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L'Éventreur: Les mystères de Sam Smith
L'Éventreur: Les mystères de Sam Smith
L'Éventreur: Les mystères de Sam Smith
Livre électronique201 pages2 heures

L'Éventreur: Les mystères de Sam Smith

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À propos de ce livre électronique

« J’adore enfreindre les règles » - Cardiff Jack

Quelqu’un passait son temps à assassiner des prostituées et à placer leurs corps couverts de roses dans la baie. La presse le surnommait « Cardiff Jack » mais, pour le reste d’entre nous, c’était un monstre à craindre et à éviter.

En ces temps troublés, j’étais à la recherche de Faye Collister, une prostituée portée disparue. Pourquoi Faye, une jeune femme d’une grande beauté et venant d’un milieu privilégié, faisait-elle le tapin ? Pourquoi s’était-elle volatilisée ? Et quel était son lien avec Cardiff Jack ?

Alors que je cherchais réponse à ces questions, je fis une découverte choquante qui allait influencer le reste de ma vie.

L’Éventreur – l’histoire d’une semaine qui a refaçonné le passé, perturbé le présent et apporté la promesse d’un avenir incertain.

LangueFrançais
Date de sortie2 déc. 2019
ISBN9781071519806
L'Éventreur: Les mystères de Sam Smith
Auteur

Hannah Howe

Hannah Howe is the bestselling author of the Sam Smith Mystery Series (Sam's Song, book one in the series, has reached number one on the amazon.com private detective chart on seven separate occasions and the number one position in Australia). Hannah lives in the picturesque county of Glamorgan with her partner and their two children. She has a university degree and a background in psychology, which she uses as a basis for her novels.Hannah began her writing career at school when her teacher asked her to write the school play. She has been writing ever since. When not writing or researching Hannah enjoys reading, genealogy, music, chess and classic black and white movies. She has a deep knowledge of nineteenth and twentieth century popular culture and is a keen student of the private detective novel and its history.Hannah's books are available in print, as audio books and eBooks from all major retailers: Amazon, Barnes and Noble, Google Play, Kobo, iBooks, etc. For more details please visit https://hannah-howe.comThe Sam Smith Mystery Series in book order:Sam's SongLove and BulletsThe Big ChillRipperThe Hermit of HisaryaSecrets and LiesFamily HonourSins of the FatherSmoke and MirrorsStardustMind GamesDigging in the DirtA Parcel of RoguesBostonThe Devil and Ms DevlinSnow in AugustLooking for Rosanna MeeStormy WeatherDamagedEve’s War: Heroines of SOEOperation ZigzagOperation LocksmithOperation BroadswordOperation TreasureOperation SherlockOperation CameoOperation RoseOperation WatchmakerOperation OverlordOperation Jedburgh (to follow)Operation Butterfly (to follow)Operation Liberty (to follow)The Golden Age of HollywoodTula: A 1920s Novel (to follow)The Olive Tree: A Spanish Civil War SagaRootsBranchesLeavesFruitFlowersThe Ann's War Mystery Series in book order:BetrayalInvasionBlackmailEscapeVictoryStandalone NovelsSaving Grace: A Victorian MysteryColette: A Schoolteacher’s War (to follow)What readers have been saying about the Sam Smith Mystery Series and Hannah Howe..."Hannah Howe is a very talented writer.""A gem of a read.""Sam Smith is the most interesting female sleuth in detective fiction. She leaves all the others standing.""Hannah Howe's writing style reminds you of the Grandmasters of private detective fiction - Dashiell Hammett, Raymond Chandler and Robert B. Parker.""Sam is an endearing character. Her assessments of some of the people she encounters will make you laugh at her wicked mind. At other times, you'll cry at the pain she's suffered.""Sam is the kind of non-assuming heroine that I couldn't help but love.""Sam's Song was a wonderful find and a thoroughly engaging read. The first book in the Sam Smith mystery series, this book starts off as a winner!""Sam is an interesting and very believable character.""Gripping and believable at the same time, very well written.""Sam is a great heroine who challenges stereotypes.""Hannah Howe is a fabulous writer.""I can't wait to read the next in the series!""The Big Chill is light reading, but packs powerful messages.""This series just gets better and better.""What makes this book stand well above the rest of detective thrillers is the attention to the little details that makes everything so real.""Sam is a rounded and very real character.""Howe is an author to watch, able to change the tone from light hearted to more thoughtful, making this an easy and yet very rewarding read. Cracking!""Fabulous book by a fabulous author-I highly recommended this series!""Howe writes her characters with depth and makes them very engaging.""I loved the easy conversational style the author used throughout. Some of the colourful ways that the main character expressed herself actually made me laugh!""I loved Hannah Howe's writing style -- poignant one moment, terrifying the next, funny the next moment. I would be on the edge of my seat praying Sam wouldn't get hurt, and then she'd say a one-liner or think something funny, and I'd chuckle and catch my breath. Love it!""Sam's Song is no lightweight suspense book. Howe deals with drugs, spousal abuse, child abuse, and more. While the topics she writes about are heavy, Howe does a fantastic job of giving the reader the brutal truth while showing us there is still good in life and hope for better days to come."

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    Aperçu du livre

    L'Éventreur - Hannah Howe

    L’ÉVENTREUR

    Hannah Howe

    Goylake Publishing

    Table des matières

    Chapitre premier

    Chapitre deux

    Chapitre trois

    Chapitre quatre

    Chapitre cinq

    Chapitre six

    Chapitre sept

    Chapitre huit

    Chapitre neuf

    Chapitre dix

    Chapitre onze

    Chapitre douze

    Chapitre treize

    Chapitre quatorze

    Chapitre quinze

    Chapitre seize

    Chapitre dix-sept

    Chapitre dix-huit

    Chapitre dix-neuf

    Chapitre vingt

    Chapitre vingt-et-un

    Chapitre vingt-deux

    Chapitre vingt-trois

    Chapitre vingt-quatre

    Chapitre vingt-cinq

    Chapitre vingt-six

    Chapitre vingt-sept

    Chapitre vingt-huit

    Chapitre vingt-neuf

    Chapitre trente

    Chapitre trente-et-un

    Chapitre trente-deux

    Ce livre est une œuvre de fiction. Les noms, personnages, sociétés, organisations, lieux et évènements sont le fruit de l’imagination de l’auteur ou utilisés fictivement. Toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé, des évènements ou des lieux, est fortuite.

    À ma famille, avec amour

    Chapitre premier

    ______________________________________________

    J’étais assise à mon bureau, en train de lire le journal local. Encore une prostituée retrouvée assassinée, la sixième en six mois. L’assassin, surnommé « Cardiff Jack » par la presse, avait un modus operandi précis – il éventrait d’abord ses victimes, puis positionnait leurs corps dans la baie de Cardiff. Il complétait son rituel en recouvrant les cadavres de roses rouges et blanches, peut-être un signe de contrition après un acte d’une telle violence.

    Comme j’en avais l’habitude depuis les débuts de mon agence de détective privé, je découpai l’article de journal et le rangeai dans un classeur. De nombreux articles y jaunissaient à force de ne jamais voir la lumière du jour, même si d’autres contenaient parfois des éléments d’information, des détails qui permettaient d’éclairer une affaire ou une autre.

    Je refermai mon meuble de rangement, caressai Marlowe – le chat de gouttière qui s’était lui-même promu « chat de mon bureau » – puis réfléchis aux dossiers de la semaine à venir. En ce moment, j’étais très demandée : je devais préparer un rapport pour le cabinet d’avocats Fry, Gouldman & Fletcher ; remettre des documents juridiques au nom de Godley & Fenn, un autre cabinet d’avocats ; photographier le lieu et interviewer les témoins d’un accident de la route pour un dossier juridique ; faire des recherches sur le passé d’un amant potentiel, un homme qu’une cliente avait rencontré sur Internet ; et, pour finir, enquêter sur un homme soupçonné de bigamie. J’adorais ma vocation et j’étais heureuse d’avoir une clientèle établie mais, si je continuais à recevoir un tel volume de travail, j’allais devoir embaucher un assistant.

    J’étais en train d’envisager cette possibilité, jonglant avec les implications financières dans ma tête, quand Julie Wilkins, une vieille amie du quartier, entra dans mon bureau. Je levai les yeux et souris.

    — Bonjour, Julie. Comment vas-tu ?

    — Pas trop mal, je crois.

    Elle hésita, puis s’assit sur le siège réservé aux clients.

    Julie, une mère célibataire de trente et des ans, avait une fille adolescente et deux enfants en bas âge. Elle travaillait comme vendeuse à temps partiel et, pour joindre les deux bouts, faisait le trottoir à l’occasion. Elle était atteinte de dyslexie sévère et avait bénéficié d’une éducation assez limitée, aussi me contactait-elle régulièrement depuis cinq ans, parfois juste pour papoter, la plupart du temps pour me demander de l’aider à déchiffrer son courrier officiel. Elle avait à la main une enveloppe en papier kraft, ce qui suggérait une leçon de lecture.

    Elle croisa les jambes, tira sa jupe sur ses genoux, puis bégaya :

    — Tu aurais une minute, Sam ?

    — Bien entendu. Que puis-je faire pour toi ?

    Elle balaya mon bureau du regard : le sol en vinyle que j’avais récemment fait poser, un vase rempli d’œillets sur mon meuble de rangement et Marlowe, roulé en boule et endormi sur mon bureau. Elle finit par croiser mon regard avant de m’adresser un sourire nerveux.

    — Tu es très chic, Sam. Ce gilet et cette jupe fourreau te vont très bien.

    — Merci, répondis-je en souriant à mon tour. Tu es très élégante, toi aussi.

    — Oh, ça, je n’en suis pas sûre, dit-elle modestement, haussant les épaules avant de lisser sa blouse à fleurs et sa jupe à plis. Je les ai cousus moi-même. Je suis loin d’être une gravure de mode ; certainement pas aussi chic que toi.

    — Tu te sous-estimes, comme toujours, Julie.

    Elle haussa de nouveau les épaules et détourna timidement le regard.

    — Tu dis toujours ça.

    — Parce que c’est vrai, raisonnai-je.

    L’air pensif, le regard tombant, Julie baissa les yeux vers ses chaussures éraflées. Puis elle les releva, ses traits se détendirent et les années de souffrance semblèrent s’envoler de son visage ridé par les soucis.

    — Peut-être que je pourrais te coudre quelque chose, suggéra-t-elle.

    — Une jupe ?

    — Oui... Si ça ne te dérange pas, ajouta-t-elle, hésitante.

    — Je porte du trente-six.

    — Si seulement j’avais une silhouette comme la tienne, pouffa Julie.

    — Je suis végétarienne et j’ai un train de vie actif.

    — Je devrais peut-être devenir végétarienne, musa-t-elle, concentrée, les sourcils froncés. Ça ne me dérangerait pas de perdre quelques kilos.

    Julie était mince comme une brindille, mais je ne la repris pas. Elle sortit de sa rêverie et hocha la tête.

    — Alors ce sera une jupe, taille trente-six ; je te la ferai.

    — Super. Et je te paierai.

    — Non. Tu en fais assez pour moi comme ça.

    — Julie, la sermonnai-je, tu m’as sauvé la vie. Je n’en ferai jamais assez pour toi.

    Et ce n’était pas un euphémisme. Récemment, Julie était entrée providentiellement dans mon bureau et m’avait trouvée dans une mare de mon propre sang. Un assassin manqué m’avait tiré une balle dans l’épaule. Heureusement, la blessure ne laisserait pas de séquelles, la coupable avait été identifiée et le rappel de ce moment pénible avait été recouvert par un tout nouveau sol en vinyle. Julie m’avait sauvé la vie, et je lui en serais éternellement redevable.

    — J’ai reçu une autre lettre, maugréa-t-elle en posant l’enveloppe sur mon bureau. De la société de crédit. Je me demandais... Tu pourrais me la lire ?

    — Bien entendu.

    J’ouvris l’enveloppe et commençai à lire la lettre. Son contenu était honteux ; la société de crédit lui facturait des intérêts exorbitants pour un prêt somme toute assez modeste. D’après ce que je pouvais comprendre, elle avait déjà remboursé deux fois son prêt en intérêts et était toujours endettée. Conformément aux clauses du prêt, il lui faudrait des années pour rembourser ce qu’elle devait. Je lâchai la lettre avec dégoût.

    — Es-tu sûre que ce soit bien légal ? demandai-je avant de secouer la tête. Tu devrais t’entretenir avec un avocat.

    — Un gars de la banque alimentaire m’a référée à quelqu’un. C’est apparemment légal, il a dit. Je dois rassembler la somme avant la semaine prochaine, ou ils commenceront à saisir l’électroménager.

    Elle soupira, ses traits se ridant à nouveau.

    — Ce sont les enfants, tu vois... je ne peux pas les divertir sans...

    — Les usuriers... bande de radins, grondai-je en lui rendant la lettre.

    — Je n’aurais jamais dû signer ce contrat, concéda-t-elle. Attends, j’en ai une autre...

    Elle reprit l’enveloppe en papier kraft et en sortit une autre de son grand sac à main en plastique.

    — Celle-ci vient du gouvernement.

    Je la lus, puis soupirai pesamment.

    — Ils suspendent tes avantages fiscaux.

    — Oh... Flûte.

    Elle se mordit la lèvre inférieure. Des larmes jaillirent aux coins de ses yeux. Elle cilla plusieurs fois pour les chasser, en vain.

    — Que vas-tu faire ? demandai-je en sortant un mouchoir d’un de mes tiroirs.

    Elle l’accepta en haussant les épaules et se moucha.

    — Retourner dans la rue le temps qu’il faudra ; ça devrait au moins me permettre de rembourser ce mois-ci.

    Je posai les yeux sur le journal, revoyant dans mon esprit l’article sur Cardiff Jack.

    — Les rues ne sont pas sûres, Julie.

    Elle aboya un rire, comme si elle essayait de prendre la situation à la légère.

    — Cardiff Jack ne s’en prend qu’aux jolies filles... Il ne s’intéresserait pas à moi.

    Bien que Julie ne puisse être qualifiée de beauté fatale, elle se sous-estimait, encore une fois. Mince, de taille moyenne, elle avait des cheveux foncés coupe trois-quarts, grisonnants aux racines et naturellement ondulés. Ses yeux étaient marron et son visage, bien que marqué par une cicatrice au menton, était agréable et séduisant.

    — Julie, tu ne devrais pas te rabaisser autant, répétai-je à nouveau.

    Elle détourna le regard. Après avoir jeté son mouchoir humide dans ma corbeille à papier, elle se plaqua un sourire sur le visage, gigota sur le siège pour retrouver contenance puis, timidement, me regarda dans les yeux.

    — Je suis venue pour une autre raison, admit-elle. Autre que les lettres, je veux dire. C’est mon amie, Faye ; elle a disparu.

    — Une...

    J’étais sur le point de dire « prostituée », mais me ravisai à la dernière seconde.

    — ... fille des rues ?

    Julie observa Marlowe, puis la vue depuis ma fenêtre, derrière mon épaule. Ses yeux tombants laissaient deviner ses pensées, aussi grises que le ciel plombé de mars. Peut-être pensait-elle à ses nuits à faire le tapin et à ses clients potentiels.

    — Faye a plus de classe que moi, répondit-elle. Elle a un mac et tout. Elle travaille plutôt comme escort, mais elle fait parfois le trottoir.

    Elle cilla, rougit un peu, puis soutint mon regard.

    — Tu pourrais poser quelques questions autour de toi ? Je peux te payer, ajouta-t-elle d’une petite voix.

    — Je vais faire ma petite enquête. Et ne t’inquiète pas pour l’argent.

    Je posai mon carnet devant moi et me préparai à prendre quelques notes.

    — Que peux-tu me dire sur Faye ?

    Julie fronça les sourcils, triturant nerveusement l’ourlet de sa jupe.

    — Qu’est-ce que tu veux savoir ?

    — À quoi elle ressemble ?

    — Elle est très jolie, répondit-elle en s’égayant, révélant sa véritable nature, sa belle âme. Faye a des cheveux dorés et naturellement bouclés. Elle est grande, sa silhouette parfaite. Elle voulait devenir mannequin, mais ça n’a pas marché, je ne sais pas trop pourquoi. Quand tu la verras, tu le sauras ; elle sort vraiment du lot.

    — Depuis combien de temps travaille-t-elle comme escort ? demandai-je en notant sa description.

    — Pas très longtemps. En fait, je ne pense pas que son cœur y soit vraiment. Il y a des filles qui disent que sa mère est blindée, donc je ne comprends pas pourquoi elle ne lui demande pas simplement un peu d’argent. Elles se seraient disputées ou un truc comme ça ; ses parents sont divorcés, et elle n’a aucun contact avec son père.

    — Quand as-tu vu Faye pour la dernière fois ?

    — Il y a environ une semaine.

    — Elle s’est déjà absentée une semaine ou plus longtemps ?

    — Pas depuis que je la connais, répondit Julie en secouant la tête.

    — Et j’imagine qu’elle n’a pas parlé de faire un break ou de partir en vacances ?

    — Non. On s’était donné rendez-vous jeudi passé, mais elle n’est pas venue. Je crois qu’il lui est arrivé quelque chose...

    Je tapotai pensivement ma lèvre avec mon stylo. Cardiff Jack jaillit dans mon esprit et, à en croire l’expression troublée de Julie, l’éventreur des temps modernes assombrissait lui aussi ses pensées.

    — La mère de Faye, tu connais son nom ?

    — Nadine. Nadine Collister. Elle a un magasin d’antiquités à Swansea, d’après ce que Faye m’a dit. Elle vit près de Birchgrove, dans une grande baraque.

    — Je vais essayer de retrouver Nadine et lui parler, dis-je en lançant à Julie un sourire optimiste. Peut-être que Faye a décidé de faire profil bas et de passer du temps avec sa mère.

    — Peut-être, répondit Julie d’un air dubitatif.

    Elle se leva, puis se dirigea vers la porte de mon bureau.

    — Merci pour ton aide, Sam. Je t’en suis reconnaissante.

    — Sois prudente, Julie.

    — Je le serai. Encore quelques nuits, puis j’arrêterai définitivement de faire le trottoir.

    Chapitre deux

    ______________________________________________

    Après avoir parcouru le bottin, je trouvai les adresses privée et professionnelle de Nadine Collister. L’après-midi était bien avancé et, étant donné la soixantaine de kilomètres de route, je décidai de lui rendre visite à son domicile.

    J’empruntai la M4 direction Birchgrove, en périphérie de Swansea, la deuxième ville la plus importante du Pays de Galles. La mère de Faye vivait dans un quartier huppé, dans un grand pavillon entouré par des terrains de tennis, un practice de golf et un terrain de jeux. Le toit de la maison était en ardoise grise, ses murs, blanchis à la chaux. Tentaculaire et somptueux, le pavillon était visiblement la demeure d’un millionnaire. Je me demandai pourquoi Faye avait choisi de tourner le dos à ce luxe pour faire le tapin. Songeuse, je posai tour à tour les yeux sur le lierre, cultivé afin de couvrir une section du mur du rez-de-chaussée, les portes menant au patio, les fenêtres blindées et, sur ma gauche, les colonnes sculptées qui soutenaient un passage couvert menant vers

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