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Le cœur battant sous le cimetière de la Colline Creuse
Le cœur battant sous le cimetière de la Colline Creuse
Le cœur battant sous le cimetière de la Colline Creuse
Livre électronique54 pages38 minutes

Le cœur battant sous le cimetière de la Colline Creuse

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À propos de ce livre électronique

La communauté de Corneilleville regorge de légendes et d’histoires d’activités paranormales. L’une de ces légendes concerne le cœur de Wendell Graven qui continue de battre depuis sa tombe dans le Cimetière de la Colline Creuse. Une jeune fille curieuse de quatorze ans, Dee Sullivan, veut découvrir la vérité derrière l’étrange et mystérieux phénomène. Avec son grand frère, Marty, et leurs deux meilleurs amis, Lynn et Adam, ils partent en expédition le soir de l’Halloween afin de découvrir la vérité derrière le cœur battant de la Colline Creuse, et potentiellement fonder leur propre club de détectives, ou Dee-tectives de mystères. 

LangueFrançais
Date de sortie12 nov. 2016
ISBN9781507162248
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    Aperçu du livre

    Le cœur battant sous le cimetière de la Colline Creuse - Leonard D. Hilley II

    Le Club des Dee-tectives de Mystères

    Le cœur battant sous le cimetière de la Colline Creuse

    ––––––––

    Par : Leonard D. Hilley II

    Traduit de l’anglais par Marie Chartier

    Original : Deimosweb Publishing 2014

    Traduction : 2016

    Le cœur battant sous le cimetière de la Colline Creuse

    L’odeur de feuilles brûlées emplissait l’air vif d’automne alors que le voisinage s’empressait de nettoyer leur jardin avant que l’invasion de petits monstres n’envahisse les rues pour ramasser des bonbons. Les souffleurs à feuilles bourdonnaient et les tracteurs à gazon collectaient d’énormes sacs de feuilles déchiquetées et de branches cassées. Alors que certains ratissaient leur gazon, des enfants couraient et sautaient dans d’énormes piles de feuilles, faisant exploser les tas en une pluie de feuilles jaunes, orange et rouges.

    Une brise froide faisait bruire les dernières feuilles couleur pastel dans les grands érables et chênes au fond de l’Allée Lugubre de la communauté de Corneilleville où vivaient les Sullivans. Des feuilles s’envolaient en spirales et retombaient sur le patio, bruissant contre le ciment derrière la maison de brique de deux étages.

    Assis à la table à pique-nique, Dee Sullivan et son frère, Marty, terminaient de sculpter leur citrouille d’Halloween avec leurs voisins Adam Chase et Lynn Johnson. Ils étaient assis chacun à leur extrémité de la table avec le visage de la citrouille tourné vers l’artiste pour que lui seul puisse la voir jusqu’au grand dévoilement.

    Les criquets, abrités sous les épais buissons, donnaient ensemble leur dernier concert avant que le gel des nuits ne mettent fin aux chants de la nature jusqu’au printemps suivant.

    — J’ai de la chair de citrouille partout sur moi, gémit Dee.

    Elle retira des graines et des filaments gluants de son chandail. Ses mains étaient aussi enrobées de pulpe collante et de graines.

    — Tu en as dans les cheveux, dit Adam avec un grand sourire malicieux.

    Il était le plus petit de leur groupe, mais il était tout de même athlétique et musclé. Ses yeux verts avaient une lueur mystérieuse dans la pénombre de fin de journée avec sa casquette de baseball avancée sur sa tête. Il portait un t-shirt blanc, de vieux jeans bleus usés et beaucoup de chair de citrouille que Dee.

    — Ouache, sérieusement? Répondit Dee en secouant ses courts cheveux bruns d’avant en arrière pour tenter de faire tomber la pulpe.

    — Non, il te fait marcher, Dee, dit Lynn en fronçant les sourcils.

    Ses longs cheveux noirs étaient attachés en une queue de cheval tressée. Ses yeux bruns fixèrent momentanément Adam avant de retourner vers Dee.

    — Tu n’as pas de citrouille dans les cheveux. Partout sur tes vêtements, oui. Et ouache.

    La carnation pâle de Lynn et ses yeux foncés lui donnaient l’air d’une poupée de porcelaine avec un mignon petit nez retroussé.

    — Ce qui ne me surprend pas du tout, dit Dee avec le sourire. Ma grosse citrouille était pleine d’entrailles gluantes. Je les ai retirées tellement vite, que j’ai voulu les porter sur moi.

    — Ça ressemble à quelque chose que Freddy Krueger dirait, fit remarquer Adam.

    — Fini! Dit Marty en retournant sa citrouille. Je vais l’appeler Billy Bob.

    Sa citrouille avait de grosses dents carrées et des yeux qui louchaient. Dee, Lynn et Adam

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