Douglas Kennedy est un sans domicile fixe – grâce à sa réussite et non à cause des aléas de la vie. Outre une superbe maison dans le Maine, il a acquis au fil des années des appartements à New York, Londres, Berlin et Paris. C’est là que nous allons le voir un jour d’avril, dans son pied-à-terre lumineux sis à deux pas du canal Saint-Martin. La première chose qui frappe, quand on entre, c’est une impressionnante collection de whiskies, qui met l’eau à la bouche. , nous précise notre hôte, visiblement connaisseur. À 10 heures du matin, il est hélas un peu tôt pour s’envoyer un verre dans le cornet. Par défaut, on accepte un café – une addiction pour Kennedy, qui en consomme presque autant que l’un de ses héros, Balzac. À propos de l’auteur des on remarque sur une étagère une ancienne machine à écrire de marque Triumph posée à côté d’une carte postale représentant le jeune Balzac – son portrait par Jean Alfred Gérard-Séguin, que l’on trouve au musée dess’exclame Kennedy, Kennedy en sait quelque chose, qui a deux divorces derrière lui. Il nous assure être . Olivier Véran ne lui fera pas faire de dose de rappel.
DOUGLAS KENNEDY ENTRE DEUX RIVES
May 02, 2022
6 minutes
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