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Club mortel: Une intrigue palpitante
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Club mortel: Une intrigue palpitante
Livre électronique168 pages2 heures

Club mortel: Une intrigue palpitante

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À propos de ce livre électronique

Club de golf, disparition et mystères.

Que veut la belle Muriel, qui débarque dans la vie d’un grand professionnel de golf et d’un menuisier champion d’échecs ? Qu’est devenu son frère Julien, champion prodige de golf, accusé de trafic de drogue et incarcéré dans une prison turque ? Pourquoi Georges, géant simplet, trafiquant d’eau bénite, a-t-il été supprimé ? Et que vient faire dans ce milieu violent Archibald, publicitaire sans histoire, victime et appât du lieutenant de police Vallardeau ? C’est l’histoire d’une vengeance implacable, qui mènera au fond du trou la balle de golf et ceux qui l’ont trahie.Découvrez l’histoire d’une vengeance implacable, qui mènera au fond du trou la balle de golf et ceux qui l’ont trahie…

EXTRAIT

Georges avait trahi. Georges le géant débonnaire, au sourire d’enfant. On avait mis longtemps à en être sûr. Mais trop d’opérations avaient raté au tout dernier moment, trop d’arrestations commises dans le même secteur, et puis il y avait aussi des policiers bavards…
Georges avait été condamné à mort par le milieu, mais on avait laissé à l’homme le choix du lieu de l’exécution. Le garage public souterrain, où Georges garait sa vieille Mercédès, lui avait semblé discret et adéquat.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Journaliste et homme de communication, auteur de plusieurs pièces de théâtre jouées dans des théâtres parisiens, Daniel Bailly associe dans ce roman son goût de l’intrigue et sa passion pour le golf…
LangueFrançais
ÉditeurEx Aequo
Date de sortie20 févr. 2017
ISBN9782359626872
Club mortel: Une intrigue palpitante

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    Aperçu du livre

    Club mortel - Daniel Bailly

    cover.jpg

    Table des matières

    Résumé 3

    Chapitre 1 6

    Chapitre 2 10

    Chapitre 3 14

    Chapitre 4 18

    Chapitre 5 21

    Chapitre 6 23

    Chapitre 7 25

    Chapitre 8 29

    Chapitre 9 33

    Chapitre 10 36

    Chapitre 11 40

    Chapitre 12 43

    Chapitre 13 47

    Chapitre 14 53

    Chapitre 15 57

    Chapitre 16 60

    Chapitre 17 64

    Chapitre 18 67

    Chapitre 19 70

    Chapitre 20 73

    Chapitre 21 74

    Chapitre 22 77

    Chapitre 23 80

    Chapitre 24 82

    Chapitre 25 83

    Chapitre 26 85

    Chapitre 27 88

    Chapitre 28 92

    Chapitre 29 94

    Chapitre 30 97

    Chapitre 31 100

    Résumé

    Que veut la belle Muriel, qui débarque dans la vie d’un grand professionnel de golf et d’un menuisier champion d’échecs ?

    Qu’est devenu son frère Julien, champion prodige de golf, accusé de trafic de drogue et incarcéré dans une prison turque ?

    Pourquoi Georges, géant simplet, trafiquant d’eau bénite, a-t-il été supprimé ?

    Et que vient faire dans ce milieu violent Archibald, publicitaire sans histoire, victime et appât du lieutenant de police Vallardeau ?

    C’est l’histoire d’une vengeance implacable, qui mènera au fond du trou la balle de golf et ceux qui l’ont trahie…

    L’auteur : Journaliste et homme de communication, auteur de plusieurs pièces de théâtre jouées dans des théâtres parisiens,  il associe dans ce roman son goût de l’intrigue et sa passion pour le golf…

    Daniel Bailly

    Club mortel

    policier

    ISBN : 978-2-35962-687-2

    Collection Rouge

    ISSN : 2108-6273

    Dépôt légal février 2015

    © couverture Ex Aequo

    © 2015 Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction intégrale ou partielle, réservés pour tous pays.

    Toute modification interdite.

    Éditions Ex Aequo

    6 rue des Sybilles

    88370 Plombières les bains

    www.editions-exaequo.fr

    Ligne de putt :

    Ligne idéale qui mène la balle de golf au trou

    Et mène le golfeur de l’espoir au bonheur.

    Chapitre 1

    Georges, le jour J

    Le cintre se tendit comme un ressort avant de lâcher brusquement, entraînant une demi-douzaine de vêtements qui disparurent dans l’obscurité de la penderie. L’homme étouffa un juron et retirant violemment sa tête de l’armoire fit choir une autre dizaine de cintres.

    La lumière envahit brusquement la pièce. Il se retourna et contempla sans complaisance sa femme assise dans le lit.

    — Ben, qu’est-ce que tu fais ?

    Par les persiennes de la fenêtre passait la lumière de l’aube naissante.

    — Quelle heure il est ? Six heures quinze ?

    L’homme ne répondit pas, il avait replongé dans la penderie. Un grognement de satisfaction signifia qu’il avait enfin saisi ce qu’il cherchait, une vieille gabardine beige élimée aux manches à la propreté douteuse.

    — Tu vas remettre cette cochonnerie ? Je croyais que tu t’en étais débarrassé ! Et tu es fou, ils annoncent grand beau pour aujourd’hui et 24 degrés !

    Il continua à s’habiller sans répondre et serra la ceinture de l’imper.

    — Tu sors comme ça ? Si tôt ? Sans même te raser ?

    — Je ne voulais pas te réveiller…

    — Eh bien, c’est gagné… Et on peut savoir où tu vas ?

    — Non. Mais je n’en ai pas pour longtemps.

    Il quitta la chambre tandis que sa femme entamait sans conviction ses litanies habituelles. Elle entendit le bruit d’un escabeau qu’on déplie et d’un placard qu’on ferme. Puis le claquement de la porte d’entrée.

    L’homme ne s’était pas habillé de la sorte depuis un an, par un autre jour ensoleillé de printemps. À croire que l’histoire se répétait et que la météo prenait un malin plaisir à lui jouer des tours.

    Il considérait cette tenue comme un vêtement de travail. Les bouchers enfilaient bien leur blouse, les flics leur uniforme, lui enfilait sa gabardine chaque fois qu’il lui fallait effacer quelqu’un. Une tenue suffisamment neutre, dont on pouvait se débarrasser rapidement en cas de pépin pour se transformer et réapparaître en costume. Un vêtement avec des poches pour enfourner le matériel nécessaire.

    Il se mit à marcher rapidement dans la rue et eut chaud au bout de quelques minutes. Pour la plupart des gens, ce serait une belle journée. Pour lui, un sale moment à passer. La fraîcheur procurée par le canon de l’arme sous ses doigts, dans sa poche, n’avait pas résisté longtemps et une moiteur déplaisante le gagnait tout entier.

    Il descendit la rampe d’accès au parking, profitant d’une voiture qui sortait pour passer la barrière. Il avança d’un pas pressé en remontant son col et le conducteur ne lui jeta pas un regard. Il prit ensuite la rampe d’accès au quatrième sous-sol avant de se poster derrière un pilier. Sa tête était vide, il pourrait rester planté des heures si nécessaire, il n’était pas impatient vu la tâche à accomplir.

    Il n’aimait pas la violence. Il n’aimait pas en être témoin, et encore moins acteur. Mais il vivait dans un milieu où certaines règles et la hiérarchie ne se discutaient pas.

    L’homme aurait pu ne pas avoir de nom. Il aurait pu être un autre. Il était dans cette affaire le rouage d’une logique et un rouage n’a pas à avoir de sentiment. Cette mission était tombée sur lui, parce qu’il fallait bien que quelqu’un l’accomplisse, parce qu’il était là ce jour-là, et le refus n’aurait même pas été envisageable.

    Les exécutions n’étaient pourtant pas chose courante, dans ce milieu de la petite et moyenne délinquance. Mais il fallait parfois rappeler que certaines pratiques étaient passibles de la peine de mort. Parmi elles, la balance d’informations à la police.

    Bien sûr, ce n’était pas la première fois, mais on ne s’habitue jamais tout à fait. Surtout quand on connaît sa victime.

    Georges avait trahi. Georges le géant débonnaire, au sourire d’enfant. On avait mis longtemps à en être sûr. Mais trop d’opérations avaient raté au tout dernier moment, trop d’arrestations commises dans le même secteur, et puis il y avait aussi des policiers bavards…

    Georges avait été condamné à mort par le milieu, mais on avait laissé à l’homme le choix du lieu de l’exécution. Le garage public souterrain, où Georges garait sa vieille Mercédès, lui avait semblé discret et adéquat.

    L’homme n’eut pas à attendre longtemps. Georges était un homme d’habitude, et à huit heures il était près de sa voiture. L’homme sortit de derrière le pilier et s’avança. Georges le connaissait bien, et un grand sourire éclaira son visage de brute barbue. Le plaisir simple de voir un ami, sans inquiétude ou suspicion. L’homme tout à l’heure s’était demandé ce qu’il lui dirait, quelque chose de banal comme « Bonjour Georges… » ou « Adieu Georges… ». Mais n’y a que dans les films que l’on perd du temps à expliquer les choses. Il sortit son magnum de sa poche, appuya sur la gâchette et effaça le sourire de Georges. Son sourire et la moitié de son visage.

    La détonation explosa dans le parking et Georges s’écroula derrière sa voiture. Son bras, en tombant, frappa violemment la tôle, comme dans un effort ultime pour se rattraper. L’homme contempla quelques instants le corps à ses pieds, un instant saisi par la soudaineté et l’efficacité de son acte. Il guetta une réaction quelconque dans le garage. Rien ne se produisit. Seules les grosses pales d’un ventilateur, derrière une grille poussiéreuse, troublaient le silence du lieu.

    L’homme avait prévu de charger le corps dans le coffre de la Mercédès et de l’emmener à la campagne, dans un endroit convenu. Georges n’avait pas de famille, et la police mettrait un moment à se préoccuper de son absence. Il fouilla dans les poches de sa victime et se saisit des clés de la voiture.

    C’est alors que les choses se compliquèrent. L’homme n’avait pas bien anticipé la difficulté de charger un corps inerte de cent vingt kilos dans un coffre de voiture. Il n’avait pas non plus prévu qu’il y trouverait un tel bric-à-brac. Le coffre était plein à ras bord de seaux de peinture, de boîtes à outils et de paquets de journaux. Il fourragea furieusement, tenta de ménager un espace suffisant en déplaçant les objets, avant de se décider à les sortir du coffre et à les empiler à côté de la voiture, pestant contre cette perte de temps imprévue. Sous sa gabardine, il avait de plus en plus chaud.

    Il entreprit ensuite de se saisir du lourd cadavre, commençant avec les bras tendus, arc bouté par l’effort. Il le souleva de cinquante centimètres, avant de relâcher le corps. Sa respiration s’accéléra. Bien sûr, il aurait dû demander à Georges de monter dans le coffre, et l’y abattre froidement. Trop tard. Maintenant, le parking s’animait de minute en minute, commençait à gronder de bruits de moteurs et de crissements de pneus. Il craignait à tout moment l’apparition d’un véhicule qui déboulerait au quatrième sous-sol. Il sut qu’il allait devoir s’y prendre autrement, et mettre toute son énergie dans l’opération. Il se mit à genoux pour enlacer le corps du géant, tentant de s’assurer une prise au niveau des omoplates. Plus question de tenir ses distances. Sa tête entra en contact avec celle du mort, et il sentit son front se couvrir de sang poisseux. Dans un corps à corps macabre, et avec l’énergie du désespoir, il parvint à adosser puis à asseoir le macchabée contre le pare-chocs de la Mercédès. Une voiture déboula brusquement dans l’allée, sans qu’il ait le temps se mettre à couvert. Par chance, elle passa en trombe pour aller attaquer la rampe de sortie quelques dizaines de mètres plus loin.

    L’homme tenta de reprendre sa respiration après ce premier effort. Il s’imagina en haltérophile, au moment de soulever la barre : un effort violent, absolu, qui ne pouvait durer que quelques secondes.

    Il s’accroupit face à Georges, un pied de chaque côté des jambes du mort, souffla profondément avant de brusquement l’enlacer. Cette fois son visage se trouva totalement collé à celui qu’il venait de tuer, il ferma les yeux, mais sentit l’odeur fade du sang et fut submergé par sa substance poisseuse. Il poussa de toutes ses forces sur ses cuisses, sentit le corps se soulever enfin. Il parvint à hisser les reins du mort jusqu’à hauteur du coffre, puis dans un dernier spasme désespéré, à le faire basculer en arrière. Il était à ce moment précis collé à sa victime comme il ne l’avait jamais été à une femme, le nez et la bouche plaqués dans une bouillie de chair. Il s’en fallut de peu qu’il ne plonge avec le cadavre dans la malle.

    Il se redressa, hors d’haleine. Des étoiles dansaient devant ses yeux, et il réprima une nausée, qui lui laissa un goût de bile dans la bouche. Il s’adossa à un pilier et ferma les yeux pour récupérer. Au bout de quelques minutes, il se sentit suffisamment remis pour terminer le travail. Il fut alors évident qu’il n’avait pas encore suffisamment déblayé les hardes de la voiture, mais il parvint tant bien que mal à aménager une place suffisante pour que le corps tienne tout entier. Mais il était bizarrement placé et la largeur des épaules du géant empêcha finalement la fermeture du coffre. L’homme trouva un tendeur et bricola une attache.

    Il finit trempé de sueur. Il se mit au volant et eut du mal à insérer la clé de contact. C’est alors qu’il se vit dans le rétroviseur. Une vision hallucinante

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