Obtenez ce que vous désirez

Par Bill Marchesin

Une histoire extraordinaire qui vous fera réaliser que vous possédez un potentiel infini qui ne demande qu'à être utilisé pleinement. Vous avez tous ce pouvoir d'utiliser vos talents à bon escient pour changer les choses en ce monde. Rien n'est inutile, chaque chose a sa place et sa signification.L'auteur vous fera découvrir : - La véritable raison d'être- Les 20 clés de l'harmonie- L'extraordinaire puissance de l'attitude- Les 10 qualités à acquérir pour atteindre l'excellence

• Langue: Français
• Éditeur: Béliveau
• Date de sortie: 22 janv. 2014
• ISBN: 9782890926059

Aperçu du livre

d’amour !

INTRODUCTION

« Je suis riche ! » s’écria le jeune homme en sortant en trombe du local où il venait de passer une fin de semaine intensive à découvrir les principes pour atteindre sa plus haute expression.

Lui qui était plutôt sceptique, lui qui lisait rarement, voire pratiquement jamais, était conquis et convaincu qu’il obtiendrait finalement ce qu’il désirait. Tout ça grâce à une petite carte postale qui était tombée d’un magazine alors qu’il consultait les manchettes sportives chez le marchand de journaux. On y annonçait un séminaire intensif qui proposait d’apprendre par des moyens concrets à matérialiser ses rêves. Pour la modique somme de 995 $ par personne, on promettait l’atteinte de ses objectifs de vie et une existence passionnante, remplie de réalisations. Le jeune homme avait souri et avait mis distraitement la publicité dans sa poche. « Quels objectifs de vie ? Je ne sais même pas ce que je vais faire ce week-end. Pire, je ne sais même pas ce que je veux vraiment. »

Pour lui, sa vie était une suite monotone de séquences. Se lever, se doucher, déjeuner, prendre le bus jusqu’à l’entrepôt où il bossait, revenir à la maison à l’heure de pointe, souper, regarder les infos du soir et se glisser sous les draps. Même ritournelle chaque jour. Il en était arrivé à la conclusion qu’il était devenu un automate dernier cri.

« Appelez-moi l’humain sans buts », se disait-il intérieurement. « Je pars chaque matin sur une route qui ne me mène nulle part. »

Lui qui croyait être né pour un petit pain et n’avoir aucun contrôle sur sa destinée décida de retirer toutes les économies qu’il possédait en banque, soit 830 $. Il alla ensuite frapper à la porte de son vieux père pour lui emprunter 165 $. Ce dernier lui demanda s’il avait l’intention de s’acheter de la drogue. Il y avait peut-être pensé pour s’évader momentanément de sa vie misérable, mais il opta pour un investissement.

« Non, papa », s’exclama-t-il hypermotivé. « J’investis ! »

L’air soupçonneux, son père, qui frôlait les 80 ans, baissa ses lunettes… « Et dans quoi donc ? »

« Père, j’ai décidé d’investir dans ma personne, dans ma vie, dans mes choix, dans ma destinée ! »

Le vieillard semblait perdu… « Pour faire quoi ? Tu as tout ce qu’il faut ! »

« Justement, souria le fils, j’ai tout ce qu’il faut pour faire mieux et encore plus, et j’ai vraiment besoin de ces 165 $ pour découvrir comment je peux utiliser tout mon potentiel. »

Le père tendit les billets et une nouvelle aventure débuta… En voici les grandes lignes :

1

LA VÉRITABLE RAISON D’ÊTRE

Il avait misé le tout pour le tout, investi toutes ses économies et était le premier arrivé dans la grande salle, assis dans la première rangée, muni d’un stylo bleu et d’un bloc-notes jaune qu’il avait volés dans l’entrepôt de distribution où il faisait le contrôle de l’inventaire. Il fixait le tableau blanc sur lequel on pouvait lire « Bienvenue à tous ! » Sous ces mots d’accueil était inscrit : « Obtenez ce que vous désirez ! » Il regarda sa montre : 8h15. Il restait un bon 45 minutes avant le début du séminaire. À cet instant, un gaillard robuste arborant une barbe de quelques jours prit place auprès de lui.

« Bonjour, je suis Keith Lawrence. Nous sommes les premiers !

— Oui. J’arrive toujours trop tôt, mais c’est une manie. J’ai toujours peur de manquer quelque chose. Je me présente, John Goodman.

— Dis-moi, John, tu as déjà assisté à ce genre de séminaire ?

— Non, c’est la première fois. As-tu lu le dernier livre du Dr Hart, La véritable raison d’être ?

— Non. Je dois t’avouer que je n’aime pas beaucoup la lecture. En fait, je devrais m’y mettre… Je lis les mauvaises nouvelles des journaux et les inscriptions derrière les boîtes de céréales, mais ce n’est pas très édifiant.

— Tu as le sens de l’humour… c’est une belle qualité.

— Tiens, je crois que je viens d’apercevoir le Dr Hart en arrière-scène.

— Le grand type bronzé ?

— Oui, oui, il paraît qu’il vit sur une petite île privée… il peut bien avoir un beau teint.

— Ouais ! un beau teint de vie ! À 995 $ par personne, tu posséderais sûrement ton île toi aussi, Keith ! Cet argent, c’est toutes mes économies. Alors, il faut que j’obtienne des résultats car, à vrai dire, je ne sais pas ce que je vais devenir.

— T’inquiète pas, je fais confiance au Dr Hart, c’est l’un des plus grands spécialistes dans le changement personnel. Cinq best-sellers mondiaux, une émission de télé, j’ai même entendu dire qu’il réussissait à remplir des stades de plus de 20 000 personnes ! »

Il était presque 9 heures et la salle était pleine à craquer. Il devait y avoir au moins 500 personnes. Les lumières se tamisèrent et un écran de projection géant descendit tranquillement du plafond. La toile blanche s’anima et on y vit une personne qui courait rapidement. Elle semblait poursuivie. On y voyait toutes sortes de gens qui lui criaient des choses inaudibles. Puis les mots devinrent plus clairs et retentirent dans les hautparleurs de l’amphithéâtre… « Tu ne seras pas capable », « C’est impossible », « C’est ridicule », « Tu es trop vieux », « Tu es trop jeune », etc. Des phrases que John avait entendues à plusieurs reprises depuis son enfance.

Puis le coureur s’arrêta brusquement. Il se trouvait face à un mur de briques. Il leva les yeux, mais le mur était trop haut pour passer par-dessus. Il aperçut un trou et s’y glissa. Les gens qui poursuivaient le coureur se virent bernés ; impossible de le rattraper. Dans le bas de l’écran on pouvait lire : Vous aussi, vous pouvez faire les bons choix ! C’est à cet instant précis que le Dr Hart fit son entrée sous les applaudissements des participants.

Il y eut un court silence. Le Dr Hart semblait ému. Il s’adressa à l’auditoire.

« Merci. Je suis touché de voir combien vous croyez encore que la VIE est une chose formidable et qu’il est important d’ÊTRE. Vous êtes tous — moi également — en relation, connectés les uns aux autres par l’énergie du Créateur. Ce dernier a prévu une mission bien particulière pour chacun d’entre vous.

« Vous possédez un potentiel infini qui ne demande qu’à être utilisé pleinement. Vous avez tous ce pouvoir d’utiliser vos talents à bon escient pour changer les choses en ce bas monde. Rien n’est inutile, chaque chose a sa place et sa signification. Vous êtes responsables de votre vie, de vos choix et de votre destinée. »

« Personne ne peut dicter vos actes sans votre propre consentement. Personne ne détient le contrôle sur votre vie sans votre approbation. Vous êtes l’unique maître des lieux. Vous pouvez vous débarrasser de tout ce qui vous ralentit, de tous les commentaires défavorables à votre égard, de toutes vos convictions, etc. Vous pouvez vous en libérer simplement en utilisant la force du doute.

« Oui, celui qui croit avoir raison vit dans le doute… il craint que quelqu’un, quelque part, lui dise le contraire ou fasse le contraire de ses prédictions. Voyez-vous, si quelqu’un vous dit que vous êtes trop jeune pour réussir, invoquez la force du doute. Dites-le bien fort à votre interlocuteur : J’invoque immédiatement la force du doute ! Attendez