Profession traducteur
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À propos de ce livre électronique
Georges L. Bastin et Monique C. Cormier sont professeurs au Département de linguistique et de traduction de l’Université de Montréal. Ils sont tous les deux chercheurs : le premier est spécialisé en histoire de la langue espagnole, la seconde, dans les dictionnaires anciens et modernes. Surtout, ils ont tous les deux une longue et solide expérience professionnelle : Monique C.Cormier a récemment été présidente de l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec (OTTIAQ); Georges L. Bastin y est formateur; elle est terminologue, il est traducteur. Bref, l’une et l’autre sont des analystes et des praticiens de la traduction.
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Aperçu du livre
Profession traducteur - Georges L. Bastin
Georges L. Bastin - Monique C. Cormier
Profession traducteur
Édition revue et mise à jour
Les Presses de l'Université de Montréal
Table des matières
Couverture
Titre
Table des matières
AVANT-PROPOS
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : Un peu d'histoire
CHAPITRE 2 : Que fait un traducteur ou une traductrice ?
CHAPITRE 3 : Formation et recherche
CHAPITRE 4 : La profession
CONCLUSION
Lectures complémentaires
Crédits
Avant-propos
Parce que la traduction est vaste et multiforme, objet de pratique quotidienne et de recherche universitaire, investissant poésie et secteurs d’emploi,
nous avons décidé de rédiger cet ouvrage à quatre mains. En effet, notre expérience professionnelle se complète, comme on le verra dans le bref exposé qui suit.
On ne naît pas forcément traducteur. En ce qui me concerne, il est clair que je n’avais aucun don parti- culier à la naissance; par contre, j’ai connu des gens, des amis et des collègues dont les aptitudes innées pour le maniement de la langue et l’apprentissage des langues ont contribué à leur succès professionnel.
C’est peut-être la lecture relativement assidue dès le plus jeune âge, romans d’aventure et de cape et d’épée, presse écrite et un peu de poésie, qui m’a orienté vers les plaisirs de la langue et, en particulier, de l’écriture: journal intime, rédactions, poèmes. Un caprice d’enfant, le rejet a priori des langues classiques, m’a toutefois fait choisir des études secon- daires scientifiques, qui m’ont certes fait souffrir, mais ne m’ont pas détourné un instant du goût pour la langue et les langues. Un autre caprice de jeunesse, le rejet a priori de la philologie et d’une future car- rière d’enseignant, m’a incité à chercher ailleurs. Un carrefour des professions où j’ai rencontré des tra- ducteurs m’a décidé. Je voulais des études de langues, mais de langues qui vivent et s’emploient tous les jours et partout.
À mon entrée à l’École d’interprètes internationaux (EII) de Mons, en Belgique, ma combinaison linguistique a été des plus conservatrices: néerlandais-anglais. Une telle combinaison garantissait, à l’époque, un emploi dans les secteurs public et privé nationaux ou dans les institutions européennes naissantes. J’étais enthousiaste. Je croyais ces études somme toute peu exigeantes, puisque sans énormes notes de cours à digérer en une session, sans longues heures en tablier blanc dans un laboratoire, sans cours magistraux suivis par des groupes de centaines d’étudiants, etc. Ce que j’ignorais, c’est la somme de travail pratique à consacrer jour après jour afin d’ac- quérir la rigueur d’analyse et de maîtriser des réflexes d’écriture. Et que le plus dur allait être le perfectionnement de ma langue maternelle. La licence durait quatre ans, et je m’en suis sorti honorablement. Non sans avoir tenté une incursion frustrée en interprétation de conférence, qui m’a fait découvrir combien l’oral différait de l’écrit et combien cette pratique exigeait de rapidité d’esprit et donc les connaissances linguistiques et culturelles correspondantes.
Frais diplômé, j’aurais dû me retrouver traducteur à la poste, aux chemins de fer belges, dans une société commerciale ou aux communautés européennes. La vie a voulu que je choisisse la coopération inter- nationale (à cause du spectre du service militaire obligatoire) et que j’atterrisse en Amérique du Sud, traducteur-interprète dans une organisation syndicale internationale. Mon premier mandat: le rapport de mon organisation au Tribunal Russell, soit le récit de diverses violations des droits de la personne et en particulier une description détaillée des techniques de torture employées par les régimes dictatoriaux en place à l’époque. J’étais loin des éditoriaux de The Economist que je traduisais à l’EII! Pendant trois années, j’ai fait de l’équilibre sans filet de l’espagnol, langue apprise sur le tas, de l’anglais et un tout petit peu du néerlandais vers le français, puis assez rapidement de ces langues vers l’espagnol. Je me suis aussi initié à l’interprétation consécutive et simultanée pour des séminaires de formation et des réunions politiques dans le domaine syndical. Lassé, j’ai tenté la pige, non sans passer, au début, par l’enseignement de l’anglais et du français dans des écoles secondaires pour survivre. Figurant parmi les rares traducteurs