Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Grand dictionnaire des mots savants du français: Ouvrage pratique
Grand dictionnaire des mots savants du français: Ouvrage pratique
Grand dictionnaire des mots savants du français: Ouvrage pratique
Livre électronique1 969 pages15 heures

Grand dictionnaire des mots savants du français: Ouvrage pratique

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Enrichi de 3 000 mots, le Grand dictionnaire des mots savants du français est une version entièrement refondue de la précédente édition. Est généralement considéré comme « savant » tout mot formé à partir d’une base ou structure, tirée directement de l’étymon latin ou grec de ce même mot (l’étymon étant la forme étymologique dont il dérive). Cette base correspond normalement au radical (ou à la racine) de l’étymon. À partir de celle-ci, le français peut créer de toute pièce un mot savant en y ajoutant généralement un préfixe ou un suffixe. On traite les mots savants au sein de leurs structures correspondantes, celles-ci figurant elles-mêmes sous des mots-entrées à caractère analogique, qui peuvent grouper plusieurs structures différentes latines et/ou grecques autour d’un même thème.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Martin Moreau est né en 1940 au Tévelave, dans la commune des Avirons. Après ses études secondaires, il devient instituteur dans l’Éducation Nationale et, un peu plus tard, journaliste. Passionné de latin et de grec, il entreprend en autodidacte une étude longue et approfondie de ces langues, dites « mortes », qu’il fait revivre dans son Dictionnaire du vocabulaire savant de la langue française (2013). Il compte aussi à son actif deux essais autoédités : Le Christ trahi par les siens ou la révélation détournée, traitant de la doctrine catholique (2003), et l’Homme et son destin (1996), ouvrage à caractère ésotérique.
LangueFrançais
Date de sortie1 juin 2021
ISBN9791037722294
Grand dictionnaire des mots savants du français: Ouvrage pratique

Lié à Grand dictionnaire des mots savants du français

Livres électroniques liés

Études des langues étrangères pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Grand dictionnaire des mots savants du français

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Grand dictionnaire des mots savants du français - Martin Moreau

    Introduction

    Ce Grand dictionnaire des mots savants du français est présenté sous une forme analogique. Un tel type de présentation permet de mettre en évidence la similitude existant entre plusieurs signifiés (contenus sémantiques). Dans ce cas, les mots en tant que signes graphiques (signifiants) ne se suivent pas selon un ordre alphabétique, mais sont groupés en fonction de leurs rapports de sens sous un mot-entrée correspondant à l’idée qu’ils expriment. Ainsi l’idée de respiration fait-elle l’objet d’une entrée du même nom, groupant un ensemble de mots, liés entre eux par ce même rapport de sens. Quant aux entrées, elles sont évidemment classées alphabétiquement. Bien sûr, il ne s’agit pas d’un dictionnaire analogique au sens classique du terme, puisque le nôtre comporte des définitions.

    Latin, grec et vocabulaire savant du français

    Avant d’en venir à ce que l’on entend par « mots savants », il est nécessaire de préciser que le français est une langue d’origine essentiellement latine. En effet, près de 80 % des mots de notre vocabulaire (savant et non savant) sont issus du latin, 15 % du grec, le reste étant constitué de mots tirés du germanique ou se rattachant à des origines diverses, voire inconnues. Un nombre très important de mots latins, à l’origine de notre vocabulaire, sont eux-mêmes issus du grec. Il y a donc une correspondance croisée entre le latin et le grec, ce qui contribue à étendre davantage la zone d’influence de ce dernier.

    La parenté entre latin et français s’explique évidemment par l’histoire de l’ancienne Gaule, devenue plus tard la France. Dominée par les Romains entre le Ier siècle av. J.-C. et le IVe siècle apr. J.-C., la Gaule adopta la langue de Rome, le latin, en oubliant pratiquement son parler vernaculaire. Jusqu’au IIe siècle, le latin classique prévalait toujours dans le texte écrit, et tenait encore également une place importante dans le langage parlé. Cependant, à partir de cette période, il fut supplanté par un latin dit « vulgaire » ou « populaire » et, après la chute de l’Empire romain d’Occident (en 476), ce mouvement s’accentua considérablement, si bien qu’au fil du temps seuls quelques clercs lettrés sauront encore parler et écrire le latin dans sa forme classique d’origine.

    L’évolution du latin classique vers le latin parlé vulgaire puis vers l’ancien français, et progressivement vers la forme populaire du français moderne, se traduisit par des transformations phonétiques (pertes ou changements de voyelles, chutes de consonnes intervocaliques, comme le c, le g, le d, ou d’autres modifications, que nous n’avons pas à traiter dans le cadre de cet ouvrage). Le fonds primitif de ce qui deviendra le vocabulaire français était donc bâti sur des éléments d’un latin populaire parlé. Il constituait alors le langage des paysans et des artisans. De toute évidence, il manquait à ce vocabulaire des signes pouvant exprimer des concepts abstraits et traduire de nouveaux modes de pensée. Le développement ultérieur des connaissances allait rendre nécessaire l’acquisition d’un vocabulaire répondant à des besoins plus « intellectuels », et qu’on appellera « savant ».

    L’apport de mots savants dans la langue a commencé véritablement vers le IXe siècle, grâce au latin ecclésiastique, scolastique et scientifique du Moyen Âge. À la Renaissance, aux XVe et XVIe siècles, cet apport s’est encore enrichi, à la faveur de la grande effervescence intellectuelle de cette époque. Toutefois, c’est aux XIXe et XXe siècles, avec les immenses progrès des sciences et des techniques, que le corpus des mots savants s’étoffa comme jamais auparavant, et cela, dans tous les domaines du savoir humain.

    Radical du mot latin ou grec d’origine

    Qu’est-ce qui différencie un mot savant d’un mot populaire, sinon du point de vue sémantique, du moins au regard de sa forme ? Pour le découvrir, prenons quelques exemples. Légal est un mot savant, alors que le mot loi ne l’est pas. Le premier est formé sur le latin legalis, de lex, legis, loi, le second tire son étymologie du même mot latin lex, legis. De même, le mot vocal (lat. vocalis, de vox, vocis, voix) est savant et voix (lui-même tiré de vox, vocis) est populaire. Considérons gladié, ée (du lat. gladius, glaive, épée) et glaïeul (lat. gladiolus, diminutif de gladius), le premier est savant, le second populaire. Nous citerons encore tabulaire (mot savant) et table (mot populaire), tous les deux issus du latin tabula, table. Dans tous ces exemples, on remarque que le terme savant reste très proche de la forme latine, sans transformation du radical d’origine, alors que le mot du vocabulaire populaire s’en éloigne, au point de masquer son étymologie, comme dans loi. Précisons que lorsqu’il s’agit d’un nom ou d’un adjectif, le radical concerné est généralement celui du génitif*, mais peut également, dans des cas plus rares, correspondre à celui du nominatif* (voir note explicative sur le sens de ces deux termes à la fin de l’introduction). Nous pouvons dès lors en dégager une règle : dans les exemples cités, le mot savant est formé sur l’ensemble du terme latin, moins sa terminaison (sa désinence). Dans gladius, par exemple, le us final n’apparaît plus, mais la base gladi-, correspondant au radical, demeure. Le d de gladius a été conservé, alors que dans glaïeul il a disparu. Pour savoir si un mot est « savant » ou pas, il suffit donc généralement de connaître son étymologie, en vérifiant si le passage du latin en français a transformé son radical, mais cette règle n’est pas absolue. Ainsi, le mot équinoxe (lat. aequinoctium) est bien d’origine savante, malgré la transformation de ctium (prononcé xium) en xe. En effet, certaines modifications consonantiques, portant sur des syllabes finales particulières (ici, le groupe consonantique ct + ium), ne remettent pas en cause le caractère savant du mot français concerné.

    Il va sans dire qu’un mot du vocabulaire savant peut-être formé aussi bien sur une base nominale qu’adjectivale ou verbale, et même adverbiale. Dans vacuité (lat. vacuitas), on retrouve la base adjectivale vacu- (du lat. vacuus, vide). Dans astringent, il s’agit de la base verbale astring-, du lat. astringere, resserrer. Dans péninsule, on peut décomposer le mot en pén- (du lat. paene, presque), et -insule (du lat. insula, île). Pén- est une base adverbiale. Nous parlerons un peu plus loin de la composition suffixale.

    Pour ce qui est des mots français d’origine grecque, la question de savoir s’ils appartiennent au vocabulaire savant ou populaire ne se pose pratiquement pas. Les transformations phonétiques qu’ils ont subies ne sont pas du tout du même ordre que celles accompagnant le passage du latin au français. Nous écartons, bien entendu, les quelques mots grecs qui, après être passés en latin, ont été profondément transformés, comme puxis, puxidos, boîte de buis, devenu buxida en latin vulgaire, et enfin boîte en français. Pour le reste, le radical d’origine est généralement conservé. Il s’agit donc toujours, en principe, de mots savants, malgré quelques petites transcriptions différentes. En voici quelques exemples. En français, le k grec (κ) devient c, rarement k ou qu ; le kh (χ) est transcrit ch, rarement kh ou qu. Le g grec (γ) est transcrit n en français (nasalisation), s’il se trouve devant un autre g, devant k, kh ou x (ξ). Pour ce qui est des voyelles, il faut surtout signaler le ê grec (η), transcrit é, quelquefois è, et le u, qui donne y en français, très rarement u. Quelques diphtongues méritent également notre attention : le ai (αι) grec est transcrit é, parfois æ, le ei donne i, le oi donne é ou œ, et le ou est transcrit u, mais parfois ou.

    Notre dictionnaire étant consacré au vocabulaire savant, il est normal que les mots populaires (d’origine latine) soient tout naturellement laissés de côté, à moins qu’on les trouve en composition avec des unités lexicales d’origine savante, comme dans paratonnerre, parapluie ou trisaïeul, où le deuxième élément de chacun de ces composés est issu de la langue populaire. Ainsi, nous traitons l’adjectif légal, mais pas le nom loi, qui existe néanmoins en entrée. S’il nous arrive pourtant (dans une cinquantaine de cas) de citer, et parfois de définir des mots du vocabulaire populaire, comme arsin, cabri, carnassier, cédrat, dîme, glu, vénerie… et d’autres, c’est à titre indicatif que nous le faisons, en précisant chaque fois leur nature. Revenons aux mots savants, dont nous allons maintenant examiner plus en détail les structures de formation.

    Structures de formation : « formants » ou bases

    Le plus souvent, le mot savant se construit sur une structure ou base correspondant au radical d’un étymon (forme à l’origine d’une étymologie) latin ou grec, comme dans axial, de axi-, du lat. axis, axe, essieu, et -al (suffixe) ou comme dans les mots phréat/ique et phréat/i/cole (du gr. phrear, phreatos, puits), traités à l’entrée puits. Il existe néanmoins quelques cas où c’est l’ensemble de l’étymon (radical + désinence) qui sert de base de composition, comme dans myos/otis ou hidros/adénite. Les bases axi-, phréat-, myos- et hidros-, servant à la formation du vocabulaire savant, sont appelées pour cette raison des « formants » (terme très général utilisé par certains lexicographes, et que nous avons adopté). Ces quatre formants se trouvent en position initiale. Toutefois, il en existe d’autres, placés en position terminale (suffixale), comme l’élément -cole (du lat. colere, habiter), dans phréat/i/cole (ci-dessus), ou encore dans arbor/i/cole, cavern/i/cole, désert/i/cole, etc. On remarque que ce formant s’appuie bien sur le radical d’un étymon (col/ere), mais avec forme suffixale. Dans la même catégorie, nous citerons encore le formant -ectomie (du gr. ektomê, ablation), qui a produit entérectomie, gastrectomie, iridectomie, etc. Il existe une troisième catégorie de formants, toujours en position suffixale, comme l’élément -ite (gr. -itis, dans arthritis, maladie des artères), qui a produit en abondance des mots appartenant au vocabulaire médical, et qu’on retrouve dans appendicite, balanite, bronchite, phlébite, sinusite, etc. Cette fois, on a affaire à un élément de composition, copié du grec, à partir d’une dérivation (-itis). D’élément de dérivation, -ite est devenu élément de composition.

    Un même formant, en position initiale, peut servir de base aussi bien à la formation de dérivés que de composés. Voir ci-dessus phréat/ique (dérivé), et phréat/i/cole (composé). D’autre part, il est assez courant qu’un même étymon soit à l’origine de deux formants, l’un en position initiale, l’autre en position terminale. Ainsi, du mot grec hêlios, soleil, on a tiré héli(o)-, et -hélie. Sous le formant héli(o)-, en position initiale, on trouve héli/anthe, héli/aque, héli/o/centrisme… et sous -hélie, en position suffixale, aphélie et parhélie.

    Le formant héli(o)- est certes constitué du radical de l’étymon hêlios, mais comment expliquer la présence du o, entre parenthèses, qui lui est associé ? Lorsqu’un o, ou un i, ou les deux sont adjoints de cette manière à un formant, il s’agit de voyelles de transition reliant le premier formant au second, quand ce dernier commence par une consonne, comme dans héli/o/centrisme, ou frug/i/vore, et à plus forte raison si le premier se termine lui-même par une consonne. D’autres voyelles, comme le a, le e, le u, se rencontrent également en tant que lettres de transition dans les mots composés.

    Le o, voyelle de transition, est d’origine grecque et le i d’origine latine, mais par analogie, on trouve parfois le o dans le vocabulaire français d’origine latine, et le i dans celui issu du grec. Il faut savoir que ces voyelles de transition peuvent déjà exister dans des composés latins ou grecs. Le français ne fait alors qu’emprunter le mot correspondant ou reproduire son modèle en créant un terme nouveau. Ainsi, le mot hémorragie est emprunté au grec haimorrhagia (par le latin), mais hémophilie n’a pas son correspondant. Il a été produit sur le modèle grec, par association des deux formants hém(o)- et -philie, le o servant de voyelle de transition. Il arrive souvent que la voyelle de transition soit tout simplement la reprise de celle de la désinence de l’étymon, comme c’est le cas dans phyllo/xéra (du gr. phullon, feuille, et xêros, sec, desséché), dans lenti/forme (du lat. lens, lentis, lentille), dans arché/type (du gr. arkhê, commencement), dans campé/phagidés (du gr. kampê, chenille), mais également dans aqua/cole (du lat. aqua, eau), et dans quadru/pède (emprunt au lat. quadrupes, de quattuor, quatre, et pes, pedis, pied).

    Les voyelles de transition servent donc à unir deux formants qui entrent en composition, comme dans les exemples ci-dessus. Cependant, nombre de mots savants sont bâtis sur d’autres modèles. Nous en avons déjà vu un exemple avec astringent (base verbale astring-, du lat. astringere, resserrer). Dans ce cas, il ne s’agit plus de « formants » ou d’éléments composés, mais de « bases » pouvant être associées à une dérivation, très souvent préfixale, mais également suffixale. Ainsi, le verbe céder (savant) est tiré directement du lat. cedere, s’en aller, reculer. Il a plusieurs dérivés préfixaux, eux-mêmes savants. Citons : concéder (lat. concedere), et rétrocéder (lat. retrocedere). On est alors en présence d’une base/rad. -céd-. D’autres catégories de mots savants peuvent s’articuler autour d’une racine. Dans ce cas, celle-ci représente elle-même l’étymon. Il en est ainsi pour des mots comme rhéteur (gr. rhêtôr [rhê-tor], orateur), et rhétorique (gr. rhêtorikê), son dérivé, issus d’une racine rhê-, de heirein, parler, et empruntés directement au grec. À noter que ces emprunts au latin ou au grec peuvent porter aussi bien sur des mots ne pouvant se décomposer en éléments modélisés, que nous appelons « emprunts directs » (par exemple doter, lat. dotare, et rhétheur, gr. rhêtôr), mais également sur des termes qui, tout en étant empruntés, comprennent dans leur structure des éléments composés reproductibles. Citons le mot monarque (gr. monarkhos ; de mon[o]-, du gr. monos, seul, et -arque, du gr. arkhos, chef). Enfin, il existe une autre catégorie de mots savants que le français a créés de toute pièce, par exemple appendicite, mentionné plus haut, où il ressort que l’élément suffixal -ite, d’origine grecque, entre en composition avec appendice, issu du latin. Il en est de même pour cellulite (de cellule, et -ite). Dans ces cas, on ne trouve pas de correspondance avec un mot grec ou latin existant comme tel. Nous avons vu également que le mot hémophilie (de hémo-, et -philie) n’a pas son équivalent en grec, quoiqu’étant composé de deux éléments qui en sont issus. Il s’agit là d’une production.

    À qui s’adresse le dictionnaire ?

    L’étude des signes « graphiques » des mots savants du français, au regard de leur origine latine ou grecque, intéressera plus particulièrement les étudiants en lettres classiques, latinistes et hellénistes. Notre ouvrage s’adresse bien sûr à eux, mais également à tous ceux qui, même ignorant les langues anciennes, cultivent avec amour notre belle langue française et désirent explorer ses origines. À ces derniers, notre dictionnaire offre l’opportunité de découvrir un fonds important du vocabulaire latin/grec, dans un contexte où la relation avec le français est sans cesse mise en évidence. On étudie ainsi le vocabulaire français à travers le latin et le grec, mais également celui de ces mêmes langues… à travers le français.

    Une autre catégorie de lecteurs s’intéressera davantage au contenu sémantique des mots qu’aux racines de notre langue. Ainsi, l’audience de ce dictionnaire peut-elle s’étendre à un public très large. Ceux qui voudront élargir leur culture générale et enrichir leur vocabulaire dans des domaines aussi variés que les sciences humaines (religion, philosophie, psychologie, histoire, etc.), ou les sciences rationnelles comme la médecine, la biologie, la géologie, la botanique, la zoologie, la physique, la chimie ou l’informatique trouveront matière à satisfaire leur curiosité intellectuelle.

    Il faut noter que ce sont les termes de médecine et de biologie qui sont de loin les plus nombreux dans cet ouvrage. Viennent ensuite ceux de la botanique et de la zoologie. Néanmoins, nombre de mots traités dans cet ouvrage, et dits « savants », appartiennent au vocabulaire courant. Ils sont le plus souvent d’origine latine. Ne pas confondre vocabulaire « courant » avec vocabulaire « populaire », qui revêt un sens spécifique, l’opposant à vocabulaire « savant ».

    Nous remercions tous les usagers de ce dictionnaire pour l’intérêt qu’ils voudront bien lui porter, quel que soit leur niveau de lecture.

    Du côté pratique, un index alphabétique très détaillé (près de 12 000 mots), placé en fin d’ouvrage, permet de retrouver facilement le terme recherché. Lorsque celui-ci est composé, l’index renvoie également vers l’entrée ou les entrées concernée(s) par l’élément ou les éléments composant(s).

    *Note pour les non-latinistes et non-hellénistes :

    Le nominatif est le « cas » d’une déclinaison latine ou grecque, où un nom, un pronom, ou un adjectif remplit une fonction de sujet ou d’attribut. En latin, le mot lex, loi, est au nominatif. Le génitif est le cas (la forme) qui exprime la possession, l’appartenance, l’origine. Le génitif de lex est legis. Ici, les deux formes sont différentes, mais en latin, elles peuvent être quelquefois identiques, comme dans civis (nominatif), citoyen, qui fait également civis, au génitif. Pour le grec, nous citerons deux exemples : le nom mus (nominatif), muos (génitif), rat, souris, et l’adjectif tephros (ici au masculin), cendré, qui est au nominatif, tephrou étant son génitif.

    Liste des abréviations

    abl. ablatif

    absol. absolument

    acoust. acoustique

    adj. adjectif

    adj. poss. adjectif possessif

    adv. adverbe

    alchim. alchimique

    all. allemand

    anat. anatomie

    anc. anciennement

    anc. fr. ancien français

    anc. ht. all. ancien haut allemand

    angl. anglais

    anthropol. anthropologie

    Antiq. rom. Antiquité romaine

    ar. arabe

    astron. astronomie

    biol. biologie

    bot. botanique

    cf. se reporter à

    chim. chimie

    chirurg. chirurgie

    compar. comparatif

    contr. contraire

    cour. courant

    dér. dérivé, dérivation

    derm. dermatologie

    dialect. dialectal

    didact. didactique

    dimin. diminutif

    ecclés. ecclésiastique

    écon. économie

    en appos. en apposition

    esp. espagnol

    ethnol. ethnologie

    étym. étymologie

    ex. exemple

    fam. familier

    fém. de. féminin de

    fig. figuré

    fr. français

    fréq. fréquentatif

    gén. général

    génit. génitif

    géol. géologie

    géom. géométrie

    gr. grec

    ht. all. haut allemand

    impr. imprimerie

    ind. indirect

    inf. infinitif

    interj. interjection

    inus. inusité

    inv. invariable

    ironiq. ironique

    ital. italien

    lat. latin

    lat. chrét. latin chrétien

    lat. class. latin classique

    lat. ecclés. latin cclésiastique

    lat. impér. lat. impérial

    lat. jur. lat. juridique

    lat. méd. lat. médical

    lat. médiév. lat. médiéval

    lat. sc. lat. scientifique

    lat. scol. latin scolastique

    ling. linguistique

    litt. littéraire

    littér. littéralement

    loc. adv. locution adverbiale

    loc. lat. locution latine

    mar. marine

    masc. masculin

    math. mathématiques

    mécan. mécanique

    méd. médecine ou médical

    médiév. médiéval

    minéralog. minéralogie

    mod. moderne

    n. nom ou neutre

    n. f. nom féminin

    n. m. nom masculin

    nomin. nominatif

    rad. radical

    n. pr. nom propre

    opt. optique

    par ext. par extension

    par plais. par plaisanterie

    part. pass. participe passé

    part. prés. participe présent

    péjor. péjoratif

    philos. philosophie

    phys. physique

    physiol. physiologie

    pl. pluriel

    pl. neut. pluriel neutre

    poét. poétique

    pop. populaire

    port. portugais

    préf. préfixe

    prép. préposition

    priv. privatif

    pron. pers. pronom personnel

    proprem. proprement

    prov. provençal

    psychol. psychologie

    rac. racine

    rad. radical

    rel. religion

    rem. remarque

    représ. représenté

    rhét. rhétorique

    sav. savant

    s. e. sous-entendu

    sens cour. sens courant

    sing. singulier

    sout. langue soutenue

    subst. substantif

    suff. suffixe ou suffixal

    superl. superlatif

    syn. synonyme

    sync. syncope

    v. voir

    var. variable

    v. intr. verbe intransitif

    v. pr. verbe pronominal

    v. tr. verbe transitif

    v. tr. ind. verbe transitif indirect

    vx. vieux

    zool. zoologie

    Signes typographiques utilisés

    ¶ Séparation entre mots traités sous une même base ou un même formant, ou entre mots comportant la même voyelle de transition.

    || Indique une dérivation.

    ♦ Séparation de mots sans voyelles de transition de ceux en comportant.

    Séparation de mots avec des voyelles de transition différentes.

    Séparation de mots comportant un élément préfixal.

    ♦♦ Séparation entre structures différentes, et dans tous les cas entre formants en position initiale et formants en position finale, bien qu’issus du même étymon.

    A

    abbé

    abbat- (du lat. abbas, abbatis, abbé) : abbatial, ale, aux adj. (bas lat. abbatialis). Relatif à une abbaye, à un abbé ou une abbesse. ─ Église abbatiale, ou abbatiale

    n. f.

    abdomen

    ► abdomin- (du lat. abdomen, -inis, ventre) : abdominal, ale, aux adj. Relatif à l’abdomen.

    cœli(o)- (gr. koili(o)-, comme dans koiliolusia, flux de ventre, relâchement, de koilia, cavité, ventre) : cœlialgie n. f. Douleur abdominale. V. -ALGIE à DOULEUR. ¶ cœliaque adj. Qui concerne la cavité abdominale. ♦ cœlioscopie n. f. (de cœlio-,

    et -scopie). Examen abdominal au moyen d’un endoscope introduit au travers d’une petite incision : SYN. : laparoscopie. V -SCOPE, -SCOPIE à EXAMINER.

    cœliotomie n. f. Opération chirurgicale consistant à ouvrir l’abdomen.

    V. -TOME, -TOMIE à COUPER.

    -gastre, -gastrique (gr. -gastrion, comme dans hupogastrion, le bas-ventre, de gastêr, gastros, ventre) : épigastre n. m. (de épi-, et -gastre ; gr. epigastrion, de epigastrios, qui est au-dessus du bas-ventre). En anatomie, région médiane et supérieure de l’abdomen, qui va du sternum à l’ombilic. V. -GASTRE à ESTOMAC. || épigastrique adj. Relatif à l’épigastre. ¶ hypogastre n. m. (de hupo-, et -gastre ; gr. hupogastrion). En anatomie, partie inférieure de l’abdomen.

    || hypogastrique adj. Relatif à l’hypogastre.

    laparo- (du gr. lapara, flanc, cavité abdominale) : laparotomie n. f. (de laparo-, et -tomie). Incision chirurgicale de la paroi abdominale. SYN. : cœliotomie. V.

    -TOMIE à COUPER.

    abeille

    ► apis [mot lat. « abeille »], ap(i)- (lat. ap(i)-, comme dans apicula, petite abeille, de apis) : apis n. f. (lat. apis). Nom générique de l’abeille. ♦ apidé[s] n. m. Famille d’hyménoptères à laquelle appartiennent les abeilles. V. -IDÉ[S] à FAMILLE [1].

    apicole (de api-, et -cole) ou apicultural, ale, aux adj. Qui a trait à l’élevage des abeilles. ¶ apiculture n. f. Élevage des abeilles. V. -COLE à ÉLEVAGE.

    || apiculteur, trice n. Personne qui pratique l’élevage des abeilles. ¶ apifuge adj. Se dit d’une substance ou d’un produit qui éloigne les abeilles. V. -FUGE à FUIR.

    apithérapie n. f. (de api-, et -thérapie). Usage à des fins thérapeutiques des produits du rucher. V. -THÉRAPIE à SOIN [1]. ¶ apivore adj. ou n. (de api-, et

    -vore). Qui se nourrit d’abeilles. V. -VORE à MANGER.

    ► méliss(o)- (gr. meliss(o)-, comme dans melissoponos, apiculteur, de melissa, abeille) : mélissique adj. En chimie organique, se dit d’un acide gras contenu dans la cire d’abeille. ¶ mélissode n. f. (gr. melissôdês, qui ressemble aux abeilles). Nom d’une abeille à longue antenne vivant au Brésil.

    ablation (chirurgicale)

    -ectomie (tiré du formant -tomie, du gr. ektomê, ablation, de ektemnein, retrancher en coupant) : adénectomie n. f. (du gr. adên, adenos, glande, et -ectomie). Opération chirurgicale qui consiste à enlever des ganglions lymphatiques. ¶ artériectomie n. f. Ablation d’une artère ou d’une section d’artère. ¶ colectomie n. f. : V. CÔLON.

    cystectomie n. f. Enlèvement total ou partiel de la vessie. V. CYST(O)- à VESSIE.

    entérectomie : V. INTESTIN.¶ gastrectomie n. f. (de gastr[o]-, et -ectomie). Ablation partielle ou totale de l’estomac. V. GASTR(O)- à ESTOMAC. ¶ hépatectomie n. f. Ablation chirurgicale partielle ou totale du foie. V. HÉPAT(O)- à FOIE. ¶ hystérectomie

    n. f. Ablation de l’utérus. V. HYSTÉR(O)- à UTÉRUS. ¶ iridectomie n. f. : V. IRIS [1].

    lobectomie n. f. Enlèvement d’un lobe du foie, du poumon ou du cerveau.

    mammectomie (de mamm[o]-, et -ectomie) : V. MAMM(I,O)- à MAMELLE.

    médullectomie : V. MÉDULL(O)- à MOELLE.¶ omphalectomie : V. NOMBRIL.

    ovariectomie n. f. Ablation chirurgicale d’un ou des deux ovaires.¶ prostatectomie n. f. (de prostate, et -ectomie). Enlèvement de la prostate.

    abondant

    ► cop- (du lat. cops ou copis, qui abonde de) : copieux, euse adj. (lat. copiosus, de copia, abondance ; de copis) : qui est en grande quantité, qui se présente en abondance. ─ Un repas copieux.

    ► -fus- (lat. -fusus, comme dans profusus, part. pass. de profundere, répandre abondamment, dérivé sur fundere, verser, répandre, produire en abondance [+ préf. pro-, du lat. pro, devant]) : profus, use adj. (lat. profusus). Abondant (litt.)

    profusion n. f. (lat. profusio, -onis, sur profusus). Grande abondance ; à profusion : abondamment.

    ► -lix- (du lat. lixa « eau [chaude] pour le coulage de la lessive », d’où prolixus, qui coule sans cesse en avant, étendu, allongé, au fig., « prolixe, diffus ») : prolixe adj. (lat. prolixus ; de pro, devant, avant, et liquēre, être liquide [lixa et liquēre sont issus d’une même racine indo-européenne « leik »]. V. LIQUIDE). Qui comporte des mots, des détails inutiles à l’expression (parlée ou écrite) ; verbeux, redondant ; qui se perd en développements trop longs, bavard. ¶ prolixité n. f. (du bas lat. prolixitas, -atis, longueur, étendue, de prolixus). Défaut d’une personne, d’un texte, d’un discours prolixes.

    ► pléon- (du gr. pleon, plus, davantage, neutre de pleos, plein) : pléonasme n. m. (gr. pleonasmos, excès, surabondance, de pleon). Répétition inutile de mots dont le sens est identique (ex. descendre en bas).

    ► pléth- (du gr. plêthos, grande quantité, de plêthein, être plein, rempli) : pléthore n. f. (gr. plêthôrê, abondance, plénitude, de plêthein). En médecine ancienne, surabondance d’humeurs et plus particulièrement de sang ; [de nos jours] grande abondance, profusion de quelque chose. || pléthorique adj. En médecine ancienne, se dit de quelqu’un qui est affecté de pléthore ; qui se rapporte à la pléthore ; [de nos jours] qui est en quantité abondante, rempli, surchargé.

    ● REM. Les bases pléon- et pléth- sont associées à la racine indo-européenne *plé-, exprimant l’idée de « être plein ». C’est le cas également pour la base plén(i)-, traitée à l’entrée PLEIN.

    abouchement (chirurgical)

    -stomie (du gr. stoma, stomatos, bouche, orifice naturel, ouverture. V. BOUCHE [1] et [2], et OUVERTURE) : cholécystostomie (de cholé-, cysto-, et -stomie). V. CYST(O)- à VÉSICULE [2]. ¶ cystostomie : V. CYST(O)- à VESSIE [1]. ¶ entérostomie n. f. En chirurgie, abouchement d’une courbure (d’une anse) de l’intestin à la paroi abdominale. V. ENTÉR(O)- à INTESTIN.¶ gastrostomie n. f. (de gastro-, et -stomie). En chirurgie, opération consistant à aboucher l’estomac à la paroi abdominale. V. GASTR(O)- à ESTOMAC. ¶ hépaticostomie : V. HÉPATICO- à FOIE.¶ pyélostomie : V. PYÉL(O)- à BASSINET. ¶ typhlostomie (de typhlo-, et -stomie) : V. TYPHL(O)- à CÆCUM.

    absoudre / pardonner

    -miss- (lat. -missus, comme dans remissus, part. pass. de remittere, renvoyer, faire remise de ce qui est dû, dérivé sur mittere, missus, envoyer [+ préf. ré-, du lat. re, en arrière]) : rémissible adj. (lat. remissibilis, pardonnable, de remittere). Se dit de ce qui peut être pardonné. ─ Faute rémissible. SYN. : pardonnable. rémission n. f. (lat. remissio, -onis, de remittere). Action de remettre les péchés, de pardonner une faute ; absolution. ─ Rémission des péchés ; remise d’une peine accordée à un condamné (vx). ♦ irrémissible adj. (bas lat. irremissibilis ; de in, priv., et remissibilis). Qui ne mérite pas de rémission, de pardon possible ; impardonnable ; se dit de ce qui est fatal, implacable.

    -solut- (lat. -solutus, comme dans absolutus, part. pass. de absolvere, acquitter, absoudre, dérivé sur solvere, solutus, délier, dissoudre [+ préf. ab-, du lat. ab, avec idée de « détachement, de séparation »]) : absolution n. f. (lat. absolutio, -onis, sur absolutus). Dans le catholicisme, acte par lequel un prêtre remet ses péchés à un pénitent qui vient de se confesser ; en droit, décision d’un tribunal exemptant d’une peine pénale l’auteur d’une infraction. ¶ absolutoire adj. (lat. absolutorius, de absolvere). Se dit d’un fait prévu par la loi, permettant à un juge de prononcer l’exemption d’une peine en faveur d’un inculpé. ─ Excuse absolutoire, jugement absolutoire.

    ● REM. Mots populaires : absoudre v. tr. (de absolvere). Remettre ses péchés à un pénitent ; pardonner. || absoute n. f. (part. pass. fém. substantivé de absoudre). Prières dites devant le cercueil, après l’office des morts.

    accord / convenance

    ► -gru- (du lat. *gruere, usité uniquement dans les dérivés, comme congruere, concorder, être d’accord, être en accord avec ; de cum, avec, et *gruere) : congru, ue adj. (lat. congruus, qui convient à, convenable, de congruere). Qui convient à un usage, à une situation ; adéquat (vx) ; en mathématiques, nombres congrus,

    modulo n : nombres entiers qui, divisés par le même nombre entier n, ont le même reste, ou qui, soustraits l’un de l’autre, présentent une différence, multiple de n (ex. les nombres 42 et 22, divisés chacun par 5 [n], ont le même reste 2, et leur différence 20 est un multiple de 5) ; portion congrue : quantité de nourriture à peine suffisante pour vivre, maigre salaire.|| congruence n. f. Fait de coïncider (litt. et vx) ; en mathématiques, relation associant deux nombres entiers congrus. ¶ congruent, ente adj. (lat. congruens, -entis, part. prés. de congruere). Qui est assorti, qui est en rapport avec quelque chose (vx et litt.) ¶ incongru, ue (lat. incongruus, avec in, priv.) Se dit de ce qui heurte les règles de la bienséance, du savoir-vivre ; déplacé, inconvenant. ¶ incongruité n. f. (lat. incongruitas, -atis). Caractère de ce qui est incongru ; parole ou action incongrue.

    ► -ven- ; -vent- (lat. -venire, et -ventus, comme dans convenire, conventus, venir ensemble, se réunir, convenir de, dérivés sur venire, ventus, venir [+ préf. con-, du lat. cum, avec, pour exprimer l’idée d’accord, de convenance]) : convenir [demi-savant] v. tr. (lat. convenire). Conclure un accord, tomber d’accord sur. ─ Ils ont convenu de se rencontrer plus souvent ; reconnaître comme vrai, admettre. ─ Il convient de son erreur. ─ Je conviens que je me suis trompé ; être approprié à, être en harmonie avec. ─ Le climat méditerranéen convient à la culture de l’olivier.

    || convenable adj. Qui est approprié, qui est adapté ; qui respecte les règles de la bienséance, qui est conforme aux conventions sociales ; acceptable, passable.

    || convenance n. f. Caractère de ce qui convient à quelqu’un, de ce qui est conforme à ses goûts ; caractère de ce qui est approprié, adapté (litt.) ; [n. f. pl.] règles du bon usage, des bonnes manières pour gens bien élevés. || convenant, ante adj. (du part. prés. de convenir). Convenable, bienséant (vx). ¶ inconvenance n. f. (avec in, priv.) Caractère de ce qui est inconvenant, incorrect ; parole ou action inconvenante.

    || inconvenant, ante adj. Contraire aux convenances, à la bienséance. ♦♦ convention n. f. (lat. conventio, -onis, sur conventus). Accord, pacte ; règle établie d’un commun accord ou arbitrairement, et permettant l’emploi d’une méthode rigoureuse dans un but pratique de normalisation. ─ Les règles de l’accord du participe passé en français relèvent d’un système de conventions ; manifestation périodique réunissant les membres d’un parti politique, d’une profession ou les spécialistes d’un domaine particulier. SYN. : congrès ; en droit international, accord signé entre des États pour faciliter leurs échanges. ─ Convention commerciale, douanière. || conventionnel, elle adj. En droit, qui résulte d’une convention. ─ Une obligation conventionnelle ; se dit de signes ou de signaux utilisés dans la langue, dans les sciences ou dans la vie pratique, et qui sont fondés sur une convention. ─ Les signes phonétiques, arithmétiques sont conventionnels ; se dit de ce qui est conforme aux conventions sociales, et manque de naturel ; en art militaire, se dit des armes classiques (par opposition à armes nucléaires).

    accoucher / mettre bas

    ► -loch- (du gr. lokhos, l’accouchée) : lochies n. f. pl. (du gr. lokheia, accouchement, de lokhos). En médecine, écoulement utérin séro-sanguin qui suit un accouchement, et peut s’étendre sur plusieurs semaines. || lochial, ale, aux adj. Qui concerne les lochies. ♦ aristoloche n. f. (du gr. aristolokhia [+ aristos, excellent, le meilleur], plante qui facilite les accouchements ; par le lat. aristolochia). Plante grimpante à fleurs jaunes, avec un calice en tube évasé, de la famille des aristolochiacées (cette plante passait pour favoriser l’accouchement).

    ► obstétric- (sur le lat. obstetricis, génit. de obstetrix, accoucheuse ; de ob, devant, et stare, se tenir) : obstétrique n. f. (lat. obstetrix, -icis). En médecine, technique des accouchements. || obstétrical, ale, aux adj. Qui a trait aux accouchements.

    || obstétricien, enne n. Médecin spécialisé en obstétrique.

    ► -pare, -parité ; -partum (lat. -parus, comme dans oviparus, ovipare, -para (au fém.), comme dans primipara, femelle qui a mis bas pour la première fois ; de parere, partus, enfanter, accoucher, mettre bas ; cf. ci-dessous) : multipare adj. ou n. f. (de multi-, et -pare). Se dit d’une femme qui a accouché, qui a enfanté plusieurs fois, ou d’une femelle animale qui met bas plusieurs petits à chaque portée.

    || multiparité n. f. Caractère d’une femme ou d’une femelle animale multipare. V. MULTI- à PLUSIEURS. ¶ primipare adj. ou n. f. (de primi-, et -pare ; lat. primipara). Se dit d’une femme qui accouche ou d’une femelle de mammifère qui met bas pour la première fois. || primiparité n. f. (de primi-, et -parité). Caractère d’une femme qui accouche ou d’une femelle de mammifère mettant bas pour la première fois. V. PRIM(I, O)- à PREMIER. ¶ secondipare adj. ou n. f. Se dit d’une femelle de mammifère qui a eu deux portées. ♦♦ post-partum n. m. (du lat. post, après, et de partum, part. pass. substantivé, au neutre, de parere). Période qui suit l’accouchement.

    ► par(t)- [rac. lat. *par- « procurer », « procurer un enfant au mari »] (du lat parturire, être en couches ; de parere, partus, enfanter, accoucher, mettre bas) : parturiente n. f. (du lat. parturiens, -entis, part. prés. de parturire). Femme en couches. ¶ parturition n. f. (du bas lat. parturitio, -onis, enfantement, de parturire). Accouchement ; mise-bas (animaux).

    ► puer- et -per- [double base latine en composition] (du lat. puer, pueris, enfant ; et -pera, comme dans le lat. puerpera, femme en couches, de parere, enfanter) : puerpéral, ale, aux adj. (du lat. puerpera). Relatif aux femmes qui viennent d’accoucher, aux suites de leur l’accouchement. || puerpéralité n. f. État d’une femme après son accouchement (écoulement séro-sanguin, lactation, etc.)

    ► toc(o)- ; -tocie ; -toque, -toquie (du gr. tokos, enfantement, accouchement ; gr. -tokia, comme dans polutokia, fécondité maternelle ; et -tokos, comme dans polutokos, qui met au monde beaucoup d’enfants ou de petits ; de tokos) : tocographie n. f. (de toco-, et

    -graphie). En médecine, enregistrement graphique des contractions de l’utérus, effectué au moment de l’accouchement ou pendant les grossesses à risque. ¶ tocolytique adj. En médecine, se dit d’une substance destinée à inhiber les contractions utérines, qu’on administre dans le traitement des risques d’accouchement prématuré. V. -LYTIQUE à DISSOUDRE. ¶ tocophérol n. m. (de toco-, et du gr. pherein, porter). En biochimie, substance contenue dans la vitamine E, dont la carence entraîne la stérilité. ♦♦ dystocie

    n. f. (de dys-, et -tocie ; gr. dustokia). En médecine, accouchement difficile qui peut être dû à une anomalie du bassin, des contractions ou à la nature du fœtus. V. DYS- à DIFFICULTÉ. ¶ eutocie n. f. (de eu-, et -tocie ; gr. eutokia). En médecine, accouchement normal, sans complications. V. EU- à BIEN. ♦♦ arrhénotoque adj. (de arrhéno-, et

    -toque ; adaptation du gr. arrenotokos). En biologie, se dit d’une forme de parthénogenèse qui ne produit que des individus mâles. || arrhénotoquie n. f.

    (de arrhéno-, et -toquie). Parthénogenèse ne produisant que des mâles. V. ARR(H)ÉNO- à HOMME [2].

    ● REM. Mots empruntés directement au grec, et dérivés sur tokos : ocytocine n. f. (du gr. ôkutokos [de ôkus, rapide, et tokos], qui hâte l’accouchement, et suff. -ine). Hormone sécrétée par l’hypophyse, dont la propriété est d’activer les contractions utérines lors de l’accouchement. || ocytocique adj. Se dit d’une substance qui active les contractions utérines et l’accouchement.

    accouplement

    ► coït- (du lat. coitus, de coire, aller ensemble, s’accoupler) : coït n. m. (lat. coitus). Accouplement dans l’espèce humaine ou chez les animaux. || coïtal, ale, aux adj. Qui a rapport au coït. || coïter v. intr. S’accoupler.

    ► copul- (du lat. copula, lien, union) : copulation n. f. Accouplement du mâle et de la femelle. SYN. : coït. || copulateur, trice adj. Se dit de l’organe qui sert à la copulation. || copuler v. intr. S’accoupler, avoir des relations sexuelles.

    ► -pareunie (du gr. pareunazein, coucher auprès de, s’accoupler) : algopareunie

    n. f. (de algo-, et -pareunie). Coït douloureux, notamment chez la femme. V. ALG(O)- à DOULEUR. ¶ apareunie n. f. (avec a, priv.). Impossibilité totale, chez la femme, d’avoir une copulation normale par suite d’une malformation de ses organes génitaux (vulve et vagin). ¶ dyspareunie n. f. (de dys-, et -pareunie). Chez la femme, douleur ressentie pendant le coït. SYN. : algopareunie.

    acheter / vendre

    ► -emption (lat. -emptio, -onis, comme dans coemptio, -onis, achat réciproque ou commun, de emptio, achat ; de emere, emptus, acheter) : coemption n. f. (de co-,

    et -emption ; lat. coemptio, -onis). En droit romain, achat réciproque.

    préemption n. f. (de pré-, et -emption). En droit, droit d’acquérir un bien préférentiellement à tout autre acquéreur éventuel. V. PRÉ- à AVANT. || préempter v. tr. Faire jouer un droit de préemption pour l’acquisition d’un bien.

    ► -opsone (du gr. opsônia, achat de provisions de bouche, de opsôn, mets) : monopsone n. m. (de mono-, et -psone). En économie, marché sur lequel il existe un seul agent pour acheter un produit particulier (exemple de la Seita, en France, pour la production du tabac). V. MON(O)- à SEUL. ¶ oligopsone n. m. (de olig[o]-,

    et -opsone). En économie, situation d’un marché où les acheteurs sont peu nombreux face à des vendeurs en grand nombre. V. OLIG(O)- à PEU.

    ► -pole (gr. -pôlion, ou -pôlia, comme dans ikhthuopôlion, marché aux poissons, ou ikhthuopôlia, commerce de poissons ; de pôleîn, vendre) : monopole n. m. (de mono-, et -pole ; du gr. monopôlion, par le lat. monopolium). En économie, privilège de fait ou de droit qui permet à une personne ou à une entreprise de dominer un marché, en s’affranchissant des lois de la concurrence, en fabriquant ou en vendant certains produits en exclusivité. V. MON(O)- à SEUL. ¶ oligopole n. m. (de oligo-, et -pole). En économie, situation d’un marché où l’on dénombre peu de vendeurs pour une multitude d’acheteurs. V. OLIG(O)- à PEU.

    ► vén- (du lat. venalis, qui est à vendre, de vendere) : vénal, ale, aux adj. (lat. venalis). Qui se vend, qui s’acquiert à prix d’argent ; se dit de celui qui est disposé à se vendre par intérêt, qui se laisse acheter ; corruptible. ─ Un député vénal.

    vénalité n. f. (lat. venalitas, -atis). Caractère de ce qui est vénal. ─ La vénalité des charges, des offices ; caractère d’une personne qui se laisse acheter, qui est prête à se vendre.

    ● REM. Le mot duopole n. m. (situation d’un marché partagé seulement entre deux concurrents) a été formé d’après monopole.

    achevé (complet)

    ► télé(o)- ; tél(o)- ; -télie, -télique (gr. teleo-, comme dans teleodromos, qui achève sa course, de teleos, teleios terminé, achevé, parfait ; -teleia, comme dans ateleia, état d’une chose incomplète, de telos, fin, achèvement. V. FINALITÉ) : téléostéen[s] n. m. En zoologie, super-ordre de poissons au squelette complet, totalement ossifié, comme le saumon et la plupart des poissons actuels (à la différence des esturgeons, au squelette cartilagineux). V. OSTÉ(O)- à OS.

    téléosaure n. m. (de téléo-, et -saure). En paléontologie, reptile marin fossile du jurassique, de type crocodilien, au crâne allongé, très proche du gavial. V. -SAURE à LÉZARD. ♦♦ télophase n. f. (de télo-, et phase). En biologie, phase terminale de la mitose, pendant laquelle s’opère la division en deux de la masse cytoplasmique. ♦♦ atélie n. f. (de a-, priv., avec le sens de « non-achèvement, imperfection », et

    -télie ; adaptation du gr. ateleia). En biologie, non-utilisation d’un organe en raison de son incapacité (caractère rudimentaire, atrophie) à fonctionner. || atélique adj. Se dit d’un organe non développé, atteint d’atélie. ¶ hypertélie n. f. (de hyper-,

    et -télie). En biologie, développement excessif de certains organes, qui de ce fait deviennent très encombrants, voire nuisibles. || hypertélique adj. Relatif à l’hypertélie ; atteint d’hypertélie, en parlant d’un organe. V. HYPER- à AU-DESSUS.

    acide / aigre

    ► acesc- (du lat. acescere, devenir aigre, s’aigrir) : acescent, ente adj. Se dit d’une boisson qui commence à s’aigrir, à devenir acide. || acescence n. f. Disposition d’une boisson fermentée à devenir acide, à s’aigrir.

    ► acid- (du lat. acidus, acide, aigre) ; acid(i,o)- (du fr. acide) : acide adj. ou n. m. (lat. acidus). Qui a un goût piquant, une saveur piquante ; en chimie, corps capable de libérer des ions H+, de former des sels en agissant sur les bases et les métaux ; propre aux substances chimiques ayant ces propriétés. || aciduler v. tr. Rendre légèrement acide. ♦♦ acidimètre n. m. (de acidi-, et -mètre). En chimie, instrument permettant de déterminer la concentration d’un acide. ¶ acidimétrie n. f. Détermination de la concentration d’un acide contenu dans une solution. V.

    -MÈTRE, -MÉTRIE à MESURE. ♦ acido-basique adj. En physiologie, se dit de l’équilibre existant entre éléments acides et basiques de l’organisme (le pH sanguin est alors de 7,4) : Équilibre acido-basique. ¶ acidocétose n. f. (de acido-, et cétose). En médecine, excès d’acidité de l’organisme, dû à l’accumulation de corps cétoniques. SYN. : cétoacidose. ¶ acidophile adj. (de acido-, et -phile) : V. AIMER sous REM. II.

    ► oxy- (gr. oxu-, comme dans oxuglukus, à la fois acide et doux, de oxus, acide, aigre, piquant) : oxymétrie n. f. (de oxy-, et -métrie). En chimie, mesure de la quantité d’acide contenue dans une substance, dans une solution (vx).

    ● REM. ─ acre (mot savant) est une adaptation du lat. acer (acc. acrem). Le mot acerbe (lat. acerbus) est un dérivé de acer, pointu, âpre, perçant, piquant.

    action / activité

    ► ag- ; act- (de agere, actus, agir, mettre en mouvement) : agent n. m. (du lat. agere). Ce qui produit un effet, qui est à l’origine d’un phénomène ; personne agissant pour le compte d’autrui en exécutant ses décisions ; en grammaire, complément d’un verbe passif indiquant par qui ou par quoi s’accomplit une action. ─ Complément d’agent. ♦♦ acte n. m. (lat. actum ou actus). Tout geste ou mouvement d’un être vivant adapté à une fin ; en droit, document écrit authentifiant une décision, un fait, une convention. ¶ action n.f. (lat. actio, -onis, sur actus, part. pass. de agere). Le fait d’agir dans un domaine déterminé ; combat ; lutte. ─ Une action militaire ; effet ; recours à la justice dans l’exercice d’un droit. || actionner

    v. tr. Mettre en mouvement, faire fonctionner.

    ► dra- [rac. gr.] (du gr. drân, faire, agir) : drame n. m. (du gr. drâma, dramatos, action, de drân). Pièce de théâtre où se déroule une action, pouvant être réaliste, pathétique, sublime, tragique, ou encore comique ou grotesque ; événement tragique, catastrophe. ¶ dramatique adj. (du gr. dramatikos, par le bas lat. dramaticus). Qui se rapporte au théâtre ; relatif à l’action théâtrale ; qui comporte un danger ; alarmant. ¶ drastique adj. (gr. drastikos, actif, énergique). Se dit d’un remède dont l’action est particulièrement énergique, en parlant surtout des purgatifs ; [fig.] rigoureux, radical ; strict, draconien. ─ Mesures drastiques.

    ► -ergie (gr. -ergia, ou -ergeia, comme dans sunerg(e)ia, coopération, concours, de ergon, action, travail. V. TRAVAIL [1]) : cryergie (de cry-, et -ergie). V. CRY(O)- à FROID. ¶ énergie n. f. (de en-, et -ergie ; du gr. energeia, force en action, par le bas lat. energia). Source de vigueur et de vitalité qui pousse une personne à l’action ; en cosmologie, principe actif, force en action dans l’univers ; en physique, capacité d’un système à produire du travail sous une forme quelconque (mécanique, thermique, électrique, chimique, etc.). ¶ synergie n. f. (de syn-, et -ergie ; adaptation du gr. sunerg(e)ia, « coopération »). Action commune de plusieurs facteurs

    ou éléments aboutissant à un résultat unique ; en physiologie, action coordonnée de plusieurs organes dans l’accomplissement d’une fonction. V. SYN- à AVEC.

    ► fac- ; -fact(it)- ; -fect (du lat. facere, factus, faire ; factitare, forme fréquentative de facere ; et -fectus [de -ficere, dans les dérivés de facere]) : V. FAIRE.

    ► prag- [rac. gr., idée de « faire »] ; praxis [mot gr.], praxi- ; -praxie (practie),

    -practeur (du gr. pragma [prag-ma], -atos, action ; praxis, action ; -praxia, comme dans eupraxia, bonne conduite) ; de prattein, agir, faire. V. EXPÉRIENCE et MOUVEMENT) : pragmatique adj. (du gr. pragmatikos, de pragma). Se dit de quelqu’un qui recherche l’efficacité, qui est orienté vers l’action pratique ; se dit d’une action pratique. || apragmatique adj. Relatif à l’apragmatisme ; [adj. ou n.] En psychopathologie, qui est atteint d’apragmatisme. ¶ pragmatisme n. m. (du gr. pragmatikos). Doctrine dont le seul critère est la valeur pratique ; attitude de quelqu’un qui fait preuve de réalisme pratique. || apragmatisme n. m. En psychopathologie, trouble d’origine psychique se traduisant par une inaptitude à réaliser une action dirigée vers un but. ♦♦ praxis n. f. (gr. praxis). Activité tendant à un résultat ; savoir-faire dans un domaine particulier. ♦ praxithérapie n. f. (de praxi-, et -thérapie). En médecine, thérapeutique visant à occuper les malades mentaux, soit par des travaux, soit par des activités de loisirs. ♦♦ apraxie : (de a-, priv., et -praxie). V. -PRAXIE à MOUVEMENT. ¶ chiropraxie ou chiropractie

    n. f. (de chiro-, et -praxie). En médecine, méthode thérapeutique qui consiste à agir sur les vertèbres par différents types de manipulations. || chiropracteur n. m. (de chiro-, et -practeur). Spécialiste qui exerce la chiropractie. V. CHIR(O)- à MAIN.

    thanatopraxie n. f. Technique d’embaumement des cadavres et de conservation des corps. V. THANATO- à MORT [2]. || thanatopracteur, trice n. Personne qui embaume les cadavres.

    activité (voir à : action)

    additionner / ajouter

    ► -dit- (lat. -ditus, comme dans additus, part. pass. de addere, donner en plus, mettre en plus, ajouter, dérivé sur dare, datus, donner [+ préf. ad-, du lat. ad, vers, avec idée d’addition]) : additif, ive adj. (lat. additivus, additionnel). Qui résulte de ce qu’on ajoute, d’une addition ; [n. m.] substance ajoutée à une autre ; article ajouté à un texte. ¶ addition n. f. (lat. additio, -onis, action d’ajouter, sur additus). Opération arithmétique ou algébrique consistant à ajouter des nombres ou des grandeurs pour en obtenir une somme ; action d’ajouter ; résultat de ce qu’on ajoute. || additionnel, elle adj. Qui est ajouté, qui vient en supplément. || additionner v. tr. Faire l’addition de, ajouter pour obtenir une somme.

    ● REM. Le verbe latin addere est mis pour *ad-da-re, donner en plus, de dare ; son part. pass. additus est mis pour *ad-da-tus. V. DONNER.

    adoration

    ► -lâtre, -lâtrie (gr. -latrês, comme dans eidôlolatrês, idolâtre ; et -latreia, comme dans eidôlolatreia, culte des idoles ; de latreuein, rendre un culte, adorer) : iconolâtre (de icono-, et -lâtre ; du gr. ecclés. eikonolatrês, par le lat. médiév. iconolatres et iconolâtrie (de iconolâtre). V. ICON(O)- à IMAGE [1]. ¶ idolâtre adj. ou n. (de ido-, et -lâtre ; du gr. eidôlolatrês, par le lat. idololatres) ; idolâtrer

    v. tr. (de idolâtre) ; idolâtrie n. f. (de ido-, et -latrie ; du gr. eidôlolatreia, par le lat. idololatria), et idolâtrique adj. : V. IDOL(O)- à IMAGE [1]. ¶ zoolâtre adj. ou n. (de zoolatrie). Qui rend un culte à des animaux divinisés. ¶ zoolâtrie n. f. (de zoo-, et -latrie). Adoration d’animaux divinisés (celle du veau d’or dans la Bible). V. ZO(O)- à ANIMAL.

    âge

    -év- (du lat. aevum, durée, âge de la vie, époque) : longévité n. f. (+ lat. longus, long). Temps de la vie s’étendant jusqu’à un âge avancé ; durée de la vie. V. LONG(I)- à LONG. ¶ médiéval, ale, aux adj. (du lat. medium aevum, Moyen Âge). Qui a trait au Moyen Âge (période de l’histoire, intermédiaire entre l’Antiquité et les Temps Modernes, allant de la chute de l’Empire romain au Ve siècle à celle de l’Empire byzantin au XVe siècle). SYN. : moyenâgeux, euse. || médiéviste n. Spécialiste du Moyen Âge. V. MÉDI(O)- à MILIEU. || médiévisme n. m. Étude de tout ce qui se rapporte au Moyen Âge (littérature, histoire, civilisation).

    1. aide (assistant, adjoint)

    ► -adjut-, adjuv- (du lat. adjutor, celui qui aide, assistant, et adjut[v]are, aider, seconder ; de juvare, aider) : coadjuteur, trice n. (de co-, et du lat. adjutor). Dans la religion catholique, évêque chargé d’aider un autre évêque dans l’exercice de ses fonctions ; religieux ou religieuse, adjoint(e) à un supérieur. ¶ coadjutorerie n. f. Charge tenue par un coadjuteur. ♦ adjuvant n. m. Médicament associé à un autre, et destiné à en renforcer les effets ; moyen qui améliore un état ou une qualité.

    adjuvat n. m. (lat. adjuvat, « il aide »). Autrefois, fonction d’aide-chirurgien dans les facultés de médecine.

    ► aux(i)- [d’une rac. lat. aug-] (du lat. auxilium, aide, assistance, littér. « accroissement de forces », de augēre, auxi, auctus, faire croître, augmenter) : auxiliaire n. (lat. auxiliaris, de auxilium). Personne qui aide, apporte son concours ; personne recrutée pour occuper un emploi à titre provisoire ; [n. m. ou adj.] en grammaire, se dit notamment des verbes avoir et être qui, perdant leur signification particulière, aident à conjuguer les autres. || auxiliariat n. m. Dans l’enseignement secondaire, fonction de maître auxiliaire. V. REMPLACER.

    2. aide (soutien, secours financier)

    ► -loc- (du lat. locare, locatus, placer, donner à loyer, de locus, lieu) : allocation

    n. f. (de allouer, sur location, avec préf. ad-, assimilé en al-, idée d’attribution). Action d’allouer, d’accorder quelque chose à quelqu’un (en argent ou en nature), au titre d’une aide, d’une indemnité ; somme allouée ; allocation logement : aide, prestation versée par la CAF à une personne aux faibles ressources pour le paiement d’une partie de son loyer ; allocations familiales : prestation financière, versée par la CAF, et destinée à aider les familles, le montant versé étant, entre autres conditions, fonction du nombre d’enfants. || allocataire n. (de allocation). Personne percevant une allocation.

    ► prest- (du lat. praestare, mettre à la disposition de, fournir, prêter ; de prae, en avant, et stare, se tenir) : prestation n. f. [surtout pl.] (lat. jur. praestatio,-onis, paiement, sur praestatus, part. pass. de praestare). Sommes versées par des organismes sociaux (CAF, Sécurité sociale) à leurs assurés. SYN. : allocations.

    ► -sid- (lat. -sidere, comme dans subsidĕre, se mettre sous, être placé en réserve, dérivé sur sedēre, sessus, être assis [+ préf. sub-, du lat. sub, sous]) : subside n. m. (lat. subsidium, réserve, secours, de subsidĕre). Secours en argent destiné à répondre à une nécessité pressante ; aide financière, subvention. ─ Vivre de subsides.

    ● REM. Le mot prêt (bas lat. praestus), qui appartient à la famille du lat. praestare, est populaire.

    aigle

    ► aét(o)- ; -aète (gr. aet(o)-, comme dans aetoeidês, semblable à l’aigle ; et -aetos, comme dans haliaetos, aigle de mer ; de aetos, aigle) : aétite n. f. En minéralogie, trioxyde de fer, appelé plus couramment pierre d’aigle (on croyait autrefois que les aigles en mettaient dans leur nid pour faciliter la ponte). V. -ITE à PIERRE [1].

    aétosaure n. m. (de aéto-, et -saure ; littér. « lézard aigle »). Reptile fossile du trias supérieur, diapside herbivore, à allure de crocodile. V. LÉZARD. ♦♦ circaète : V. CIRC- à FAUCON. ¶ gypaète n. m. (de gyp-, et -aète). En zoologie, grand rapace diurne tenant à la fois du vautour et de l’aigle. V. GYP- à VAUTOUR.

    ► aquil- (du lat. aquila, aigle) : aquilin adj. m. Se dit d’un nez recourbé rappelant un bec d’aigle. ¶ aquilon n. m. Vent du nord (rapide comme l’aigle).

    1. aigu (pointu)

    ► acu- ; acut(i)- (du lat. acuere, rendre aigu, pointu ; et acut(i)-, comme dans acutiangulum, angle aigu, de acutus, aigu, pointu) : acuité n. f. (refait sur acutus). Caractère de ce qui est aigu, intense ; degré de sensibilité d’un organe sensoriel.

    ─ Acuité visuelle. ♦♦ acutangle adj. (bas lat. acutiangulum). En géométrie, se dit d’un triangle qui a ses trois angles aigus. ♦ acutifolié, ée adj. (de acuti-, et -folié). En botanique, se dit d’une plante aux feuilles terminées en pointe aiguë. V. -FOLIÉ à FEUIILLE. ¶ acutirostre adj. En zoologie, se dit d’un oiseau qui a le bec pointu. V. -ROSTRE à BEC.

    ► oxy- (gr. oxu-, comme dans oxukerôs, aux cornes pointues, de oxus, aigu, pointu) : oxyrhynque n. m. (de oxy-, et -rhynque). V. -RHYNQUE à BEC. ¶ oxyure n. m. (de oxy-, et -ure. V. QUEUE). En zoologie, petit ver nématode (à la « queue pointue »), parasite de l’intestin de l’homme. || oxyurose n. f. En médecine, parasitose de l’homme provoquée par les oxyures. V. -OSE à MALADIE.

    2. aigu (intense)

    ► -oxy- (gr. oxu-, comme dans oxuphaês, à la vue perçante, de oxus, ici, au sens de « intense, extrême ») : oxyosmie n. f. (de oxy-, et -osmie). Sensibilité extrême de l’odorat. V. -OSMIE à ODEUR. ¶ oxyton adj. et n. m. (de oxy-, et du gr. tonos, ton ; gr. oxutonos). En phonétique, se dit d’un mot portant l’accent tonique sur sa dernière syllabe. || oxytoniser v. tr. Faire porter l’accent d’intensité sur la finale d’un mot.

    paroxysme n. m. (gr. paroxusmos, action d’exciter, de stimuler, de oxus). En médecine, maximum d’intensité d’une maladie ; le plus haut degré d’un état affectif, d’un phénomène. || paroxysmal, ale, aux ou paroxysmique ou paroxystique adj. Qui est au paroxysme, en parlant d’une maladie. ¶ paroxyton adj. et n. (gr. paroxutonos). En phonétique, se dit d’un mot dont l’accent tonique porte sur l’avant-dernière syllabe (la pénultième).

    aiguille / aiguillon

    ► acicul- ; acu- ; aculé(i)- (du lat. acicula, dimin. de acus, aiguille ; acu-, comme dans acupictus, brodé, de acus ; et de aculeus, aiguillon. V. POINTE) : aciculaire adj. En botanique, se dit des feuilles linéaires, pointues comme des aiguilles ; se dit d’une substance minérale qui cristallise en fines aiguilles. ♦♦ acupuncture ou acuponcture n. f. (de acu-, et -puncture). Traitement médical, d’origine chinoise, qui consiste à piquer au moyen de fines aiguilles certains points du corps, situés sur des « lignes d’énergie », afin de rétablir l’équilibre vital. || acupuncteur ou acuponcteur, trice n. Spécialiste qui pratique l’acupuncture. V. -PUNCTURE à PIQÛRE. ♦♦ aculéate[s] n. m. En zoologie, sous-ordre d’hyménoptères pourvus d’un aiguillon venimeux, comme l’abeille, la guêpe, etc. ♦ aculéiforme adj. (de aculéi-, et -forme). En botanique et zoologie, se dit d’un organe ayant l’aspect d’une aiguille, d’un aiguillon d’insecte. V. -FORME à ASPECT.

    ► bélon(i,o)- (du gr. belonê, pointe, aiguille) : bélonidé[s] n. m. En zoologie, famille de poissons téléostéens marins, au museau allongé en forme de bec, tels que les aiguilles de mer ou orphies. ♦ béloniforme[s] n. m. (de béloni-, et -forme[s]). En zoologie, ordre de poissons téléostéens, auquel appartient la famille des bélonidés. V. -FORME[S] à ORDRE [1]. ♦ bélonogaster n. m. (de bélono-, et du gr. gastêr, ventre, abdomen). En zoologie, guêpe d’Afrique tropicale (famille des vespidés).

    ► kentr(o)- (gr. kentr(o)-, comme dans kentrophoros, qui porte un aiguillon, de kentron, aiguillon d’un animal, pointe) : kentrophylle n. m. (de kentro-, et -phylle). En botanique, chardon à fleurs jaunes, appartenant à la famille des composacées. V. -PHYLLE à FEUILLE.

    ► raphi(d)- (du gr. raphis, raphidos, aiguille) : raphicère n. m. En zoologie, antilope de petite taille, à cornes pointues, de la famille des bovidés. V. -CÈRE à CORNE. ¶ raphigraphe n. m. Clavier à aiguilles, à l’usage des aveugles, pour le traçage en relief des caractères de l’alphabet. ♦ raphide n. f. En biologie, faisceau de cristaux en forme d’aiguilles très fines que l’on observe dans certaines cellules végétales ou animales.

    ail

    ► all(i)- (du lat. alium ou allium, ail) : allyle n. m. (+ suff. -yle, comme dans éthyle). En chimie organique, radical monovalent de formule C3H5, ainsi appelé parce que ses dérivés furent extraits pour la première fois de l’ail. ♦ alliacé, ée adj. (de allium). Se dit de ce qui tient de l’ail, en a le goût, l’odeur. ¶ alliaria ou alliaire n. m. En botanique, plante herbacée bisannuelle, à fleurs blanches, dégageant une odeur d’ail. ¶ allicine n. f. En chimie organique, principe antibactérien de l’ail.

    aile

    ► al(i)- (lat. al(i)-, comme dans aliger, ailé, qui a des ailes, de ala, aile) : alaire adj. (du lat. ala). Qui a trait aux ailes (oiseaux, ou avions) ; en forme d’aile. ♦ alifère adj. Qui porte des ailes, en parlant d’un insecte. V. FÈRE à PORTER [1]. ¶ aliforme adj. (de ali-, et -forme). En zoologie, qui a la forme d’une aile. V. -FORME à ASPECT.

    ► -penne (du lat. penna, aile, plume. V. PLUME) : angustipenne adj. (de angusti-, et -penne). En zoologie, se dit d’un oiseau pourvu d’ailes étroites. V. ANGUST(I)- à ÉTROIT. ¶ brévipenne adj. En zoologie, se dit d’un oiseau aux ailes courtes. V. BREVI- à COURT. ¶ longipenne[s] adj. ou n. m. En zoologie, se dit d’un oiseau aux longues ailes ; ordre d’oiseaux palmipèdes, aux ailes longues et pointues, vivant en colonies, tels le goéland, le pétrel, la mouette, la sterne. ¶ planipenne n. m. (de plani-, et -penne). En zoologie, insecte dont les ailes transparentes peuvent se déployer horizontalement en forme de toit, lorsqu’il est au repos. V. PLAN(I)- à PLAN.

    ► ptér(o)- ; -ptère ; -ptéryx ; -ptéryg(o)- (gr. pter(o)-, comme dans pterophoitos, qui va avec des ailes, qui vole, de pteron, aile ; -pteros, comme dans makropteros, aux longues ailes, de pteron ; et pterug(o)-, comme dans pterugoeidês, qui ressemble à une aile, du gr. pterux, pterugos, aile, nageoire. V. NAGEOIRE) : ptérodactyle n. m. (de ptéro-, et -dactyle). En paléontologie, reptile fossile volant, sans queue, du jurassique supérieur, dont les doigts étaient reliés à une membrane alaire (ordre des ptérosauriens). V. -DACTYLE à DOIGT. ¶ ptérosaurien n. m. (de ptéro-, et -saurien). En paléontologie, reptile fossile volant, aux ailes membraneuses reliées au corps par un doigt. V. SAUR(O)- à LÉZARD. ♦♦ aptère adj. (de a-, priv., et -ptère ; gr. apteros). En zoologie, se dit d’un insecte dépourvu d’ailes. ¶ diptère adj. ou n. m. (de di-, et -ptère ; gr. dipteros, à deux ailes). En zoologie, insecte n’ayant qu’une paire d’ailes. V. DI- à DEUX. ¶ hyménoptère[s] n. m. pl. (de hyméno-, et -ptère) : V. HYMÉN(O)- à MEMBRANE. ¶ névroptère[s] : V. NERVURE. ¶ tétraptère adj. (de tétra-, et -ptère ; gr. tetrapteros). En zoologie, se dit d’un insecte pourvu de quatre ailes. V. TÉTR(A)- à QUATRE. ♦♦ aptéryx

    n. m. (de a-, priv., et -ptéryx). En zoologie, nom scientifique du kiwi.

    archéoptéryx n. m. En paléontologie, fossile du jurassique supérieur, mi-oiseau, mi-reptile. V. ARCHÉ(O)- à ANCIEN. ♦♦ ptérygote n. m. (gr. pterugôtos, muni d’ailes, de pterux, pterugos). En zoologie, sous-classe d’insectes regroupant tous les insectes ailés. ♦ ptérygoïde adj. (de ptérygo-, et -[o]ïde ; gr. pterugoeidês). Qui a la forme d’une aile ; en anatomie, se dit des apophyses osseuses implantées sur la face inférieure des grandes ailes du sphénoïde. ♦ aptérygote n. m. (avec a, priv.) En zoologie, sous-classe d’insectes primitifs, dépourvus d’ailes.

    ● REM. L’élément -ptérigien est dérivé du même mot grec pterux, pterugos. V. NAGEOIRE.

    aimant

    ► magnét(o)- (du lat. magnes, magnetis, pierre d’aimant) : magnétique adj. (lat. magneticus, d’aimant, de magnes). Qui a les propriétés de l’aimant ; relatif au magnétisme. || magnétiser v. tr. Rendre magnétique en communiquant à un corps les propriétés de l’aimant. SYN. : aimanter. || magnétisme n. m. Ensemble des phénomènes qui concernent les aimants et leurs propriétés ; branche de la physique qui se consacre à l’étude des propriétés des aimants. ♦ magnétomètre n. m. (de magnéto-, et

    -mètre). Appareil de mesure d’un champ magnétique. ¶ magnétométrie n. f. En physique, mesure des champs, des grandeurs magnétiques.

    aimer (toutes acceptions)

    ► -éraste (gr. -erastês, comme dans hipperastês, passionné de chevaux, de erastês, qui aime passionnément ; de erân, aimer) : pédéraste n. m. (de péd[o]-, et -éraste ; gr. paiderastês, où pais a le sens de « jeune garçon », littér. « qui aime les jeunes garçons »). Homme qui a des relations sexuelles avec un enfant (jeune garçon). || pédérastie n. f. (de péd[o]-, et -érastie ; gr. paiderastia). Homosexualité entre un homme et un jeune garçon (ou un adolescent) ; tous rapports homosexuels entre hommes. SYN. : homosexualité. V. PÉD(O)- à ENFANT.

    ► éro- ; érot(o)- (gr. erô-, comme dans erômaneîn, être fou d’amour ; et erôt(o)-, comme dans erôtodidaskalos, qui enseigne l’amour ; de erôs, erôtos, amour, désir sensuel, passion) : érogène adj. (de éro-, et -gène). Se dit d’une partie du corps qui peut être stimulée pour susciter le désir sexuel. V. -GÈNE à ENGENDRER [2].

    ♦♦ érotique adj. (gr. erôtikos, de erôs). Qui a rapport à l’amour, à l’amour sexuel.

    || érotisme n. m. Goût prononcé pour ce qui touche à l’amour, pour ce qui est sexuel ; caractère érotique de quelque chose ou d’une personne. ♦ érotologie n. f. (de éroto-, et -logie). Étude scientifique de ce qui a trait à l’amour physique. V.

    -LOGIE à ÉTUDE || érotologique adj. Qui se rapporte à l’érotologie.

    || érotologue n. Spécialiste d’érotologie. ¶ érotomanie n. f. (de éroto-, et -manie ; adaptation du gr. erôtomania « folie amoureuse »). Obsession d’ordre sexuel ; en psychiatrie, illusion délirante d’être aimé par quelqu’un d’inaccessible.

    || érotomane ou érotomaniaque adj. ou n. Se dit d’un sujet atteint d’érotomanie. V. -MANIE à DÉLIRE.

    ► -lect- (lat. -lectus, comme dans dilectus, part. pass. de diligere, choisir entre plusieurs, aimer d’une affection fondée sur le choix, chérir, dérivé sur legere, lectus, choisir [+ préf. dis-, du lat. dis, qui exprime ici l’idée de distinction, de choix ; cf. gr. legein, choisir. V. CHOIX]) : dilection n. f. (lat. dilectio, -onis, amour, sur dilectus). Dans la religion, amour pur à caractère spirituel (litt.) ─ La dilection du prochain ; amour de Dieu à l’égard de sa créature (litt.) ─ La dilection divine.

    ► phil(o)- ; -phile, -philie ; -philus (gr. phil(o)-, comme dans philosômatos, qui aime son corps, de phileîn, aimer ; et -philos, comme dans khrusophilos, qui aime l’or, de philos, ami) : philanthrope adj. ou n. (gr. philanthrôpos). Se dit d’une personne qui aime l’humanité et cherche de façon désintéressée à améliorer ses conditions de vie.

    philanthropie n. f. (gr. philanthrôpia). Sentiment qui pousse les hommes à aider

    leurs semblables ; activité désintéressée du philanthrope. V. -ANTHROPE à HOMME [1]. ♦ philosophe n. ou adj. (de philo-et -sophe ; du gr. philosophos, par le lat. philosophus). Personne qui aime la sagesse, et surtout qui essaie de conformer sa vie à ses principes ; spécialiste de philosophie ou penseur qui élabore une doctrine philosophique tendant à expliquer le monde. ¶ philosophie n. f. (lat. philosophia, mot gr.) Sagesse de celui qui prend la vie du bon côté, ou qui met ses actes en conformité avec ses pensées ; domaine d’activité du philosophe ; matière d’enseignement au lycée ou à l’université. V. -SOPHE, -SOPHIE à SAGESSE.

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1