leur réponds que j’aime être ce que j’appelle un traducteur culinaire. Pour moi, cela signifie vraiment écouter les espoirs et les rêves de mes clients de bien manger, puis, en utilisant mon expérience et ma formation culinaires, les aider à développer des compétences pratiques en cuisine, des recettes nutritives et des systèmes de soutien (comme apprendre à faire l'épicerie d'agriculteurs intrépides). ) qui réalisent leurs souhaits. C'est un rôle que j'apprécie et que j'ai mis en lumière dans ce livre.

Ce n'est pas seulement notre voix que vous entendrez dans ce livre, mais aussi celle d'experts qui ont consacré leur carrière à aider les patients à vivre et à bien manger pendant leur traitement. Vous verrez également les conseils de véritables voix d'expérience, de ceux qui ont personnellement été confrontés au cancer et qui souhaitent partager ce qu'ils ont appris sur l'alimentation et d'autres moyens de rester en bonne santé pendant le traitement. Comme moi, tout le monde croit au pouvoir du miam. J'espère qu'en lisant et en utilisant ce livre, vous en viendrez également à y croire.

Comment utiliser ce livre

Le conseil le plus important que j’ai à propos de l’utilisation de ce livre est de s’amuser. Tant de choses après un diagnostic de cancer sont des tâches ménagères ; Manger ce livre ne devrait pas en faire partie. Il y aura probablement des jours où avaler quelques gorgées de bouillon sera un exploit. Bien sûr, célébrez cette nourriture. Ne vous blâmez pas pour les repas que vous manquez. Lorsque vous accentuez le positif, votre lien à l’alimentation restera intact pendant le traitement et va même se développer.

Considérez ce livre comme une boîte à outils pleine de bonnes idées qui peuvent vous inciter à manger avec un minimum de stress en cuisine pour celui qui cuisine.Utiliserez-vous tous les outils de la boîte ? Peut-être, mais ce n'est pas nécessaire. J'ai essayé de tout inclure parce que je veux vous donner des moyens de résoudre les problèmes qui surviennent fréquemment pendant le traitement.

Le chapitre 1, Boîte à outils de lutte contre le cancer, est un guide d'aliments délicieux, de recettes et de techniques de cuisson qui peuvent atténuer l'impact des effets secondaires, améliorer l'appétit et l'immunité et surmonter les changements de goût ou les papilles gustatives endommagées, qui sont une conséquence courante de le traitement. Il comprend des suggestions très précises sur ce qu'il faut manger avant, pendant et après la chimiothérapie. J'ai également inclus un questionnaire qui constitue un moyen simple de connaître les préférences alimentaires des gens - les vôtres ou, si vous êtes un soignant, celles de quelqu'un d'autre. Les traitements peuvent tellement changer les goûts des gens que les anciens favoris peuvent ne plus être acceptables. Lorsque tel est le cas, en savoir plus sur les préférences inhérentes de la personne constitue une information précieuse. Le chapitre 1 comprend également des informations sur ce que j'appelle les empreintes aromatiques globales (des listes d'herbes et d'épices qui caractérisent différentes cuisines) et une introduction aux aliments puissants utilisés dans les recettes, y compris leurs surprenantes propriétés anticancéreuses et d'autres effets nutritionnels. J’appelle cela la pharmacie culinaire, et c’est une recette incroyablement puissante pour la santé et l’appétit.

Le chapitre 2, Stratégies pour prospérer pendant le traitement, présente un plan d'action pour s'assurer que tout le monde est sur la même longueur d'onde et que le plus grand nombre de personnes possible sont impliquées dans le processus. Le cancer est une expérience tellement émotionnelle que la joie de prodiguer des soins peut être compromise si l'organisation et la communication ne sont pas intégrées au processus. Je vais vous montrer comment organiser une équipe de soutien culinaire pour couvrir les tâches de courses et de cuisine, et comment définir clairement les rôles afin que les gens ne s'ennuient pas les uns les autres et, plus important encore, le patient. Les conseils du chapitre 2 permettront à chacun de contribuer de la manière souhaitée et appréciée. D'un point de vue pratique, ce chapitre vous montrera comment vous assurer de disposer d'une grande variété de repas et de collations sains et délicieux chaque fois que vous avez faim, même en dehors de la maison, comme au travail, à l'hôpital ou lors des séances d'entraînement. Manger de petites portions est souvent le meilleur moyen de nourrir le corps pendant le traitement. Et il fournit des instructions détaillées sur diverses techniques de préparation des aliments et des conseils sur le stockage et le réchauffage.

Pour ceux qui n'ont pas facilement accès à un marché de producteurs ou à un supermarché bien approvisionné, la section Ressources fournit des sources en ligne pour de nombreux ingrédients de la recette. Il comprend également des informations sur les groupes de soutien contre le cancer et des informations médicales. La bibliographie complète documente les sources des informations utilisées dans ce livre.

Quant aux recettes et variantes qui sont le cœur et l'âme du livre, elles ont été testées plus de fois que je ne peux les compter, par une batterie de dégustateurs qui ont refusé de se satisfaire jusqu'à gémir de plaisir. Vous avez payé pour un livre de recettes en espérant que toutes les recettes seront à la hauteur en termes de saveur et de nutrition ; Mon équipe et moi avons fait tout notre possible pour répondre et, espérons-le, dépasser ces attentes.

Tout au long des recettes, vous trouverez des suggestions de substitutions pour les sensibilités alimentaires courantes. Pour ceux qui veulent éviter les produits laitiers, vous pouvez généralement utiliser du lait de soja ou de riz, assurez-vous simplement d'utiliser une variété non sucrée. Les personnes intolérantes au gluten trouveront également des substituts au blé.

Dans la mesure du possible, je suggère de manger bio à tous mes clients, et c'est particulièrement important pour les personnes en traitement, notamment en ce qui concerne la viande et les produits laitiers. Je réalise que les produits biologiques peuvent coûter un peu plus cher dans l'ensemble, mais considérez que suivre un traitement signifie que vous êtes déjà confronté à beaucoup de toxines dans votre corps. Il me semble logique que vous ne souhaitiez pas en introduire davantage, sous forme de pesticides, d'hormones, d'antibiotiques et d'autres médicaments, dans votre alimentation. De plus, les produits biologiques cultivés en extérieur sans pesticides produisent des composés phytochimiques pour se protéger de l’environnement, et une école de pensée scientifique soutient que bon nombre de ces mêmes produits chimiques offrent des avantages chimioprotecteurs au corps. Quoi qu'il en soit, il y a une chose dont je peux vous dire avec certitude : les produits biologiques fraîchement cueillis, le poulet élevé au pâturage et le poisson sauvage sont absolument délicieux et offrent les meilleures saveurs qui puissent arriver dans votre assiette. Parlant comme un chef et le petit lutin à votre oreille, pourquoi vous contenteriez-vous de moins ?

CHAPITRE 1

Boîte à outils de lutte contre le cancer

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Effets secondaires

Prescriptions pour des effets secondaires spécifiques

Planification des menus

Améliorer la saveur et gérer les changements de saveur

Solutions FASS pour les problèmes des papilles gustatives

Connaissez vos préférences alimentaires

Le pouvoir des herbes et des épices

Pharmacie Culinaire

La première chose à retenir de ce chapitre est qu’il n’y aura pas d’épreuve à la fin. Il n'y a pas de partie ou de fin ici, pas de voix omnipotente de l'inquiétante institutrice debout au-dessus de votre épaule dans la cuisine, soupirant d'une manière qui donne l'impression que ses mots disent : « Celle-ci ne comprendra jamais ». Le but de tous les outils de ce chapitre est de les utiliser comme bon vous semble, d'en tirer ce que vous voulez et de savoir que ce sont tous des chemins de campagne qui mènent au même lieu de bonheur : une assiette, un repas, une collation, ou un thé qui vous aidera, vous ou votre proche, à vous sentir un peu mieux et à vivre un peu plus facilement pendant une période difficile.

Voici quelques choses que je peux vous dire sur ces outils : Ils proviennent tous d’une expérience directe. Les gens avec qui j'ai travaillé et qui ont « été là, ont fait ça » ont partagé leurs découvertes culinaires et leurs recettes ou aliments qui ont rendu le traitement moins onéreux. En fait, on m’a souvent dit que bien manger leur donnait l’occasion d’oublier ce à quoi ils seraient confrontés pour le reste de la journée. De nombreux professionnels du bien-être contre le cancer ont également généreusement dispensé des conseils nutritionnels et expliqué la science qui les sous-tend. Je ne peux pas vous dire à quel point cela me fait du bien de savoir qu'autant de fantastiques médecins, infirmières, nutritionnistes, diététistes et chercheurs étudient sérieusement les façons dont la nutrition et le cancer interagissent. Mais plus encore, ils présentent des applications pratiques de leurs découvertes, sous la forme de suggestions sur les meilleures façons d’aborder l’alimentation pendant le traitement du cancer.

Ensuite, il y a les essais et les erreurs de mon propre voyage culinaire en cuisinant pour les personnes atteintes de cancer et en apprenant comment les goûts et les papilles gustatives des gens changent littéralement pendant le traitement. Au fil du temps, en travaillant avec mes amis, ma famille et mes clients, j'ai créé un outil simple composé de quatre aliments de base qui peuvent grandement améliorer la saveur de n'importe quel plat, même pour ceux dont les papilles gustatives sont les plus altérées. J'ai également vu ce que les clients pensaient de la nourriture au fur et à mesure de leur progression dans leur programme de traitement et je partagerai les solutions que j'ai trouvées pour les inciter à manger agréablement, même s'ils avaient peut-être froncé le nez à cette pensée au début. L’avantage de cette trousse à outils est que tout ce qu’elle contient est facile à utiliser. C'est l'équivalent culinaire de manier un tournevis, une clé et un marteau ; Aucune scie à onglet ni outil électrique n’est impliqué. (D'accord, peut-être un mixeur, mais c'est amusant.)

Les outils de base peuvent être puissants, et le pouvoir de yum peut résoudre de nombreux aspects difficiles du traitement, notamment les suivants :

Réduire l'impact des effets secondaires courants, tels que les nausées, la fatigue et la perte musculaire

Améliorer l’appétit, ce qui améliorera le système immunitaire et maintiendra les gens plus forts, leur permettant ainsi de tirer le meilleur parti des traitements contre le cancer.

Attirer les personnes ayant des papilles gustatives altérées en utilisant des ingrédients simples pour rehausser la saveur

Utilisez des stratégies pour garantir que les gens peuvent manger des aliments délicieux et nutritifs qu’ils aiment quand ils le souhaitent, quelle que soit la rapidité ou la fréquence à laquelle leurs goûts et leur appétit changent.

Offrant d'excellentes propriétés anticancéreuses, sans oublier une saveur incomparable, avec des quantités généreuses d'épices.

Effets secondaires

Ah, les choses que nous sommes censés endurer pour maintenir ou retrouver notre santé. Les traitements contre le cancer et leurs effets secondaires sont un mauvais équipement. La plupart des personnes avec qui j'ai travaillé ont été confrontées à un ou plusieurs effets secondaires dus à la chimiothérapie, à la radiothérapie ou à la chirurgie. Cela m'amène à quelques points importants. La bonne nouvelle est que les médecins devraient être en mesure de traiter médicalement la plupart des effets secondaires. Mais, et c’est un gros problème, vous devez parler et faire savoir à quelqu’un que vous ne vous sentez pas bien.

Je sais que cela peut être une chose difficile à faire. Parfois, cela vient du perfectionnisme. Vous voulez être un bon patient ou le meilleur patient, ce qui pour certains se traduit par une attitude de « sourire et de le supporter ». Et certains médecins se concentrent beaucoup sur les thérapies qu’ils doivent appliquer pour vous aider à vaincre le cancer. Dans le temps généralement trop court d'une visite au cabinet, ils souhaitent aborder ces thérapies avec vous et, par conséquent, les conversations sur les effets secondaires peuvent passer au second plan.

Le problème est que ne pas s’attaquer aux effets secondaires peut avoir des conséquences majeures. Les traitements contre le cancer affectent le système immunitaire et d’autres effets secondaires, en particulier ceux qui incitent les gens à éviter de manger, peuvent entraver davantage l’immunité. Tout cela peut affecter votre programme de traitement.

Pensez-y de cette façon : des milliers de chercheurs ont passé des centaines de milliers d’heures à concevoir des programmes de dosage précis. L’objectif clinique est de vous amener directement au bord où vous recevez la dose maximale de thérapie pour éliminer votre cancer tout en gardant votre corps intact. Chaque traitement vous amène dans ce précipice dans le but de garder une longueur d’avance sur le cancer. Tous les effets secondaires non traités laissent votre corps préparé à moins de 100 pour cent pour le prochain traitement. Parfois, cela peut obliger votre médecin à réduire votre dose de chimiothérapie ou à sauter complètement un traitement pour donner à votre corps plus de temps pour récupérer. Évidemment, il