Imperturbable. Prête à se « réinventer » et à écrire l’acte II de son irrésistible ascension. « J’ai été dépassée par mon histoire. Je reprends le contrôle », dit Anna, 31 ans, bracelet électronique au pied. Les créanciers remboursés, la caution payée, la fausse héritière entend bien capitaliser sur sa vraie popularité. Bien qu’elle n’ait plus le droit de s’adresser à son million d’abonnés sur Instagram, elle annonce un podcast, un job de chroniqueuse, et met en vente ses croquis humoristiques réalisés en prison à 10 000 dollars pièce. Sa devise « Fais semblant et ça finira par arriver » n’a jamais été si près de se réaliser.
À son procès, les aigles de Park Avenue redoutent de passer pour des pigeons
Anna Delvey
« Je ne souhaitais pas partir avec la caisse. J’essayais juste de lever des fonds »
De notre correspondant à New York Olivier O’Mahony
Dès la première poignée de main, Anna nous fixe de ses grands yeux bleus. Commence alors un savant numéro de charme. Elle est, dit-elle, ravie de rencontrer un journaliste français : cela lui rappelle ses folles années parisiennes. « C’était il y