Il est grand temps de rallumer les étoiles

Par Olivier Coin

« Il est temps de rallumer les étoiles » retrace l'aventure d'un homme d'origine modeste qui, enfant, rêvait de devenir chef d'entreprise. Aujourd'hui il est à la tête du 1er réseau français de franchise en informatique et télécom. L’auteur, ancien chroniqueur radio, adopte un style franc et direct. Il dégomme facilement avec un humour qui décape. On est loin des livres ennuyeux sur la création d’entreprise. Aucunement donneur de leçons, il raconte sa propre histoire ponctuée d’anecdotes, de rencontres et de citations qui font de cet ouvrage un livre prenant que l’on n’arrive pas à lâcher. Il publie ce premier livre comme un message d'espoir à tous les hommes qui ont l'envie de créer ou de reprendre une entreprise. L’auteur fait le parallèle entre création artistique et création d’entreprise et partage ainsi sa passion de l'entreprenariat acquise autour de valeurs humaines et collaboratives. Olivier Coin nous livre le parcours d’une aventure extraordinaire, celle d’un homme qui a cru en ses rêves. Il démystifie l’acte de créer, en saisissant les opportunités au lieu d’attendre en vain l’idée géniale. Il prouve que la création est avant tout une histoire de volonté. C’est la clé de votre réussite sociale, personnelle et professionnelle.

• Langue: Français
• Éditeur: Les Éditions du Net
• Date de sortie: 8 janv. 2014
• ISBN: 9782312026930

Aperçu du livre

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Il est grand temps de rallumer les étoiles

Olivier Coin

Il est grand temps de rallumer les étoiles

LES ÉDITIONS DU NET

22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

© Les Éditions du Net, 2014

ISBN : 978-2-312-02693-0

Remerciements

Je ne remercierai jamais assez Antoine mon associé qui m’a permis de vivre ma plus belle expérience professionnelle.

Je remercie ma Coach Ghislaine avec qui je vis aujourd’hui, qui m’a accompagné dans ma croissance de chef d’entreprise et me donne un équilibre personnel et professionnel.

Et aussi Katia Breda, artiste photographe, qui a accepté d’exposer dans les locaux d’AIRRIA mariant ainsi création d’entreprise et création artistique. Elle est l’auteur des photos du livre.

Et ma fille Camille qui me fait comprendre le sens de la vie.

Sommaire

Remerciements

Sommaire

Préambule

Introduction

1°) Prequel

Donner un sens à sa vie

Radio Mégalo, le début de l’histoire

Monsieur Chevrotin, l’actionnaire

La création d’AIRRIA, rencontre avec Antoine

Les génies sont ceux qui osent

Monsieur André Meyer, l’autodidacte

La théorie du Puma

Savoir féliciter et savoir accueillir

Complexe d’imposture

Voir la création d’entreprise comme une création artistique

Madame Fioraso et la gestion d’une association

Le salarié ingérable devenu entrepreneur

2°) Naissance et vie d’un réseau d’entrepreneurs

Lettre des dirigeants et valeurs d’AIRRIA

L’épreuve du jury professionnel

Pourquoi la marque AIRRIA

A quel âge est-on vieux ?

Le Franchiseur et les franchisés

La convergence d’intérêts

Mon coaching, tel le discours d’un roi

Peter Druker

Le management participatif, base d’AIRRIA

Elevator Pitch, On est tous numéro 1 quelque part…

Le séminaire

Le comité consultatif

3°) La vie d’un chef d’entreprise

Seul dieu est au-dessus (et encore…)

Madame PEREZ, la banquière

Commencer avec 100 000 euros

Maître Pasquier, l’avocat cultivé

Rémunération des dirigeants créateurs

Forces des énergies gagnantes

Peut-on devenir stratège ?

Monsieur Bonnefoy, l’assureur élégant

200 Km/h et Burn Out

Logique et émotion, les entretiens d’embauche

Monsieur de Metz de Nerim, le conquérant

Créateurs d’entreprises et créateurs d’emplois

Rôle social des entreprises

Autoriser les erreurs

4°) Environnement économique

La Presse et les journalistes

Je déteste la standardisation, la norme

La Médecine du travail

Rencontre avec Eva Joly dans le TGV

Madame Fleur Pellerin, l’Enarque

L’administration

France Italie et l’administration

Cap ou pas cap, de faire le choc de simplification ?

Les français et la flagellation

5°) Bonus

Le sport ça rend modeste

Madame Dolphine, la blonde écolo…

Apologie du Zeugma

Egocentrisme Altruisme

Madame Raymonde, la Cégétiste

Préambule

En France depuis Descartes, mathématicien et philosophe inventeur du discours de la méthode, l’éducation nationale part de la théorie et confirme par l’exemple.

Ce n’est pas étonnant qu’en France on soit le pays qui porte le plus de prix récompensant les mathématiciens. Le problème c’est qu’il faudrait se coltiner toute la théorie dans de gros manuels pénibles à lire avant de passer aux exemples vivants. Dans la plupart des autres pays, on part des aperçus de la vie, puis on en tire une règle générale.

Je laisse donc aux autres, le soin d’émettre des théories et je passe directement aux exemples. Je vous présente mes propres exemples, qui peut-être ne sont pas tous significatifs, mais ce sont les miens. Je ne veux surtout pas faire un cours magistral et encore moins donner de leçons.

Je souhaite simplement apporter mon expérience à ceux qui souhaiteraient se lancer dans la création ou la reprise d’entreprise, bref partager mon histoire avec d’actuels ou futurs entrepreneurs.

Dans notre monde, la seule aventure urbaine est la création d’entreprise, choisir de créer sa société est un choix de vie, une décision souvent difficile à prendre mais qui engendre tellement de satisfactions. Je suis passé de salarié à chef d’entreprise, je ne regrette pas ce choix.

Quand je pense au chemin parcouru depuis la création d’AIRRIA, je me dis que je vis une expérience extraordinaire.

Pourtant je ne suis qu’un homme ordinaire qui a cru en ses rêves. La création d’entreprise, c’est une création artistique.

La création d’une œuvre avec ses joies, ses peines et surtout beaucoup de moments intenses.

Le titre « Il est grand temps de rallumer les étoiles » est une citation de Guillaume Apollinaire. Ces étoiles ont éclairé mon chemin et donné un sens à ma vie.

Rallumer les étoiles, ou plus simplement rallumer cette petite lueur qui est en vous, ce rêve que vous voulez exaucer, ce désir de vouloir vivre. Grâce à ce livre, j’espère encourager des vocations et prouver que l’aventure est possible.

Introduction

J’avais le choix entre une vie ennuyeuse et pénible ou une vie amusante et passionnante, j’ai choisi la seconde.

J’ai toujours considéré qu’on avait le choix. Si on ne se plait pas, si on ne s’épanouit pas dans son travail, alors il faut aller voir ailleurs. Je déteste les gens qui se plaignent mais qui ne font rien pour changer ou pire les gens qui se résignent. Je me souviens d’une interview d’un jeune de 22 ans qui disait qu’il était entré à la RATP pour pouvoir partir en retraite à 50 ans. Je trouve horrible d’avoir pour simple ambition de sortir du monde du travail le plus vite possible. Comment peut-on aller au travail le matin en trainant des pieds ? Je n’ai jamais compris.

La plupart des gens ont peur du changement, pourtant c’est une source de motivation.

Chaque soir quand je rentre chez moi, je me pose en me disant : « Que m’est-il arrivé de bien dans la journée ? ». Parfois ce sont des choses importantes : signature d’un contrat, un nouveau franchisé ou un recrutement réussi. Parfois un petit rien : le sourire de ma collaboratrice qui est étonnée que je lui dise que j’aime beaucoup travailler avec elle parce qu’elle est fiable dans son travail. C’est le petit souvenir de la journée qui va faire que l’on va s’endormir apaisé.

J’ai imposé un mode de fonctionnement en réunion managers du lundi matin : chaque manager doit exposer le point positif de la semaine précédente. Pour l’instant c’est toujours le contrat signé. J’espère qu’un jour un de mes managers dira : « j’ai reçu un sourire ».

Dans un monde où l’on ne voit que ce qui va mal, où l’on est pollué en permanence par des informations négatives. Lister les éléments, répertorier les faits positifs remonte le moral et relativise les échecs.

Nous avons réalisé une émission de télé que nous avons appelée AIRRIA TV. Nous avons loué un plateau TV et travaillé avec Christophe Revil, un journaliste professionnel et Frédéric Rocheix, un professionnel de l’événementiel. Les deux nous ont conseillé de faire du positif : que des points positifs et aucune justification. Sans mentir, sans vouloir enjoliver, nous avons listé les points les meilleurs. Le tout a fait une émission de 50 minutes. Les franchisés ont adoré, nous avons aussi diffusé aux salariés, puis aux clients et fournisseurs. C’est un excellent facteur de cohésion et de motivation des troupes. On a toujours tendance à voir ce qui ne va pas et oublier ce qui va bien. Certes le monde est hostile, mais je citerai Pierre Desproges : « il savait lire malgré les techniques de pointe en vigueur à l’Education Nationale ». Je dirai : Il avait réussi à devenir un chef d’entreprise malgré toutes les techniques en vigueur dans l’Administration.

1°) Prequel

DONNER UN SENS À SA VIE

Le neurologue et psychiatre autrichien Viktor Frankl est le créateur de la logothérapie, il explique que pour tout être humain, il y a des motivations primaires qu’il classe en 3 catégories :

La réalisation d’une œuvre,

Le dépassement par une épreuve,

L’amour donné aux autres.

La création d’entreprise colle parfaitement aux deux premières catégories, pour la troisième c’est aussi le cas, car pour vivre 7 heures par jour avec vos collaborateurs, mieux vaut les aimer. Quoi qu’il en soit en créant des emplois vous choisissez vos collaborateurs, sans parler d’amour, il y a au moins, un acte fort, une envie de travailler ensemble. Dans Découvrir un sens à sa vie, Viktor Frankl a écrit « Ce dont l’être humain a besoin est de tendre vers un but valable, de réaliser une mission librement choisie. Il a besoin de se sentir appelé à accomplir quelque chose ».

Vous allez me dire que je tombe dans un angélisme mièvre de psychothérapie de comptoir. Mais quand vous savez que Frankl a perdu toute sa famille dans les camps de concentration et que c’est à la suite cette expérience qu’il a développé son interrogation sur la motivation et l’accomplissement de soi, ça calme et ça inspire le respect.

La quarantaine arrivée par mégarde, je vivais professionnellement un vide existentiel se manifestant par un état d’ennui profond. Salarié d’un grand groupe, je vendais de l’informatique et pour employer l’expression inventée par Pierre Desproges je m’ennuyais au point de faire de la dératisation par les laxatifs, bref je m’ennuyais comme un rat mort. Ça avait au moins le mérite de me laisser beaucoup de temps pour réfléchir. Je décidais de changer mon destin, de prendre ma vie en main.

L’existence prend un sens différent pour chacun. Moi c’était la création d’entreprise, la réalisation d’une œuvre, le dépassement de soi, et aussi je décidais de ne travailler qu’avec des personnes avec qui j’avais envie de travailler. Les trois critères étaient réunis, l’aventure pouvait commencer.

RADIO MÉGALO, LE DÉBUT DE L’HISTOIRE

Il y a toujours un début à l’histoire, pour moi ce sera mon envie de faire de la radio. En préambule, j’avais une passion pour la musique et aussi un besoin de gagner de l’argent pour faire mes études supérieures. Je vis seul avec ma mère qui est secrétaire, mon père est inconnu. Sans faire Les Misérables de Victor Hugo, je prendrai plutôt la phrase de Coluche : « Le plus difficile c’était la fin du mois, surtout les trente derniers jours ». Bref, je devais travailler en faisant mes études, au-delà des mois d’été très institutionnels dans les banques