Pendant dix-sept ans, elle a régné sur le concours des Miss France. Pour Paris Match, elle explique les vrais raisons de son départ
Elle tourne le dos à une famille pour retrouver la sienne… et multiplie déjà les projets
Interview Caroline Mangez
Paris Match. Ainsi, un matin, on se réveille et, après dix-sept ans à servir Miss France, on se dit “j’arrête” ?
Sylvie Tellier. Cela n’a pas été brutal : on ne part pas sans avoir mûrement réfléchi. Le confinement, la disparition de Jean-Pierre Pernaut, un septième changement de présidence, la conjonction de ces facteurs important m’a amenée à tirer mon propre bilan. J’avais le sentiment d’avoir fait le tour et, surtout, d’avoir atteint mes objectifs. J’estimais qu’il était temps d’écrire une autre page de ma vie de chef d’entreprise, et j’ai foncé.
Sans regrets ?
Sur mon départ, c’est sans regrets, vraiment. Pour le reste, j’en ai quelques-uns. J’ai certainement commis des erreurs de management, qu’on fait toutes quand on est débutantes, peut-être froissé des gens… C’est ainsi, je n’en ai toujours fait qu’à ma tête. Mais j’ai été très gâtée, j’ai eu la chance de travailler avec des gens fantastiques. Une seule chose me peine : qu’on parle davantage de mon départ que de celui de Diane Leyre qui vient de rendre sa couronne. On lui a un peu volé son moment, mais je trouverai le moyen, un jour, de mettre cette fille formidable à l’honneur.
Vous ne vous sentez pas un peu orpheline ?
Je me sens libérée ! Je ne