La Voleuse d'énergie
Par José De Barros
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La Voleuse d'énergie - José De Barros
La voleuse d’énergie
José De Barros
La voleuse d’énergie
LES ÉDITIONS DU NET
22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2014
ISBN : 978-2-312-02054-9
Élégante et raffinée, Nora administrait, avec beaucoup de satisfaction, son agence de publicité new-yorkaise.
Ses projets professionnels prospéraient à merveille. Mais régulièrement, un lointain passé surgissait dans ses pensées. Les mêmes visions revenaient sans cesse.
Le projet Vilingo serait sans doute son dernier !
L’être humain est complexe et riche en énergie. Cela affectait beaucoup ses relations amoureuses, ainsi que son comportement jusqu’au jour où le phénomène se manifesta et bouleversa son existence.
Première partie
Ce jour-là il faisait beau. La journée commençait bien. Les lumières du soleil pénétraient dans l’appartement à pleine puissance. New York se réveillait à peine. Les travailleurs allaient bientôt croiser les gens de la nuit, qui finissaient leur soirée dans les bars et les discothèques. La ville se réveillait peu à peu.
Nora se prélassait dans son lit et se souvenait de son enfance, des moments passés dans les prairies près de la maison de ses parents, où elle dévalait les champs en s’amusant et en riant, insouciante de la vie. La petite fille s’amusait beaucoup. Quand elle avait 16 ans, elle voyait son existence comme un épanouissement. Elle avait le désir de tout connaître et d’absorber la vie, tels ces rayons lumineux apportés par le soleil, qui lui traversaient le corps. Elle ne se sentait bien que lorsqu’elle imaginait les prochains et longs moments de bonheur. Ce bonheur qu’elle recherchait jour après jour et que ni ses parents, ni son entourage, ne lui apportait. La ferme de ses voisins était située à environ une dizaine de kilomètres et l’absence de Wild lui faisait mal. Elle se mettait à penser et ses idées se mirent à s’emmêler dans son esprit. Elle se construisait des visions de plus en plus étranges. Des visages d’inconnus apparaissaient. Des lieux inédits se dessinaient. Sa tête était emplie d’images. Son crâne parfois, était sur le point d’exploser. Par moment, elle voyait des objets futuristes qui ressemblaient à de grandes charrettes ; elles étaient construites avec du métal pur. Elle voyait des villes monstrueuses et gigantesques, elle qui n’était jamais sortie de son village.
Nora s’imaginait voyager, et rencontrer des personnes de tout âge. Elle apercevait des lieux magnifiques et très luxueux.
Mais sa pensée restait figée sur une image. Il s’agissait d’une femme d’une quarantaine d’années allongée dans une mare de sang, la peau flétrie, inerte, les yeux mi ouverts et la bouche emplie de mousse blanchâtre. Cette vision lui apparaissait régulièrement.
Malgré tout, Nora restait une jeune fille innocente. Elle se voyait allongée dans cette campagne verdâtre et fleurie. Son corps se retrouvait envahi d’une sensation forte. Sa peau se tendait, ses poils se hérissaient, elle avait des frissons dans le dos. Ses yeux commençaient à briller. Cette sensation qui pénétrait tout son intérieur, elle la devinait, elle la connaissait, elle avait déjà aperçu ce phénomène sur les autres mais pas sur elle. Elle se rendait aussitôt compte qu’il s’agissait de joie intense et de bonheur. Ce jour, de l’an 1908, resterait gravé à jamais dans sa mémoire.
Nora prit des céréales au petit déjeuner, dans le salon devant les informations télévisées, avant de quitter son beau fauteuil, pour finalement se diriger vers la salle de bain. L’eau fraîche de la douche lui coulait sur tout le corps. Ce corps ferme et ces muscles dessinés de sportive lui laissaient penser qu’elle était vraiment très heureuse. Un petit rictus lui apparut sur un coin de la bouche. Son miroir reflétait une image qu’elle aimait à regarder, une belle femme de 30 ans, aux beaux et luisants cheveux bruns, la poitrine toujours bien tenue et une peau bien ferme.
Le matin très tôt, elle quittait son appartement luxueux, situé à l’avant dernier étage de la tour UNCLE Sam, sur la 45 ème rue. Elle marchait sur le trottoir devant les magasins encore fermés. Elle faisait ce chemin tous les jours. Elle sentait la fraicheur d’un léger vent sur son visage et se sentait envahie de bonheur. Ses talons aiguilles frappaient le sol à chaque pas. Son tailleur lui allait à ravir. Sa ceinture de grande marque affinait sa taille de guêpe. Elle ne croisait pas beaucoup de personnes à cette heure-là et marchait d’un pas décidé.
Son arrivée à l’agence se faisait toujours remarquer. Alors qu’elle était toujours en avance, les premiers employés présents, la dévisageaient du regard à chaque pas qu’elle faisait. Même les femmes la contemplaient, non seulement pour sa beauté, mais également pour le génie qu’elle dégageait.
– Bonjour madame, vous avez passé un bon
Week-end ? disaient-elles.
Nora disait toujours bonjour à tout le monde d’un signe de tête, accompagné d’un petit sourire. Elle montait ensuite directement au dernier étage. Son bureau faisait près de 65 mètres carré. Il était enjolivé de beaux tableaux. Son agence de publicité était la plus réputée de tout New York.
Elle passait de rudes et longues journées à travailler. Des heures à retoucher des images et gérer des annonces publicitaires. Ses employés n’avaient d’yeux que pour ses idées et ses finitions. Les réunions interminables n’étaient pour elle, malgré tout, que plaisir et satisfaction. Elle en savourait toujours le résultat à l’avance.
Le travail qu’elle fournissait dans la journée lui paraissait facile, mais cela la fatiguait beaucoup. Elle perdait beaucoup d’énergie et se sentait souvent épuisée, peut être dû à sa concentration se disait-elle.
Tous les soirs, elle était vidée mais heureuse du travail accomplie.
Un repas était organisé ce soir là, chez des amis.
Cela allait l’aider à reposer son esprit et à ne plus penser au travail.
– Bonjour Nora, comment allez-vous, entrez donc, comme vous êtes ravissante. Votre beauté met en valeur votre robe, et vos yeux lumineux sont un régal pour le regard.
– Merci Charles, vous êtes toujours aussi charmeur !
Charles RIPERS était le PDG d’une grosse société d’assurance et recevait ses meilleurs amis, pour fêter un contrat juteux qu’il venait de signer avec un gros cabinet d’experts sur le quartier de Manhattan.
Les discussions tournaient toujours autour de l’argent.
Ses amis étaient avocats, notaires, agents immobiliers et assureurs bien sûr. Tous admiraient Charles. Il s’était fait une très bonne réputation sur New York.
Pendant le repas, l’attention de Nora était troublée par le regard incessant d’un homme d’une trentaine d’années. Il passait son temps à la dévisager. Il était vêtu d’un costume aux couleurs fades, qui ne lui allait pas du tout. Il était grand et musclé, malgré l’apparence insignifiante que lui donnaient ses vêtements. Il devait sans doute travailler son sourire charmeur, car il passait son autre temps à se regarder dans les miroirs.
Quant à son épouse à ses côtés, elle donnait l’impression d’avoir acheté ses vêtements dans une brocante. Elle n’avait aucun style. Pour compenser ce défaut, elle envoyait des petits sourires en direction des autres invités et surtout en direction de Charles. Peut-être, pensait elle qu’il pourrait donner de bon conseils d’investissements à son mari.
Soudain l’homme se mit à fixer Nora et lui dit :
– Nora, vous aussi votre entreprise de pub se porte très bien, mais quand est-il point de vue boursier ?
– Vous n’avez jamais pensé à la capitaliser pour plus de rendement et de bénéfices ?
– Oh pardon Nora, Wilson, je m’appelle Wilson, je suis du cabinet d’avocats Neil Wilson and Co.
Il dit cela avec une telle flatterie que Nora fut assez gênée, puis elle répondit.
– Non, heu, oui pourquoi pas, un jour peut-être, si mes connaissances en bourse étaient aussi évoluées que celle que j’ai dans mon métier.
– Vous savez, en tant qu’avocat, je pourrais vous apporter beaucoup de conseils et d’astuces sur le sujet. Je me ferais une joie de vous conseiller à un prix d’amis.
Charles observait l’homme depuis son approche avec Nora. Il comprit soudain la finalité de la discussion de Wilson et s’interposa.
– Wilson, votre assurance que je vous ai conseillée le trimestre dernier, elle vous rapporte bien en ce moment ?
– Oui, Charles, je dois dire que votre concept est énorme, voire visionnaire. Gagner de l’argent sur sa propre personne, je n’aurais jamais cru que cela serait possible. Cumuler une assurance vie avec une assurance décès, il fallait y penser. Et tout cela est fonction de son état de santé.
– Vous voyez Nora, dit Charles, mon concept d’assurance à la personne est unique au monde. Votre beauté mérite largement une telle protection. Passez un jour à mon bureau, nous vous ferons une étude gratuite. Il serait dommage de laisser filer tant d’argent.
Le digestif fut servi dans le grand salon.
Wilson, attendit le moment opportun pour approcher Nora.
– Nora, enfin, je peux vous prendre un peu de votre temps pour moi seul.
Il disait ses phrases avec lenteur, accompagné d’un gros sourire pour la flatter.
Il ne voyait plus les autres convives, seule Nora comptait à ses yeux sur l’instant.
– Vous avez de la chance d’être venue ce soir. Quand Charles promet un devis gratuit à une personne, c’est qu’il est certain que les avantages vont être énormes pour les deux parties. Vous lui avez sans doute tapé dans l’œil. Il est vrai que pareil beauté se protège et se doit d’être bien assurée.
Wilson disait cela en riant, mais il n’en pensait pas moins.
– Votre partenaire doit avoir de la chance, dit-il.
Nora eut tout à coup un frisson dans le dos.
L’approche de Wilson était plutôt bien réussie. Mais elle savait qu’elle ne pouvait penser à