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Meurtre à Fouras: L'héritière de la presqu'île
Meurtre à Fouras: L'héritière de la presqu'île
Meurtre à Fouras: L'héritière de la presqu'île
Livre électronique221 pages3 heures

Meurtre à Fouras: L'héritière de la presqu'île

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À propos de ce livre électronique

Quel jeu Mary Ann Lavallière a-t-elle réellement à jouer ?
Un jour Mary Ann Lavallière, se fait renverser par une voiture. Le lendemain, sur son lit d’hôpital, elle apprend qu’elle est la riche héritière d’un homme qui a beaucoup compté pour elle. Elle réalise alors qu’elle est peut-être au centre d’une machination diabolique. Quel jeu joue-t-elle vraiment ? Patrick Lorphelin situe son roman sur la presqu’île de Fouras et sur l’île d’Oléron où les autochtones sont souvent divisés sur les enjeux économiques de leur région. Il décrit savamment des personnages, des décors et des sentiments profonds tout en laissant le suspense évoluer jusqu’à la dernière page…
Patrick Lorphelin, comme à son habitude, nous offre un récit des plus palpitants sur la presqu'île de Fouras ! 


À PROPOS DE L'AUTEUR


Patrick Lorphelin est né à Dieppe. En 2006 il sort son premier roman noir, Du sang sur la plage qui connaîtra un succès régional. Sept romans noirs suivront dont le dernier, Le pont des hasards paru en 2016. Il partage sa vie entre la Normandie et la Charente Maritime où se situe souvent l'action de ses thrillers. Patrick Lorphelin s'attache beaucoup plus à la psychologie des personnages qu'à l'intrigue policière proprement dite. Et si les victimes étaient parfois plus coupables que les assassins ...


LangueFrançais
Date de sortie5 nov. 2021
ISBN9791035314798
Meurtre à Fouras: L'héritière de la presqu'île

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    Aperçu du livre

    Meurtre à Fouras - Patrick Lorphelin

    Chapitre I

    Fouras, jeudi 21 Mars, 8 h 45.

    Mary Ann Lavallière ferme la porte de son pavillon, comme chaque matin. Elle a déjà conduit Audrey et John à l’école avec sa vieille voiture mais pour se rendre à son cabinet, elle la laisse à son domicile et préfère effectuer le trajet à pied : seulement cinq cents mètres. Cette balade lui permet de s’aérer un peu l’esprit avant de s’enfermer avec ses patients dans des cabines de soins qui sentent le camphre et d’autres produits de massage. Quand il fait beau et qu’elle a le temps, elle suit le sentier des carrelets près de la plage nord. Elle remplit alors ses poumons de l’air iodé dégagé par la mer qui se brise sur les rochers que surplombent, à intervalles réguliers les baraques des pêcheurs, ces drôles de cabanes sur pilotis. Ils se dressent, tels des miradors surveillant les flots.

    Mais ce matin, elle est préoccupée par l’emploi du temps chargé qu’elle doit assumer. Elle se remet en mémoire son agenda et sait que, dès qu’elle va arriver, elle devra s’occuper de trois patients particulièrement difficiles, trois retraités. Ils ne supportent pas de vieillir et font, d’une légère douleur dans un genou, un bras ou une côte, tout le malheur du monde. Malgré leurs petits soucis de santé, elle conserve son sourire qui leur fait davantage de bien que les lampes chauffantes et les massages.

    Le soleil commence à rayonner à travers les peupliers qui bordent la route d’accès au centre ville.

    Perdue dans ses pensées, elle ne prête pas attention à la Clio grise stationnée sur le bord de la rue Loti. Elle la dépasse et continue son chemin. Elle ne s’aperçoit pas que son conducteur a mis le contact et commence à rouler lentement.

    Mary Ann doit traverser la route, sur le passage protégé situé juste en bas de l’avenue des Deux Ports. Elle attend que deux véhicules arrivés du centre passent, s’apprête à s’engager et voit alors la Clio arriver à sa hauteur. La voiture s’arrête. La femme s’engage. La Clio redémarre et fonce sur elle. Mary Ann tombe face contre terre. La voiture roule sur elle. La femme gît apparemment sans connaissances. La Clio se met à reculer en pivotant pour l’écraser. À ce moment là, Mary Ann reprenant ses esprits, arrive à se retourner pour éviter la roue avant. Du sang commence à couler de sa tête et lui trouble la vue.

    Vendredi soir

    Une pièce toute blanche. Des visages autour d’elle, des silhouettes. Elle ouvre avec beaucoup de peine un œil puis un autre. Elle ressent un mal de tête terrible. Sa jambe droite, elle aussi, lui fait mal. Elle réalise qu’elle ne peut pas la bouger, qu’elle est engoncée dans un plâtre. Elle regarde son bras droit, le poignet est lui aussi bloqué par un bandage.

    — Bonjour Mary Ann.

    La voix de Cédric la rassure. Il saisit sa main valide, la caresse pour lui dire : « Ne t’en fais pas, je suis là »

    — J’ai mal à la tête.

    — Repose-toi. Dors encore un peu.

    — Où suis-je ?

    — À l’hôpital de Rochefort.

    — Depuis quand ?

    — Hier matin. Tu ne te rappelles pas ?

    — Pourquoi Cédric ?

    — Pourquoi tu es là ?

    — Oui !

    — Tu t’es fait renverser par une voiture.

    — Pourquoi ?

    — Je n’en sais rien. Tu as traversé peut-être sans faire attention. La voiture roulait peut-être un peu trop vite.

    — Non ! La voiture, une Clio, je me souviens, m’a percutée volontairement. Elle a même reculé pour m’achever.

    — Repose-toi, ma chérie.

    — Je te promets. Elle m’a foncé dessus. Je me rappelle maintenant très bien. Il faut prévenir la police.

    — Ne te tracasse pas. La gendarmerie est intervenue, a pris toutes les photos, les mesures, les plans, les traces de pneus. Malheureusement, ils n’ont pas retrouvé le chauffard. Il devait sans doute être ivre ou rouler sans permis. Ils m’ont demandé de les appeler dès ton réveil, quelque soit l’heure.

    — Quelle heure est-il ?

    — Dix sept heures.

    — J’ai dormi tout ce temps ?

    — Normal ! Tu as subi deux interventions mais maintenant les toubibs sont optimistes. D’après eux, tu vas t’en tirer juste avec une jambe cassée et une foulure au poignet.

    — Tu veux dire que j’ai de la chance ?

    Il sourit :

    — Dans ton malheur, oui. Ils étaient très réservés jusqu’à ce matin.

    — Il va revenir !

    — Qui ?

    — Celui…ou celle qui a voulu me tuer !

    — Et pourquoi ?

    — Parce qu’il n’a pas réussi à le faire hier matin !

    — Tu m’inquiètes. Tu es sûre que la voiture… une Clio tu m’as dit ?

    — J’en suis pratiquement sûre. Tu sais, je ne m’intéresse pas beaucoup aux voitures. À part l’Austin Cooper, je ne connais pas grand-chose.

    — J’appelle la police. Je demande que tu sois surveillée.

    Cédric se dirige vers la porte entr’ouverte pour la fermer.

    — De toute manière, je ne sors pas d’ici avant que tu sois sous leur protection. Repose-toi, je reste près de toi.

    — Et les enfants ?

    — Ils vont bien, rassure-toi. Ils veulent venir te voir. Je pense qu’ils pourront le faire demain.

    Mary Ann referme les yeux. Elle est encore dans les vapeurs de l’anesthésie.

    Cédric se retire de la chambre. Tout en surveillant le couloir, il se trouve un petit coin dans le couloir réservé, d’après ce qu’il suppose, aux malades qui veulent changer un peu de l’univers fermé de leur chambre, rarement individuelle. Par chance, il se retrouve seul et appelle la gendarmerie de Fouras qui est chargée de l’enquête. Elle n’a pas l’habitude de gérer ce genre de dossier. Il a été transmis à l’OPJ de Rochefort. Néanmoins, le gradé prend note de son appel et lui assure que tout sera fait pour que la sécurité de Mary Ann soit assurée.

    Cédric, en attendant revient dans la chambre. Il veut surveiller les entrées et sorties près de sa femme et surtout ne pas laisser pénétrer ici quelqu’un d’extérieur au service.

    Une heure après, son portable se déclenche. Cédric sort de la chambre et se retrouve dans le petit renfoncement du couloir.

    — Monsieur Lavallière, Cédric Lavallière ?

    — Oui, c’est moi !

    — Inspecteur Malimier, Cyril Malimier de l’OPJ de Rochefort. La gendarmerie m’a averti de votre témoignage.

    — Plutôt celui de ma femme. Elle m’a affirmé que la voiture qui l’a renversée l’a fait sciemment. C’est pourquoi j’ai prévenu la gendarmerie. Si cela s’avère exact, elle n’est pas en sécurité ici, ni nulle part.

    — OK. J’arrive. Si vous pouviez rester auprès d’elle jusque là, je devrais être à l’hôpital d’ici une heure.

    — Je vous attends, je ne bouge pas.

    — Et surtout surveillez les allées et venues.

    — Il n’y a pas trente six personnes ici. Une infirmière et deux aides soignantes. Je me suis déjà renseigné. Elles travaillent de jour et sont là jusqu’à dix neuf heures.

    — De mon côté, j’en informe la direction.

    Cyril Malimier roule sur la quatre voies l’amenant au C.H.U. Bien longtemps qu’il ait eu ici une affaire un peu trouble. Trop habitué aux petits malfaiteurs qui cassent uniquement pour le plaisir, après avoir ingurgité des packs de bière. Trop usé par les bagarres du samedi soir dans le quartier nord. Trop désabusé par des drames de jalousie qui poussent parfois au meurtre ou aux violences extrêmes quand l’alcool s’y met.

    Dès qu’il a été mis au courant de cet accident de circulation, il l’a trouvé bizarre, inhabituel.

    Il a redressé ses épaules larges pour montrer que même après quarante cinq ans, il était capable d’affronter des adversaires de toute envergure. Son visage est déjà marqué par des bagarres, de l’entraînement physique de combat, des traits dignes d’un ancien boxeur mais qui lui rendent un certain charme. Il pénètre dans la chambre 306 du CHU, accompagné de deux hommes en civil.

    Aussitôt il s’approche du lit, montre sa carte à Cédric. Mary Ann dort paisiblement, les bras ouverts pour que les perfusions puissent circuler librement. Son visage lui apparaît blême, sans fard et d’une blancheur accentuée par l’éclairage fluo de la chambre impersonnelle de ce milieu hospitalier.

    — Comment va-t-elle ?

    — Elle s’est éveillée tout à l’heure mais elle s’est rendormie au bout de quelques minutes. Les médecins ont dit qu’elle avait eu beaucoup de chance. Elle s’en sortira avec une jambe cassée et une foulure au poignet. Ce qui m’inquiète c’est pour son boulot, elle est kiné.

    — Monsieur Lavallière, j’ai besoin de tout savoir sur votre épouse, mais pas ici. Nous allons laisser votre épouse avec mes deux collègues.

    Ils sortent de la pièce et Malimier arrive à convaincre l’infirmière de service de lui trouver un bureau ou une pièce libre.

    Au bout du couloir justement, une patiente vient de sortir. Dans la chambre, un lit défait et deux fauteuils de chaque côté. Malimier les rapproche et propose à Cédric d’occuper celui en face du sien.

    — D’abord monsieur Lavallière, une question simple. Connaissez-vous des ennemis à votre épouse ?

    — Non, aucun. Pas à ce que je sache.

    — Vous la connaissez depuis longtemps ?

    — Presque vingt ans.

    — Si ce n’est pas trop indiscret, comment l’avez-vous connue ?

    — C’était à Ilford, dans la banlieue de Londres, en plein hiver. J’effectuais un stage dans la fameuse fabrique de papiers photos, connue dans le monde entier.

    Je venais de réussir une licence de physique chimie et je voulais réaliser une thèse pour défendre, malgré l’arrivée du numérique, les qualités de tirages argentiques. Un peu pour sauver l’entreprise.

    Ce matin là, en voulant déplacer mon bureau, je me fis un déclic au niveau des vertèbres dorsales. Dix minutes plus tard, j’étais allongé sur le parquet et je ne pouvais plus bouger. C’est ce jour là que j’ai vu Mary Ann pour la première fois.

    Cyril Malimier est tenté de lui demander d’écourter son récit mais, après tout, il se dit qu’il a souvent du mal à obtenir des informations. Pour une fois qu’un témoin se sent en confiance et bavard.

    Cédric continue :

    — Elle avait la chance de parler le français aussi bien que l’anglais. Normal quand on a un père français et une mère britannique. D’où son prénom Mary Ann : Sa mère avait voulu qu’elle porte un prénom anglais, son père, un prénom français. Ils avaient trouvé un compromis avec Mary Ann qui rappelait quand même la république paternelle. Elle travaillait comme infirmière dans l’usine et faisait, en plus, des études pour devenir kiné. Dès que je l’ai vue, Je suis tombé sous son charme. C’était, comme elle disait « The love at first sight » traduction littérale : « L’amour au premier regard » ; traduction imagée : « Le coup de foudre »

    Le soir elle me ramena à mon hôtel. Et comme nous n’avions, ni l’un ni l’autre envie de nous quitter, nous avons passé notre première nuit ensemble.

    Quinze jours plus tard, elle resta dans son brouillard, je repartis à Paris. Mais avec l’envie commune de continuer à nous voir.

    L’entreprise fut restructurée. Mary Ann perdit son emploi et en Angleterre le chômage sévissait encore plus qu’en France. Si elle avait une chance de pouvoir continuer dans sa voie, il fallait qu’elle traverse la Manche.

    Après mûres réflexions et conversations téléphoniques, elle décida de venir habiter en France avec moi. Je commençais à bien gagner ma vie, suffisamment pour deux. Nous avons vécu d’abord en région parisienne. Mary Ann passa son diplôme de kinésithérapie et fut aussitôt embauchée dans un cabinet.

    Je trouvais alors une place dans une entreprise à côté de La Rochelle. Déjà lassés de la vie parisienne, nous décidâmes de tenter de la fuir en nous réfugiant au bord de l’Atlantique avec nos deux enfants.

    — Et sa famille anglaise, vous la voyez souvent ?

    — De temps à autre mais il y a le problème de la langue. Ses parents ne parlent pas un seul mot de français et même si je peux converser avec eux, je ne comprends pas toujours ce qu’ils disent, avec leur foutu accent. Il arrive parfois que Mary Ann parte seule les voir là-bas.

    — Et votre couple ?

    — Quoi notre couple ? Vous voulez savoir comment nous vivons ?

    — Pas eu de coups de Trafalgar ?

    — Non, quand nous voyons nos amis se séparer après cinq ou six ans de vie commune, nous pouvons dire que nous sommes arrivés à préserver notre couple, et à donner à nos deux enfants une certaine sérénité. Même si nous nous déplaçons chacun de notre côté, nous nous retrouvons avec plaisir. Il est arrivé que je l’emmène à des stages à l’extérieur. Sa beauté, son charme séduisent les cadres qui nous accompagnent surtout qu’elle se sent à l’aise en toutes circonstances. Son accent plaît.

    — Et vous n’êtes pas jaloux ?

    — Inspecteur, quand vous épousez une jolie femme, vous savez que d’autres hommes peuvent être séduits. Après, tout dépend de la confiance que vous avez. Et avec Mary Ann, j’ai toujours en confiance.

    — Et vous, de votre côté, rien à vous reprocher ?

    — Vous êtes bien indiscret, inspecteur !

    — Effectivement, vous n’êtes pas obligé de répondre. Mais, on ne sait jamais, une aventure qui aurait mal tourné.

    — N’insistez pas. Je n’ai jamais trompé ma femme. À l’heure actuelle, je passe peut-être pour un ringard mais j’aime Mary Ann et je n’ai pas envie d’aller voir ailleurs.

    — Et vous, vous n’avez pas d’ennemis.

    — Non, pas au point de se venger sur ma famille.

    — C’est à dire ?

    — Quand vous travaillez dans le nucléaire et que vous vous affirmez comme un fervent défenseur de cette énergie, vous suscitez des oppositions qui peuvent même dégénérer vers un certain fanatisme. D’un sens comme d’un autre d’ailleurs. L’affaire du Rainbow Warrior, cela vous dit quelque chose. Je me suis même, une fois, sans me vanter opposé à un ministre. Mais dans ce cas, pourquoi en vouloir à mon épouse ?

    — Votre entreprise n’a pas actuellement de gros chantiers en projet.

    — Bien sûr, mais dès qu’il y a un accident nucléaire dans le monde, toute l’opinion est alertée. La France est, à chaque fois partagée à cinquante-cinquante. Entre les partisans du tout éolien, ceux du tout nucléaire, ceux qui veulent revenir à l’époque des chariots et annihiler toute forme de progrès, nous n’avons jamais la certitude qu’un projet même budgétisé et programmé arrive à son terme. Et, en plus nos élus, quels qu’ils soient, ne voient généralement pas plus loin que leur prochaine échéance électorale. Ce dont les gens ne se rendent pas compte c’est du gâchis que cela laisse à chaque fois.

    — Revenons à notre enquête. Vous ne pouvez soupçonner personne en particulier ?

    — Non et Mary Ann non plus, je pense. Elle pourra le confirmer quand elle sera en mesure de répondre à vos questions.

    — Vous avez sur vous une photo récente d’elle.

    — Vous avez de la chance, regardez !

    Cédric sort une pochette de sa veste :

    — J’ai fait tirer avant-hier des photos à partir d’un CD, histoire d’avoir des souvenirs papier.

    Il examine les tirages et en isole un qu’il tend à l’inspecteur :

    — Elle est belle, ma femme, hein ?

    — Très séduisante.

    — Lors de notre première rencontre, j’ai été attiré par ses grands yeux clairs, son petit nez légèrement en trompette et ses cheveux blonds très courts. Elle m’avait fait penser à Jean Seberg, vous connaissez ?

    — Bien sûr. Je suis, à mes heures perdues, un fan des films des années 1970. Jean Seberg était merveilleuse. On se demande encore pourquoi et comment elle s’est suicidée.

    Dans son esprit, l’inspecteur fait aussitôt le rapprochement avec Mary Ann. L’actrice était décédée écrasée, paraît-il, par

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