En Inde, dans les métropoles, il est d’usage d’acquérir une troisième langue, en plus de l’hindi et de l’anglais. À Delhi, où je vis avec ma famille, j’avais le choix entre le sanskrit, qui ressemble déjà beaucoup à notre langue maternelle et que l’on utilise principalement dans notre vie quotidienne mais jamais professionnelle, et l’allemand. Je l’ai étudié jusqu’en 10 th grade (équivalent de la seconde en France) puis, après le lycée, j’ai entamé une licence en économie. Mais je n’ai pas poursuivi cette voie en Master.
À la place, et parce que j’ai toujours aimé le français, une matière dans laquelle j’avais toujours les meilleures notes, je que j’ai validé. C’est dans ce cadre-là que j’avais découvert un film français devenu culte, (sorti en France en 2008) qui était très drôle. C’était très instructif d’entendre cet accent du Nord et de comprendre que malgré le fait que ce soit un petit pays, il y avait des prononciations différentes selon les régions. Je suis ensuite entrée dans la vie active au sein du British Council, un établissement qui fait la promotion de la langue anglaise, mais en parallèle, je continuais à étudier à l’Alliance française.