CONNAISSANCE DE LA FRANCOPHONIE VERSUS ENSEIGNEMENT DE LA FRANCOPHONIE

Je suis francophone et toi ? » Je me souviens d’un slogan écrit sur des maillots de sport et donné aux élèves par les professeurs de français lors de manifestations pour promouvoir la langue française dans différents pays. Les élèves les portaient avec fierté et souvent pour eux cette question n’appelait qu’une réponse : « Si tu n’es pas encore francophone, rejoins-nous. » Cependant, lorsque je leur demandais ce que signifiait pour eux « être francophone », ils hésitaient et répondaient brièvement par « j’apprends le français ».

Pour la grande majorité des professeurs de français de langue étrangère dans l’enseignement scolaire et universitaire, être francophone est d’abord une évidence. Il s’agit donc par la Fédération internationale des professeurs de français (FIPF), entre 2013 et 2016. Pourtant, les échanges et le dépouillement des questionnaires montrent que les professeurs de français ont des connaissances avérées sur la Francophonie institutionnelle et les pays francophones. Ils participent depuis plus de vingt ans avec enthousiasme à la journée ou à la semaine de la francophonie en créant des activités autour de la chanson, du cinéma, du théâtre ou de la littérature.