DERNIÈRES HEURES DE BRUIT ET DE FERVEUR
Fini la campagne en surplomb. À Lens, Strasbourg, Marseille ou Le Havre, le favori des sondages est descendu à portée d’acclamations… et de blâmes. « Ma stratégie, c’est d’aller convaincre nos compatriotes », a justifié celui qui s’est efforcé de réveiller le « front républicain » contre Marine Le Pen. Laquelle a choisi de maintenir son cap : sillonner les petites communes rurales, surfer sur le rejet du président sortant et tranquilliser les électeurs. Pour Paris Match, les écrivains Pierre Adrian et Philibert Humm, coauteurs du « Tour de la France par deux enfants d’aujourd’hui» (éd. Équateurs), sont allés à la rencontre de ces deux camps que tout oppose.
Alerte rouge pour la candidate RN. Jusqu’au 10 avril, Marine Le Pen jouait sur du velours : les sondages étaient prometteurs, tandis qu’Éric Zemmour concentrait toutes les attaques. Mais l’entredeux-tours a vu se succéder les appels à « voter contre l’extrême droite ». Face à cette opération « rediabolisation », la députée du Pas-de-Calais a continué de se poser en championne du pouvoir d’achat. De gommer ses aspérités, aussi. Quitte à édulcorer certaines de ses propositions, comme l’interdiction du voile islamique.
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