Simplement chic, tome 2: De ma cuisine à la vôtre

Par Cassandra Loignon

Malgré mon quotidien bien rempli de femme d’affaires, d’épouse et de maman, je me suis fait la promesse de continuer de m’adonner à ma plus grande passion : la fine cuisine. Le vent d’amour et d’appréciation que j’ai reçu après la sortie de mon premier livre de recettes m’a profondément touchée, et surtout motivée au plus haut point ! Pour ce deuxième tome de Simplement chic, je me suis donc donné la mission de vous présenter un éventail de recettes inédites et très variées, en y incluant autant des mets végé qu’à base de viande. Qu’il s’agisse de drinks, de desserts, d’entrées, de pâtes, de poissons et fruits de mer, de salades ou de sandwichs, cette sélection de plats riches et gourmands ou plus santé saura assurément vous inspirer.

Considérant vos demandes et commentaires après la sortie du tome 1, je vous livre également entre ces pages de nombreux secrets pour joindre l’utile à l’agréable dans la cuisine. Vous y découvrirez donc mes coups de coeur en matière d’articles de cuisine, mes méthodes de rangement pour profiter d’une cuisine fonctionnelle et esthétique, et bien sûr, mes astuces pour monter des assiettes tout en finesse et ainsi épater la galerie lorsque vous recevez.

Si, tout comme moi, vous aimez cuisiner pour vous gâter, vous détendre et prendre soin des gens qui vous entourent, cela ne fait aucun doute : ce livre est pour vous !

• Langue: Français
• Éditeur: Pratico Édition
• Date de sortie: 17 janv. 2024
• ISBN: 9782898560972

Aperçu du livre

Mot de Cassandra

Merci ! Merci ! Merci !

Au moment de lancer mon premier livre de cuisine, je n’aurais jamais pu imaginer l’ampleur du succès qu’il allait connaître. Encore aujourd’hui, les mots me manquent pour vous témoigner toute ma reconnaissance.

Puisque j’aime par-dessus tout faire plaisir aux gens lorsque je cuisine, je me suis mise au défi de diversifier mes recettes dans le tome 2 pour toucher un public encore plus large. Après avoir sondé vos intérêts, j’ai reçu plusieurs idées, conseils et demandes ! Je les ai tous lus, sans exception, et je me suis inspirée des plus populaires pour m’assurer que chacun y trouve son compte.

Bien que la majorité des gens m’ont dit apprécier, tout comme moi, les recettes assez riches, la friture et les mets à base de viande, d’autres m’ont mise au défi de créer quelques recettes plus santé et végétariennes, tout en conservant bien sûr ma petite touche gourmande personnelle. Évidemment, j’ai dû sortir de ma zone de confort, mais au final, vous savez quoi ? J’ai eu un plaisir incroyable à partir à la recherche d’idées pour alléger (légèrement !) mes recettes préférées. Autrefois, par exemple, j’aurais utilisé de la mayonnaise dans la salade de chou pour les tacos. Dans ce livre, j’ai plutôt mis du yogourt grec et, à ma plus grande surprise, ça a exactement le même goût ! J’ai aussi été très impressionnée de découvrir la multitude de possibilités de recettes que l’on peut cuisiner avec les légumes et les substituts de viande. À un point tel que la section végétarienne de ce livre est celle dont je suis le plus fière : vous verrez tout ce que l’on peut faire avec des légumes !

Encore une fois, je tiens à vous remercier pour tout le soutien que vous m’avez offert, et j’espère de tout cœur que les recettes de ce deuxième tome, qui présente à mon avis un parfait équilibre entre recettes gourmandes et recettes plus légères, vous mettront l’eau à la bouche. Après tout, ce livre, c’est aussi le vôtre.

À votre santé !

L’organisation dans ma cuisine

Je ne sais pas si c’est également le cas pour vous, mais mon plaisir en cuisine dépend en grande partie de l’organisation de ma cuisine. Une cuisine fonctionnelle me permet d’être plus efficace derrière les chaudrons, et donc de pouvoir profiter de recettes tout en finesse, même lorsque j’ai peu de temps à consacrer à la préparation des repas. Voici mes conseils pour bénéficier d’une cuisine bien organisée, sans faire de compromis sur l’esthétisme !

Mon garde–manger

J’aime pouvoir voir l’ensemble des ingrédients que j’ai sous la main en un coup d’œil. C’est ce qui me donne de l’inspiration et me permet de manger des mets très variés jour après jour. Mon mari et moi avons eu l’idée de sacrifier une partie d’un placard pour créer une pantry 100% adaptée à mes besoins. Depuis, j’ai pris l’habitude de transférer mes ingrédients dans des contenants et des paniers de plastique transparents pour avoir une meilleure vision globale de ce dont je dispose. Honnêtement, ça change tout !

Les aliments secs

Comme on peut le voir ici, la section de droite de mon garde-manger est entièrement consacrée aux ingrédients secs. Tout y est organisé par catégories (noix, pâtes, chapelures, céréales, etc.). J’utilise des contenants de plastique dont le couvercle est doté d’un bouton-pression et d’un joint d’étanchéité, ce qui permet de mieux conserver la fraîcheur des aliments. Pour distinguer les ingrédients qui se ressemblent, comme la poudre à pâte et le bicarbonate de soude, j’ai créé des étiquettes à l’aide d’une étiqueteuse. Je colle mes étiquettes derrière les pots pour garder le look épuré que j’aime tant.

Les produits en conserve et les condiments

Je réserve la section de gauche de mon garde-manger aux aliments qui doivent pour la plupart être réfrigérés après l’ouverture, comme les légumes marinés ou dans l’huile, les conserves et les condiments. Ici aussi, tout est bien organisé par catégories (conserves, ingrédients pour les desserts, sauces piquantes, etc.). J’utilise des paniers de plastique transparents pour rassembler les ingrédients selon ce qui est logique pour moi ; ça m’évite de perdre du temps à chercher ou de racheter inutilement des ingrédients dont j’ai déjà fait provision !

Mes épices

Mes épices sont rangées dans le même esprit que mon garde-manger, mais pour des raisons pratiques, je les dispose dans un tiroir vertical à proximité de la cuisinière. Dès que j’achète une épice, je la transfère dans un contenant à épices en verre avec un couvercle de plastique blanc. Je me sers encore une fois de mon étiqueteuse pour identifier les épices que je pourrais confondre, et j’appose l’étiquette sous le pot.

Mon réfrigérateur

Le samedi, dès que j’ai commandé mon épicerie en ligne, je commence à faire le ménage de mon réfrigérateur et je prépare mes contenants pour pouvoir les remplir avec les aliments de la nouvelle épicerie. Je m’assure que tous les plats dont j’aurai besoin sont propres pour pouvoir y transférer les fines herbes, les légumes et les fruits que j’aurai lavés et coupés au préalable.

La porte

Je range dans la porte les aliments présentés dans des pots de verre, comme les câpres et les tomates séchées, mais aussi toutes les sauces, y compris celles que j’ai préparées pour la semaine et que je conserve dans des bouteilles à pression.

Le tiroir à fromage

J’utilise le tiroir à fromage pour conserver tous les types de fromages (parmesan, brie, cheddar, ricotta, mascarpone, etc.), mais aussi la crème fraîche.

Le centre

Je place toujours les protéines (volaille, bœuf, porc, saumon, etc.) que je ne prévois pas congeler au centre du réfrigérateur. D’un côté des protéines, je place les fruits, et de l’autre, les légumes. J’essaie de laisser une bonne distance entre les fruits et les légumes pour éviter que les fruits ne s’imprègnent de l’odeur des oignons.

Le bas

Je conserve quelques produits laitiers, comme le yogourt et le lait, ainsi que les charcuteries complètement en bas du réfrigérateur.

Mon comptoir

J’aime que certaines choses soient déposées sur mon comptoir afin de donner de la personnalité à ma cuisine, mais je m’assure que ce dernier n’est pas trop chargé pour que tout reste fonctionnel et épuré. Par exemple, puisque je trouve que les grille-pain ne sont pas esthétiques, je range le mien dans l’armoire. Par contre, j’aime exposer mes ustensiles de cuisine : je les place dans quatre pots distincts que je laisse toujours sur le comptoir pour les avoir à portée de main.

Pot n °1

Je rassemble dans un même pot toute ma collection de cuillères en bois.

Pot n °2

Je m’efforce d’utiliser des spatules et des cuillères en plastique, en latex ou en silicone pour ne pas égratigner le fond de mes chaudrons et de mes casseroles. Je range ce type d’ustensiles dans un seul pot.

Pot n °3

Les fourchettes, cuillères et couteaux à beurre couleur or dont nous nous servons chaque jour, ma famille et moi, sont rassemblés dans un même pot. Lorsque je les range, j’essaie quand même de les diviser pour que cuillères, fourchettes et couteaux restent ensemble.

Pot n °4

Je cuisine moins souvent avec mes gros ustensiles couleur or pour éviter qu’ils ne déteignent ou qu’ils n’abîment mes chaudrons et casseroles, mais j’aime les exposer sur le comptoir, car pour moi, ce sont des petits bijoux de cuisine, tout comme ma main de sel.

Mes livres de cuisine

Avant, les livres dont je me servais souvent et que je voulais conserver à la vue dans ma cuisine étaient tous recouverts d’une pellicule de plastique blanche autocollante. Avec sa belle calligraphie, ma mère écrivait le titre des livres en noir sur la reliure. C’était très esthétique, mais récemment, j’ai eu envie de soustraire mes livres à la vue. Avec mon mari, on a fait construire sur mesure une petite bibliothèque en hauteur spécialement destinée à mes livres de cuisine. Pour que ce soit visuellement intéressant, cette fois-ci, je les ai classés par couleur.

Ma tablette

Sur la tablette de cuisine, je place ma main de sel en marbre ainsi que le plat assorti qui me sert de beurrier. Puisque je n’aime pas que la livre de beurre dépasse du beurrier, j’achète toujours des bâtonnets de beurre. Remplir mon beurrier une petite quantité à la fois réduit par la même occasion les risques que le beurre ne tourne.

Mes secrets et astuces en cuisine

Que ce soit à travers mes formations, à force d’échanger avec d’autres chefs que j’admire ou simplement en acquérant de l’expérience, j’ai adopté au fil du temps plusieurs techniques qui facilitent et qui embellissent mon quotidien. Je vous présente ici une sélection de petits gestes qui, à mon avis, font toute la différence.

Prendre une longueur d’avance

Sauces

La préparation des sauces est bien souvent l’étape la plus longue dans mes recettes. Pour accélérer la préparation des repas de semaine, je prépare les sauces à l’avance le dimanche, puis je les conserve soit au réfrigérateur, soit au congélateur, dépendamment des ingrédients qu’elles contiennent. Évidemment, si elles se conservent longtemps, je double automatiquement la recette. Voici quelques exemples pour vous inspirer.

Sauces marinara et à spaghetti. Puisque la sauce marinara et la sauce à spaghetti se conservent très bien, je les prépare en grande quantité et je les congèle dans des contenants de plastique.

Pesto de basilic. Je préfère conserver mon pesto maison au congélateur, puisqu’il a tendance à s’oxyder lorsqu’on le conserve au réfrigérateur. Si vous souhaitez quand même le conserver au réfrigérateur, ajoutez une mince couche d’huile d’olive de qualité à sa surface pour empêcher l’oxydation.

Sauce Général Tao. Elle n’a pas besoin d’être congelée, puisqu’elle se conserve plusieurs semaines au réfrigérateur.

Sauces à base de crème. Dès qu’il y a de la crème dans une sauce, j’évite de la congeler, puisque la texture deviendrait moins intéressante. Si je prévois de manger un plat qui comprend une sauce à base de crème pendant la semaine, je la prépare à l’avance et je la conserve dans un contenant hermétique au réfrigérateur.

Marinades

En plus des sauces, j’ai pris l’habitude de préparer mes marinades à l’avance et de les conserver dans de grands sacs de congélation. Ceux-ci sont parfaits pour mariner, car ils permettent à la marinade d’enrober complètement les viandes et les poissons, ce qui est rarement le cas avec les autres types de contenants. Si la marinade est destinée à accompagner du poulet, du bœuf ou du porc, j’ajoute directement les viandes dans le sac, puis je décide si je les conserve au réfrigérateur ou au congélateur selon le soir de la semaine où j’ai prévu de les manger. S’il s’agit de fruits de mer ou de poissons, je préfère ne pas mettre les protéines dans le sac trop à l’avance pour éviter que les ingrédients acides présents dans la marinade ne cuisent leur chair délicate. J’évite aussi de congeler les fruits de mer ou les poissons frais : je les mets au menu rapidement pour en profiter alors qu’ils sont encore au summum de leur fraîcheur !

Légumes

À moins qu’il s’agisse de légumes qui perdent leur eau (comme les tomates et les concombres) ou qui ont tendance à sécher (les champignons) ou à s’oxyder (les avocats), je lave et je coupe la grande majorité de mes légumes à l’avance pour gagner du temps. En plus, ça fait moins de vaisselle les soirs de semaine !

Miser sur des contenants qui conservent la fraîcheur des aliments

Puisque je me fais livrer mon épicerie pour toute la semaine le dimanche, je dois m’assurer d’offrir aux fines herbes fraîches, aux légumes et aux fruits des conditions de conservation idéales. J’ai découvert avec le temps plusieurs modèles de contenants spécialement conçus pour maximiser la fraîcheur des aliments périssables. Ces contenants sont dotés d’une trappe d’aération et d’un compartiment à eau. Un petit guide les accompagne pour savoir s’il vaut mieux ouvrir ou fermer la trappe d’aération, et s’il faut ajouter ou non de l’eau dans le compartiment prévu à cet effet selon les aliments que l’on souhaite conserver. De cette façon, j’arrive à conserver mes aliments frais beaucoup plus longtemps ! Si, pour une raison ou une autre, je me retrouve avec des fruits et des légumes en voie de dépérir, je me dépêche de les congeler dans l’optique de concocter mes smoothies quotidiens ou mes petits potages réconfort. Pas question de gaspiller !

Frire les aliments comme un chef

Le choix de l’huile

L’huile que je recommande toujours d’utiliser pour la friture est l’huile d’arachide. D’abord, celle-ci possède un très haut point de fumée, ce qui veut dire qu’elle n’a pas tendance à dégager de fumée ou à noircir les aliments ni à laisser échapper des substances nocives en chauffant. Pour cette même raison, l’huile d’arachide peut être utilisée à plusieurs reprises sans se colorer : on peut l’utiliser jusqu’à huit fois avant de la changer ! De plus, bien que l’huile d’arachide soit composée à 100% de lipides, elle est principalement constituée d’acides gras de type mono-insaturés, lesquels sont reconnus pour augmenter le bon cholestérol et diminuer le mauvais cholestérol.

Les odeurs

Il n’y a rien de pire que de voir l’odeur de la friture s’emparer de sa maison, de ses vêtements ou de ses cheveux. Pour éviter ce problème, j’ai