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Livre électronique77 pages1 heure

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À propos de ce livre électronique

James Straley peut bien penser que son existence est maudite, mais elle n’a rien de comparable avec ce qui l’attend sur l’autoroute de la vie. Il est en fuite avec le butin d’un vol de banque loupé. C’est tout ce qu’il possède. Ses acolytes sont morts et sa voiture vient de tomber en panne. Il est à pied, avec l’argent, quand il aperçoit deux voitures impliquées dans un carambolage. Il lui est impossible de sauver les conducteurs, mais il peut se sauver lui-même en s’appropriant l’une des épaves. Manque de chance, il vole la mauvaise bagnole. Après une heure derrière le volant, il commence à développer une urticaire qui dévore sa chair. Aucun médecin ne peut l’aider – seul le propriétaire initial de la voiture en a le pouvoir. Si Straley veut récupérer sa peau, il doit entreprendre un long voyage sur le chemin de la rédemption, un voyage qui s’achèvera au cœur de l’Amérique Centrale.

LangueFrançais
ÉditeurSimon Wood
Date de sortie2 mai 2019
ISBN9780463206485
Pourriture
Auteur

Simon Wood

USA Today bestselling author Simon Wood is a transplant from England who now lives in California. He’s a former competitive race-car driver, a licensed pilot, an endurance cyclist, an animal rescuer, and an occasional PI. He shares his world with his wife, Julie; a longhaired dachshund; and a multitude of cats and chickens. He’s the Anthony Award–winning author of Deceptive Practices, Working Stiffs, Accidents Waiting to Happen, the Aidy Westlake series, and The One That Got Away, which has been optioned for film. Saving Grace is his second novel in the Fleetwood and Sheils series, following Paying the Piper. He also writes horror under the pen name Simon Janus. Curious people can learn more at www.simonwood.net.

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    Aperçu du livre

    Pourriture - Simon Wood

    POURRITURE

    Par Simon WOOD

    Ce livre est une œuvre de fiction. Tous les noms, les personnages, les entreprises, les organisations, les lieux, les événements et les incidents sont le produit de l'imagination de l'auteur ou sont utilisés facétieusement. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou mortes, des événements ou des lieux réels est purement fortuite.

    © 2009/2016 Simon Wood.  Tous droits réservés.

    Édition originale parue aux États-Unis en 2011 sous le titre ROAD RASH aux édition Dark Wood Books.

    À propos de l’auteur:

    Ancien coureur automobile, titulaire d’un brevet de pilote, sauveteur animalier, cycliste d’endurance et détective privé à ses heures, Simon Wood est aussi un auteur accompli avec, à son actif, plus de cent cinquante histoires publiées. Ses romans policiers, qui figurent dans de nombreuses revues et anthologies, lui ont valu la prestigieuse Anthony Award et une nomination à l’occasion des CWA Dagger Awards. En plus du titre, L’évadée, son œuvre comprend les livres suivants : Accidents Waiting to Happen, Paying the Piper, Terminated, Hot Seat, We All Fall Down et The One That Got Away. D’origine anglaise, il vit à présent en Californie avec son épouse Julie. Les curieux peuvent en savoir plus en visitant le site Internet: www.simonwood.net.

    POURRITURE

    James Straley peut bien penser que son existence est maudite, mais elle n’a rien de comparable avec ce qui l’attend sur l’autoroute de la vie. Il est en fuite avec le butin d’un vol de banque loupé. C’est tout ce qu’il possède. Ses acolytes sont morts et sa voiture vient de tomber en panne. Il est à pied, avec l’argent, quand il aperçoit deux voitures impliquées dans un carambolage. Il lui est impossible de sauver les conducteurs, mais il peut se sauver lui-même en s’appropriant l’une des épaves. Manque de chance, il vole la mauvaise bagnole. Après une heure derrière le volant, il commence à développer une urticaire qui dévore sa chair. Aucun médecin ne peut l’aider – seul le propriétaire initial de la voiture en a le pouvoir. Si Straley veut récupérer sa peau, il doit entreprendre un long voyage sur le chemin de la rédemption, un voyage qui s’achèvera au cœur de l’Amérique Centrale.

    Pourriture

    De la route, le bruit aisément reconnaissable du métal froissé et du verre éclaté s’étendait jusqu’au champ voisin.

    Tout le monde a des problèmes de voiture aujourd’hui, pensa Straley.

    Il amorça un jogging. Son propre moyen de transport l’avait laissé en rade à huit kilomètres de là. Il était parvenu à faire rouler l’épave sur un terrain vacant pour l’y laisser mourir. Les problèmes qu’il avait dû affronter aujourd’hui n’étaient pas tous liés à son véhicule. Les membres de son gang étaient tous morts. En toute honnêteté, lui et son équipe avait merdé. Les vols de banque n’étaient jamais faciles à réussir, foutues alarmes silencieuses. Mais bon, il s’était enfui avec le butin.

    Le jogging de Straley se transforma rapidement en simple marche. Le poids de près de quatre cent mille dollars en billets de dénominations diverses qu’il portait sur son dos dans un sac en toile l’exigeait.

    Comment le papier peut-il peser autant ?

    En atteignant l’accotement, le carnage qui s’étalait devant lui le laissa bouche bée. La collision n’avait fait aucun prisonnier. Ça avait été un combat entre les aciers de Détroit, le neuf et le vieux. Une Chevy Caprice fabriquée dans les années soixante-dix avait remporté les honneurs sur son adversaire, une Dodge Caravan d’un modèle récent. La Caravan était une perte totale.  À l’envers, elle perdait de l’huile et de l’eau teintée d’antigel. De la vapeur s’élevait du moteur, et ses pneus crevés tournaient paresseusement, toujours accrochés à leur jante. Quand le mini van avait atterri sur son toit, l’impact avait fait exploser le pare-brise avant et deux des fenêtres latérales. D’autre part, la Caprice arborait un garde-boue déformé, un phare brisé et un pare-chocs tordu. Son moteur tournait de façon irrégulière, mais cela semblait être le résultat d’un mauvais entretien plutôt que la conséquence directe de l'accident. Un entrelacement de fissures créé par l'impact sanglant de la tête du conducteur ornait le pare-brise.

    C’était l’un de ces accidents qui n’auraient jamais dû se produire sur une route droite qui n’offrait aucune distraction et aucun angle mort. Malgré tout, ce genre de choses arrivait fréquemment. Le seul témoin du télescopage était une jeune modèle à la poitrine opulente qui essayait de vendre de la bière légère à partir d’un panneau publicitaire longeant la route. Elle regardait en souriant lascivement.

    Straley se débarrassa de son sac et se sentit immédiatement cent livres plus léger. Si léger en fait qu’il chancela un peu avant de reprendre le contrôle de ses jambes et de se ruer vers la Caravan renversée. Il regarda à l’intérieur du véhicule et découvrit la conductrice toute flasque, retenue par sa ceinture de sécurité avec ses mains reposant contre le plafond. Du sang striait ses cheveux blonds et imbibait le revêtement du toit. Straley n’eut pas besoin de vérifier ses signes vitaux. Le regard vide de cette mère de famille lui racontait tout ce qu’il lui fallait savoir. Il ne pouvait dire avec certitude ce qui avait causé sa mort. Elle était toujours prisonnière de sa ceinture de sécurité et le coussin gonflable avait fait son boulot, mais il n'y avait pas grand-chose qui aurait pu prévenir ce grave traumatisme. Cette conjoncture n’avait rien à lui offrir.

    Il se précipita vers la Caprice et réussit avec difficulté à voir l'intérieur de la voiture. L’extérieur était couvert d’une couche de poussière de route accumulée au fil des mois et l’intérieur était maculé de sang. À travers les vitres crasseuses, il discerna une silhouette affalée le long des sièges avant. Il lui était impossible de voir dans quelle condition se trouvait le conducteur. Straley tira sur la poignée de la porte du chauffeur, mais elle resta obstinément coincée. Il lui fallut ses deux mains et une grande partie de ses forces pour l’ouvrir.

    Ce qu’il trouva à

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