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Des cow-boys pour Noël: Cow-boys Online, #1
Des cow-boys pour Noël: Cow-boys Online, #1
Des cow-boys pour Noël: Cow-boys Online, #1
Livre électronique221 pages3 heures

Des cow-boys pour Noël: Cow-boys Online, #1

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À propos de ce livre électronique

Jennifer Jane (JJ) Watson a passé les dix derniers Noëls dans une prison à sécurité maximale. La dernière chose à laquelle elle s’attend est d’obtenir une libération conditionnelle anticipée et un emploi dans un ranch canadien isolé servant des repas à trois cow-boys les plus sexy qu’elle ait jamais rencontrés !

Rafe, Brady et Dan pensaient qu’ils auraient deux ex-détenus masculins pour les aider au ranch. À la place, c’est une femme attirante et très sexy qui arrive.

Dans les régions enneigées du nord de l’Ontario, la compagnie de femmes est rare. C’est une bonne chose que les trois hommes aiment partager...

Ce sont des mâles dominants, sexy comme un péché. Ils remplissent JJ de fantasmes de ménage les plus chauds qu’elle ait jamais eus. Soudain, elle a envie de cow-boys pour Noël et souhaite quelque chose qu’elle sait qu’elle ne pourra jamais avoir... être heureuse pour toujours.

Autres livres en français par Jan Springer: Délices Comestibles, Le Petit Ami Milliardaire, Prise Par Lui, Mise à nue pour lui.

Le Key Club - 1. Ménage  2. Le Ménage De Marley  3. Un joyeux ménage de Noël  4. Le ménage de Sophie 5. Le Ménage de Jewel

LangueFrançais
Date de sortie30 nov. 2019
ISBN9781071515341
Des cow-boys pour Noël: Cow-boys Online, #1

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    Aperçu du livre

    Des cow-boys pour Noël - Jan Springer

    Notes

    Ceci est une œuvre de fiction. Les personnages, les lieux, les situations et les événements présentés dans ce livre sont purement imaginaires et ne ressemblent en rien à une personne réelle, vivante ou décédée, ni à un événement, à un lieu ou à une situation.

    Chapitre un

    Institution Duncane pour femmes, Québec, Canada

    — Ouais, parfait. Merci pour la faveur, Jenna. On apprécie. Elle sera là ce soir.

    Jennifer Jane Watson regardait son agente de libération conditionnelle, Sabrina Heathers qui parlait au téléphone. L’officier observait JJ avec un sourire encourageant et un espoir que JJ ne ressentait pas. En fait, elle n’avait plus aucun espoir depuis le jour où le jury avait annoncé sa culpabilité il y avait plus de dix ans, lors de son dix-huitième anniversaire.

    Peu importait que JJ ait tué son beau-père en légitime défense. Ou qu’elle l’ait tué parce qu’il venait de battre sa mère à mort. Le jury avait décidé qu’elle était coupable de meurtre prémédité parce qu’elle se faisait elle-même justice.

    Ils avaient eu tort de la condamner. Bon sang, des erreurs étaient commises chaque jour dans le système judiciaire et elle devait apprendre à vivre avec ça ou devenir folle.

    — Je viens de confirmer ta présence pour un travail parfait pour toi. Tout le monde est d’accord, alors c’est parti, déclara Sabrina en raccrochant.

    Elle attrapa un bloc de papier et commença à écrire.

    Ouais, comme si JJ voulait un travail. Elle venait tout juste de sortir d’une cellule de prison de six pieds sur huit. La dernière chose qu’elle souhaitait, c’était de se retrouver coincée sur une chaîne de montage minable ou faire un travail de réceptionniste de neuf à cinq. Non, elle voulait sa liberté. Elle voulait faire son propre chemin et faire comme si ces dix dernières années n’avaient jamais eu lieu.

    JJ regarda le bureau encombré de l’agente de libération conditionnelle et fronça les sourcils devant le petit arbre de Noël posé sur le classeur. Il avait l’air morne avec des ornements en plastique et des guirlandes artificielles. Tout comme son agente de libération conditionnelle avait l’air fausse avec ses longs faux cils noirs, ses ongles ultralongs et rouges qui devaient être faux, et ses cheveux blonds décolorés qui retombaient sur son visage pour empêcher ses rides de paraître.

    Non, elle ne voulait plus de cette atmosphère monotone. Elle voulait un vrai sapin naturel, comme ceux qu’ils avaient quand elle était enfant. Elle voulait sentir les pins et le maïs soufflé, accrocher les fragiles ornements en verre et regarder de jolies lumières colorées scintiller aux fenêtres des maisons.

    — Les Services correctionnels participent à de nombreux programmes et beaucoup d'employeurs sont disposés à embaucher des personnes libérées sur parole récemment. Tu as eu de la chance de t’être inscrite au projet pilote Freedom Run afin de pouvoir bénéficier d’une libération conditionnelle anticipée et totale. Heureusement aussi que je connais Jenna personnellement. C’est la propriétaire de Cow-boys Online. Jenna place des personnes du système pénitentiaire dans son entreprise depuis des années. Espérons que ta chance ne t’abandonne pas.

    Oui, ma chance. Ou pas.

    Sabrina fit une pause. Si elle attendait que JJ lui embrasse le cul et lui dise merci, elle pouvait toujours attendre.

    JJ résista à l’envie de présenter son majeur à Sabrina et de lui dire qu’elle ne voulait aucune faveur. Elle voulait sa liberté. Mais elle se tut, comme elle avait été formatée. La dernière chose qu’elle souhaitait, c’était d’être renvoyée derrière les barreaux. Elle digéra le baratin de Sabrina et dès qu’elle en aurait l’occasion, elle se ferait oublier.

    Son agente de libération conditionnelle sourit. JJ faillit s’attendrir pendant une fraction de seconde. Peut-être était-elle sincère ? Peut-être qu’elle se souciait vraiment de ce qui lui était arrivé ? Mais elle réprima cet élan chaleureux. Non, elle ne voulait pas être amie avec qui que ce soit du système judiciaire.

    — Tu travailleras dans un ranch.

    Dans un ranch ? JJ cligna des yeux de surprise. Cela semblait prometteur. Elle aimait les animaux et elle aimait le plein air.

    — Ce n’est pas simplement un ranch d’élevage. Celui-ci s’occupe de bovins biologiques et est situé dans le nord de l’Ontario. Dans une région isolée. Rien que toi, une ancienne arnaqueuse, tes employeurs, du bétail et des milliers d’acres de forêts et de prairies.

    La nature sauvage de l’Ontario ? Elle pourrait disparaître là-bas.

    — Ton esprit libre va adorer.

    Oui en effet. Comment Sabrina la connaissait-elle à ce point ? Bien sûr, elles s’étaient rencontrées au cours des derniers mois pour élaborer un plan. Sabrina ainsi que le psychologue de JJ et les agents de correction avaient dit des choses gentilles à son sujet lors de l’audience de libération conditionnelle. Mais l’optimisme de tout le monde ne faisait qu’irriter JJ.

    — Ce poste vient d’arriver dans le programme Freedom Run. Ils ont besoin d’un assistant pour la vieille cuisinière qui s’occupe aussi du ménage. Tu devras être disponible pour d’autres tâches au fur et à mesure qu’ils te le diront, comme celle de cuisinière lors des sorties avec le bétail.

    Femme de ménage et cuisinière ? Comme si elle s’y connaissait dans ces domaines. Ce genre de travail n’était tellement pas elle.

    — Il n’y a qu’un petit problème, annonça son agente de libération conditionnelle.

    Les lèvres rouges de Sabrina s’affaissèrent et le ventre de JJ se contracta.

    Comme si je n’avais pas assez de problèmes !

    — Comme je l’ai mentionné, le ranch est situé dans une zone très isolée. Donc, la seule façon d’y arriver, c’est par avion privé. J’ai ton horaire de vol ici.

    Elle déchira une feuille de son bloc de papier et la glissa vers JJ pour qu’elle puisse l’examiner.

    JJ ne fit pas un geste. Le mot avion résonnait dans sa tête. Il lui était impossible de monter dans un avion.

    L’inquiétude enfla dans sa poitrine. Soudain, les murs se mirent à vaciller puis à se déplacer autour d’elle. Elle attrapa les bords de sa chaise et s’accrocha quand un vertige l’envahit. Elle avait soudain du mal à respirer. Elle allait suffoquer !

    — Je suis consciente que tu as un problème de claustrophobie, d’anxiété et de crises de panique. J’ai donc demandé une ordonnance pour des médicaments appropriés pour que tu puisses garder ton calme pendant le voyage. Tout ira bien si tu les prends.

    Oh merde. Il est hors de question que je monte dans un avion. Je préfère retourner en prison.

    — Le Moose Ranch est géré par trois hommes de ton âge. Ils ont accepté de t’accueillir pour que tu y travailles. Si les choses se passent bien, ils t’embaucheront. Tu seras payée mensuellement. On fera un bilan toutes les deux, deux fois par semaine, le premier mois, une fois par semaine pendant un autre mois, puis une fois par mois par la suite. Et je pourrais aussi faire des inspections surprises.

    La femme se pencha plus près. Son regard bleu devint intense et son air plus sévère.

    Bien que refusant d’être intimidée par l’agente, JJ frissonna.

    — JJ, je n’ai pas à te dire la chance que tu as de bénéficier d’une libération conditionnelle anticipée avec le programme Freedom Run. Tu ne l’as obtenue qu’en raison d’un problème de surpeuplement et de ta réputation de ne pas créer d’ennuis. Si cet emploi ne fonctionne pas, tu seras renvoyée en prison et je n’ai pas à te dire que ta prochaine chance de sortir ne viendra pas avant ta prochaine audience de libération conditionnelle, et ce ne sera pas pour tout de suite. Comprends-tu ce que je veux dire ?

    — Je comprends, réussit à dire JJ entre deux hoquets frénétiques.

    Une nausée familière de crise de panique lui retournait l’estomac.

    L’officier sourit, apparemment satisfaite d’avoir gâché la journée de JJ en parlant d’un avion.

    — Bien. Je vais appeler la gardienne. Des questions ?

    JJ serra fermement la chaise alors que les murs commençaient à se rapprocher.

    — Ouais, où est la salle de bain la plus proche ? J’ai besoin de vomir.

    L’agente de libération conditionnelle écoutait les bruits de la salle de bains attenante du bureau où JJ s’était précipitée. Elle secoua la tête, déçue. À la mention de prendre l’avion, elle avait lu la panique dans les yeux bruns de JJ. Elle aurait souhaité que les notes qu’elle avait lues par le psychologue de JJ en prison aient été surestimées. Elle espérait naïvement que les problèmes d’anxiété de JJ pourraient être résolus si JJ savait qu’elle sortait de prison. Peut-être s’était-elle trompée ?

    Elle ignorait pourquoi elle avait pris l’initiative de rendre le travail aussi facile que possible pour JJ à l’extérieur. Cela avait aidé que la femme qui dirigeait Cow-boys Online ait un contrat gouvernemental avec le Service correctionnel du Canada. Jenna était une de ses amies depuis le lycée et Sabrina connaissait également les trois hommes qui possédaient le Moose Ranch.

    C’étaient des hommes honnêtes, de bons travailleurs. Elle avait le sentiment qu’ils aimeraient JJ. Elle espérait juste qu’ils ne regrettent pas de l’avoir prise, en particulier avec ses problèmes d’anxiété.

    Un autre bruit retentit dans la salle de bain et dans le bureau de Sabrina. Elle grimaça au son violent. Si la simple mention d’un avion rendait JJ malade, elle se demanda combien de temps JJ resterait là-bas, dans la solitude du nord de l’Ontario.

    * * * * *

    — Avez-vous enfermé le bétail dans la grange ? demanda Brady lorsqu’il entendit Dan et Rafe entrer dans le hall situé à côté du bureau du ranch.

    — Tout est en place. La nuit sera froide. Une tempête de neige arrive. De gros nuages noirs qui viennent du nord, cria Rafe.

    Brady fronça les sourcils. Il leva les yeux de ses registres de comptabilité et jeta un œil par la fenêtre du bureau juste en face de lui. Il était quatre heures et la nuit tombait rapidement. Le soleil avait plongé derrière les pins, répandant partout des ombres noires. De là, il pouvait à peine voir le lac recouvert de glace où l’avion allait atterrir. Le grand lac était gelé depuis deux mois et résisterait sans problème sous le poids de l’avion.

    Ils avaient de la chance cette année. C’était déjà fin novembre et il n’y avait pas beaucoup de neige jusqu’à présent. De toute évidence, cela allait changer. Rafe avait raison. Des nuages sombres se profilaient à l’horizon.

    L’avion amenant leur nouvel employé et leurs provisions avait un peu plus d’une heure de retard et venait du nord. Il espérait qu’il n’avait pas été pris dans la tempête de neige. Il donnait à l’avion cinq minutes encore, puis il téléphonerait par satellite et lancerait une alerte.

    Dan, le plus jeune partenaire de leur entreprise d’élevage, ouvrit soudain la porte du bureau et passa la tête. Un courant d’air froid souffla contre la nuque de Brady, le faisant frissonner. Il allait crier à Dan de fermer la porte avant que toute la chaleur s’échappe quand un mouvement par la fenêtre et dans le ciel attira son attention. Un petit avion rouge traversa la limite des arbres et se dirigea vers le lac.

    — Ils sont là, dit Dan.

    Il partit et Brady entendit le bourdon des moteurs de l’avion.

    Un avion rouge. Cela voulait dire que Kelly était aux commandes. Il aimait bien Kelly. C’était une jolie blonde aux yeux bleus, joyeuse. Elle avait quelques années de moins que lui. Elle travaillait pour North Country Air, une entreprise de vol de brousse située à quelques centaines de kilomètres au nord du Moose Ranch.

    Il avait entendu des rumeurs selon lesquelles elle était plus souvent dans les airs que sur terre. Il lui avait demandé de sortir ensemble plusieurs fois, mais elle avait refusé poliment, prétextant qu’elle ne sortait pas. Il se demanda si elle ressortirait un jour avec quelqu’un. Elle avait perdu son fiancé, un gros fumeur, il y avait quelques années, dans un violent incendie de forêt. Son corps n’avait jamais été retrouvé.

    — Allons les accueillir, dit Brady un peu plus tard.

    Il les rejoignit dans le vestibule et attrapa sa veste. Rafe et Dan grimacèrent et ne bougèrent pas pour remettre leur tenue d’hiver.

    — Allez, passe à autre chose. Kelly va avoir besoin d’aide pour décharger les fournitures et je ne peux pas laisser la motoneige trop longtemps à l’arrêt, demanda Brady en tirant sur son bonnet noir.

    Rafe secoua la tête.

    — Désolé, mais j’ai un cul gelé qui a besoin de se réchauffer.

    — Et mon ventre crie famine, ajouta Dan en ôtant rapidement ses bottes et en regardant Brady du banc. Tu sais que je ne pourrai pas avaler quoi que ce soit si je dois me retrouver en face d’un vieux détenu.

    Rafe intervint.

    — Ouais, vous pouvez remercier Mme Wilson de nous avoir laissé tomber sans préavis.

    — Ce n’était pas sa faute. Elle ne pouvait pas supporter un autre hiver ici, répliqua Brady.

    Il était désolé pour l’ex-détenue de soixante-cinq ans qui travaillait pour eux depuis quelques années. Elle leur avait enfin confié qu’elle ne supporterait plus l’isolement des lieux, sans parler des hivers glacials. Elle était partie subitement la semaine dernière et avait discrètement appelé l’un des pilotes de brousse de North Country Air pour l’aider à quitter le ranch.

    Heureusement, sa sœur, Jenna, avait répondu à son appel à l’aide et envoyé une remplaçante par l’intermédiaire de son entreprise Cow-boys Online.

    Une tape dans le dos de Brady le fit grimacer.

    — En plus, dit Rafe. Tu te réchauffes le cul toute la journée. Nous avons fait ta part du travail dans le froid. Maintenant, c’est à toi de jouer et de prendre l’air.

    — Ouais, peut-être que tu peux demander à Kelly de sortir avec toi encore une fois, dit Dan.

    — Ensuite, elle pourra te rejeter à nouveau, gloussa Rafe.

    Il fit un clin d’œil puis Dan et lui se précipitèrent vers la maison principale.

    L’irritation s’empara de Brady. Il était hors de question qu’il redemande à Kelly de sortir avec lui. Un homme ne pouvait accepter un rejet face à un message haut et fort. Elle n’était pas prête et il n’était pas son genre.

    — Bien. Mais je m’attends à ce que le dîner soit prêt à notre retour ! cria-t-il.

    — Ouais, ouais, répondit Dan.

    Le bourdonnement de l’avion s’était éteint tandis que Brady enfilait ses bottes. Kelly avait probablement déjà atterri et se demandait pourquoi personne n’était là pour l’aider avec ses fournitures et pour accueillir le nouveau venu.

    Il ouvrit la porte du vestibule et haleta lorsque le vent âpre souffla sur son visage. Il frissonna et enfonça son menton profondément dans sa

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