Comment se sortir de la marde

Par Bill Marchesin

Vous dépensez l’argent que vous n’avez pas, vous avez un emploi de merde, votre chum ou votre blonde a fiché le camp avec votre meilleur(e) ami(e), vous vivez encore chez vos parents à 40 ans, vous avez fait faillite, vous n’avez pas payé vos impôts. Pire encore, tous ces énoncés s’appliquent à vous… Vous êtes vraiment dans la « marde » ! Je vous livre ici les découvertes et expérimentations qui m’ont permis de me bâtir une vie de liberté. Une vie où je choisis tous les jours ce que je veux faire, avec qui je veux le faire, tout en sachant pourquoi je veux le faire.

• Langue: Français
• Éditeur: Béliveau
• Date de sortie: 9 oct. 2013
• ISBN: 9782890926240

Aperçu du livre

pas !

1.

Je me rappellerai toujours cette phrase que j’avais lue, griffonnée sur le dossier d’un siège du bus dans lequel je prenais place pour me rendre à l’université : « La défaite est une condition temporaire. Abandonner est ce qui la rend permanente ! » Cette réflexion de Marilyn Vos Savant était tombée à point, c’est le moins qu’on puisse dire. À cette époque, mes affaires ne se portaient pas au beau fixe. Ma conjointe m’avait quitté, je n’avais pratiquement plus de meubles et, comble de malheur, je n’avais pas d’emploi. Bref, j’étais dans la « marde » !

Avez-vous remarqué que, lorsque vous êtes bien branché aux événements et aux situations qui vous entourent, l’univers vous envoie des messages pour vous guider, pour renforcer vos décisions, pour éliminer vos doutes ou carrément pour vous faire prendre un nouveau chemin, une nouvelle direction plus profitable pour vous ? Chaque nouvelle route contient un nouveau paysage, de nouvelles personnes, de nouveaux apprentissages, de nouvelles victoires. Il ne faut pas toujours voir les détours comme étant quelque chose qui rallonge votre chemin ; bien souvent, ce sont des raccourcis déguisés vers votre réussite future !

Comment auriez-vous réagi si vous aviez cumulé 242 refus ? Saviez-vous que Howard Shultz, le fondateur de Starbucks Coffee, a essuyé ce nombre incroyable de refus alors qu’il tentait de trouver du financement pour son idée d’entreprise ? Avouez que le commun des mortels aurait probablement baissé les bras après la cinquième ou sixième tentative ! Mais lui, non. Je me demande bien ce qu’il a pu se dire rendu à son 240e refus : « La prochaine, ce sera la bonne ! Yes ! » Sérieusement, avouez que l’abandon est la porte de sortie rapide face aux refus et aux déceptions. C’est la solution facile ! Je sais très bien de quoi je parle puisque, lorsque j’ai lancé mon entreprise il y a plus de dix ans, j’ai voulu lancer la serviette bon nombre de fois. Pourtant, je m’accrochais toujours à mon rêve d’être conférencier professionnel, alors que, la première année, je gagnais moins que les gens sur l’aide sociale. Pourtant, en considérant la défaite comme temporaire, j’ai réussi à réaliser l’un de mes rêves les plus chers ! Si vous regardez, à travers l’Histoire, les grands visionnaires de ce monde, vous remarquerez qu’ils ont tous connu des échecs et des humiliations incroyables. Walt Disney avait cumulé plus de 302 refus avant de voir son projet Disneyland prendre vie. Il avait même été congédié d’un poste sous prétexte qu’il manquait d’imagination ! Allez donc comprendre. Albert Einstein a commencé à bien parler à l’âge de 9 ans. Il a été refusé à l’université, ayant raté son examen