La femme DE MES rêves, C'EST MOI
ier, on a dit « OK » pour cette soirée cinéma alors qu’elle ne nous bottait pas. Avant-hier, on a hésité deux heures avant d’enfiler cette minijupe pour finalement la ranger au placard. Et puis, la semaine dernière, on n’a pas osé entrer dans ce bar car on se sentait trop vieille. Si on va plus loin, on notera aussi qu’il y a quinze ans, on n’a pas insisté quant à notre désir de prendre des cours de chant parce que nos parents et la conseillère d’orientation ont estimé que nos études étaient plus importantes que trois vocalises. Le constat est sans appel: entre la femme que l’on est au quotidien et celle que l’on voudrait être, il y a un monde. Non pas qu’il existe une version idéale de nous-même, mais il existe une version libre. Une version qui, quand elle a envie de danser, boire, dire non, monter sur scène, et sortir des plats surgelés plutôt que de se mettre aux fourneaux, s’écoute. Cette version, par extension, est une version plus juste de nous-même, qui n’accuse pas mille détours entre ce qu’elle veut faire et ce qu’elle fait. Mais ce n’est pas tout: elle est qui elle veut être. Et « être » est encore plus profond et puissant que « faire », tandis que ces deux verbes se répondent à merveille: « Si je suis qui
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