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Le secret du shaitan
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Livre électronique234 pages5 heures

Le secret du shaitan

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À propos de ce livre électronique

Le secret du shaitan est un roman d'aventure mélant science-fiction et fantasy avec un bonne dose d'humour noir. C'est un roman très visuel et dynamique comprenant de nombreux dialogues et beaucoup de suspens. 

Rick, notre protagoniste doit sauver l'humanité de l'invasion des djinns avec l'aide d'un groupe de personnages des plus bizarres. Il entreprenda ainsi sa propre odyssée au cours de laquelle il découvra sa propre histoire. 

Dans ce livre, le lecteur découvrira le monde des djinns de l'ancienne mythologie arabe de manière détaillée se mélant à des événements réels et étranges aujourd'hui encore non élucidés par la sciences. 

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie6 sept. 2018
ISBN9781547545063
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    Aperçu du livre

    Le secret du shaitan - Oscar Rodrigo

    Table des matières

    CHAPITRE 1. « Premier contact »

    CHAPITRE 2. L’énigme Rachel

    CHAPITRE 3. Tallulah

    CHAPITRE 4. Les retrouvailles

    CHAPITRE 5. Kulik

    CHAPITRE 6. Le voyage

    CHAPITRE 7. Vol avec turbulences

    CHAPITRE 8. Rick et Rachel

    CHAPITRE 9. La forêt enchantée

    CHAPITRE 10. Rêveries

    CHAPITRE 11. Une belle journée à la campagne

    CHAPITRE 12. L'entrée pour l'autre monde

    CHAPITRE 13. Les Imp

    CHAPITRE 14. Rého

    CHAPITRE 15 . Shaitan contre shaitan

    Tout à coup, le ciel au nord se divisa en deux, toute la partie nord du ciel au-dessus de la forêt semblait couverte de feu. A cet instant il y eut une explosion et un long craquement auquel suivi un bruit comme celui de pierres tombant du ciel, ou de tirs de fusils. La terre trembla".

    Eleveur de rennes du groupe ethnique Toungouses, Toungouska, Russie. 1908.

    ––––––––

    30 juin, 1908, rivière de la Toungouska pierreuse, Toungouska, Sibérie, Russie.

    - Grand-père, Tico, le petit renne qui a une tâche sur la pâte droite, je crois qu’il a quelque chose qui ne va pas. Il a l’air énervé et tous ses amis du groupe sont nerveux aussi, même les filles.  Tu crois qu’ils ont un problème ?

    - Ne t’inquiète pas Sasha, l’hiver est rude cette année et il n’y a pas assez de fourrage pour nourrir tout le monde correctement.  C'est pour ça qu’ils sont inquiets, en plus la saison des amours approche. Nous sommes déjà à la fin de l'hiver. Ne l’oublie pas.

    - Oui Deda[1]. Deda... C’est quoi ce bourdonnement ?

    - Quel bourdonnement, mon chéri ?

    Il était déjà 3 heures de l’après-midi, le ciel était assez sombre. Ils devaient rentrer. Ils avaient pris beaucoup de retard et la température était plus basse que d'habitude. Tous deux, grand-père et petit-fils, ramassèrent les sacs de nourriture et les peaux qu’ils utilisaient pour s’asseoir.  Le petit s’occupa d’éteindre le feu de camp.  Ils étaient déjà prêts pour rentrer à la maison, lorsque non loin de là, le ciel s’illumina. C’était de là que venait le bourdonnement auquel le petit Sasha avait fait allusion. C’était une lumière sublime, presque plus intense que celle du matin, une lumière aveuglante. Sasha s’accrocha avec force à la jambe de son grand-père Mikhail. Au milieu de nulle part, apparut une immense boule de feu d’un bleu blanchâtre.

    Ils étaient tous les deux agenouillés, effrayés. Mikhail ne pensait pas que ça arriverait cette nuit. Instinctivement, il prit son petit-fils bien-aimé dans ses bras pour le protéger.

    Cette chose se divisa en plusieurs petites parties et s’éteignit progressivement. Il n’y eu aucun bruit de choc, mais une sorte d’horrible explosion. On avait jamais rien entendu de similaire dans la silencieuse toundra. Tout retomba ensuite dans un silence plus effrayant encore que le grondement de l’explosion. Rien dans la forêt ne donnait signe de vie. Il n’y avait que la peur, une des forces les plus oppressantes et dévastatrices de l’univers. Grand-père et petit-fils se relevèrent.

    - Aïe, deda, tu me fais mal !

    - Désolé, fiston. Mikhail serrait avec force son petit-fils de sept sans s’en rendre compte.  Il n’avait jamais eu si peur. 

    Quelques minutes plus tard, entouré d’une fumée jaune à l’odeur de putréfaction, comme Mikhail n’en avait jamais senti, il apparut...

    - Oh mon Dieu, oh non...murmura Mikhail.

    - Qu’est-ce que c’est deda ?  Les petits hommes de la Lune, dont parlait oncle Sergei ?

    - Non mon chéri. Si seulement c’était ça, si seulement...

    Il apparut marchant dans leur direction... se rapprochant de plus en plus. Seule se devinait une silhouette sombre. A ce stade, le grand-père, un grand homme et grand éleveur de rennes, avait depuis longtemps uriné et déféqué dans son pantalon. 

    Il les regarda fixement et alors Mikhail le reconnu.

    - C’est le dieu Erlik, dit-il dans un murmure presque imperceptible, il vient pour nous punir... murmura-t-il entre deux sanglots.

    CHAPITRE 1. « Premier contact »

    7h45 du matin. Quelque part dans le métro de New York.

    Un jour de routine de plus dans la vie de Rick. Il prenait le métro comme chaque matin, le train arrive et hop ! Dans le wagon à quelques secondes près. Il avait de la chance, l’atroce migraine de la nuit dernière était passée. Ses migraines étaient devenues de plus en plus fortes ces dernières années. La douleur dans les tempes était insupportable. Ce matin-là il en avait encore quelques restes. Peut-être trop de café, ça n’aidait pas. Mais il était un insatiable buveur de café et ne pouvait pas abandonner l’un de ses rares luxes du jour au lendemain. En plus il en avait vraiment besoin pour se rendre au cabinet de Lexington Ave, où il travaillait comme employé de bureau, un de plus parmi les autres.

    Ce jour-là, le wagon était bondé. Le mélange de parfum bon marché pour femme et la légère odeur de sueur matinale, typique de la course au métro, laissait une sensation douce-amère dans cet environnement insupportable, qui selon Rick, se mariait bien avec ce que l’on pourrait définir comme le moyen de transport le plus utilisé dans la city. Une légère nausée l’envahit ... Je suis peut-être malade, pensait Rick pour lui-même.

    Sshhhhip !

    Que... qu’est-ce que c’était ! Mais... Rick ne comprenait pas, il voyait du coin de l’œil gauche une paire de tâches, une d’un bleu électrique et l’autre rose fuchsia. Quand il essayait de les fixer du regard, elles disparaissaient et réapparaissaient seulement lorsqu’il le déviait. C’était étrange, et même s’il le mettait sur le compte de la douleur encore persistante de la migraine et de cette légère nausée, quelque chose dans son for intérieur activait la sonnette d’alarme et lui disait que c’était autre chose, quelque chose de différent, quelque chose que la plupart des gens ont peur ne serait-ce que d’envisager...

    - Bonjour Tom, salut Ursula... Il entra dans l’office comme tous les jours. Même salutations, mêmes visages. Je suis passé dire bonjour à Juan, le lèche-cul typique que toute entreprise semble rapporter de l’usine. Rick avait élaboré la théorie selon laquelle les lèche-culs étaient apportés avec les meubles de l’entreprise, ils les sortaient de leurs cartons et les posaient là, devant le bureau du chef.

    - Tiens, quand on parle du loup... et encore une fois le ton de reproche indiscutable du professeur de primaire, entendu tant de fois dans la bouche de Mr. Doley, le chef du cabinet d’assurance. Vraiment ? Tu vas encore recommencer ? Comme d’habitude ? pfff... Rick, Rick, Rick..., mais qu’est-ce que je vais faire de toi mon gars ? Depuis combien de temps tu travailles ici ? Trois ans, quatre ans ? Tu ne peux pas arriver en retard une fois par semaine, tu sais ? Il s’agit d’être responsable et d’avoir une équipe dans laquelle ....

    Oh, putain, encore une fois il allait recommencer avec son équipe, un de ses discours favoris. Rick, blasé, fit ce que lui avait recommandé une fois un collègue qui avait quitté le cabinet deux ans auparavant : Baisse la tête, ne le regarde pas dans les yeux et acquiesce même si t’as aucune idée de ce que te raconte le vieux Doley. Il arrêta d’écouter totalement lorsqu’il entendit : Regarde Juan....

    - Salut Ricky, t’as une sale tête, mon p’tit ! T’as passé une mauvaise nuit ? Ou peut-être une trop bonne ?

    Elle, c’était Dana, sans aucun doute la secrétaire la plus sexy de ce côté du Mississippi, comme dirait John Wayne. La nana était tellement belle que s’en était presque absurde. Comment était-il possible que cette fille ne soit pas mannequin ou actrice ou quelque chose dans le genre ? C’était peut-être un peu superficiel, mais Rick était sûr de ne pas être le seul à le penser. Si demain en arrivant au bureau on lui disait que Dana n’était pas là parce qu’elle avait démissionné pour tourner dans une nouvelle version d’Alerte à Malibu, ça l’aurait moins surpris que de la voir ici jour après jour.

    - Ça va, Dana, tout va bien de ce côté du bureau. Je suis sorti avec des amis pour fêter les millions que j’ai gagné au Super Jackpot du Loto. Tu sais, rien de bien transcendant : champagne, grosse fiesta avec les filles de Victoria´s Secret, casino et encore casino au volant de mon Aston Martin. Qu’est-ce que je pouvais faire Dana ? Je suis devenu l’homme le plus riche de Manhattan...Bon ok, le troisième.

    - Ha haha mort de rire... mon petit Rick. Si c’est ta façon de me séduire on est mal barré... lui répondit la déesse avec un petit sourire coquin.

    - Il fallait que j’essaie, chérie. Je croyais que la vie que nous menons, nous les millionnaires, plaisait aux filles comme toi... oups, il réalisa trop tard ce qu’il venait de dire.

    - Quoi ! Comment ça les filles comme moi ?! Espèce de petit c.... ! Ecoute, laisse tomber, petit malin et va faire ce pourquoi tu es venu c’est pour ça qu’on te paye.

    - Oui, Herr Kommandant ! dit Rick, imitant une recrue en état d’ivresse tout en lui adressant un clin d’œil.

    Après quelques minutes Dana lui dit :

    - Je vais peut-être te faire une place dans mon agenda vendredi finalement, mais seulement parce que tu m’as fait rire petit malin. En plus, comme tu es le mec de la photocopieuse, tu as un laissez-passer.

    Rick n’était pas du tout le mec de la photocopieuse, mais son cerveau, perturbé par les courbes de sa collègue se dandinant telle Lauren Bacall dans un film noir, n’arrivait pas à traiter toutes les informations. Il ne manquait plus qu’elle dise : Si vous avez besoin de moi, vous n'avez qu'à siffler. Vous savez siffler, Rick ?

    La journée passa et fut d’une banalité totale. Il était encore sous le choc de la proposition de la bombe Dana. Qu’une fille comme elle envisage ne serait-ce que de dîner avec lui, était digne des « X-files » de Mulder et Scully. Mais ce soir son esprit ou peut-être son cœur, était occupé par une autre jeune femme. Ils ne s’étaient vus que quatre fois, mais il avait l’impression que ses rendez-vous avec Rachel allaient en s’améliorant. C’était une fille un peu étrange, mais ce regard qu’elle avait et qui semblait vouloir dire quelque chose que sa bouche n’avait pas l’air de réussir à retranscrire en paroles, était assez perturbant... et plutôt sexy. « L’énigme Rachel ». Comprendre ce qu’il y avait derrière ce visage à la fois sage et innocent, l’empêchait de dormir... enfin ça et le fait que la fille n’était pas mal du tout, bien sûr.

    Arrivé à son appartement, il enleva ses chaussures, il s’assit, ou plutôt s’effondra sur le canapé et bu cette bière fraîche qui l’avait attendue toute la journée, comme une femme attend son mari derrière la porte après une soirée entre potes. Il se jeta sur les restes de pizza margarita de la veille et s’endormir en bavant en quelques minutes.

    Soudain, quelque chose le réveilla en sursaut.

    Un coup sec..., comme une porte qui claque. Il se leva d’un bond et regarda de tous côtés, la respiration haletante. Il était sûr que c’était un bruit sec de bois contre du bois... la porte d’entrée... il y avait quelqu’un dans l’appartement, là dans l’obscurité totale, avec lui. Zzzz, une mouche distraite tournait au-dessus de sa tête encore et encore, comme un hélicoptère en mission de reconnaissance à la recherche des survivants d’un naufrage qui se seraient accrochés à son nez.

    Son cœur battait à cent à l’heure et il commençait à transpirer copieusement. Il était nerveux et avait peur.

    Il écrasa la mouche répugnante dans un geste réflexe plus digne d’un rapace que d’un être humain.

    Il regarda un instant l’insecte branlant dans sa paume.

    - C’est... du bleu ? Les mouches ont du sang bleu ? C’est pas censé être rouge ? ou ça dépend de l’espèce ? dit-il à voix haute pour lui-même.

    Il se débarrassa de l’insecte en se nettoyant la main sur son pantalon et continua à fouiner dans l’obscurité de son petit salon. Rien... pas même un bruit. Pas de mouvements derrière les rideaux, rien de typique des films de meurtres. Oh putain, sa poitrine faillit exploser, Il y avait quelqu’un là-bas, quelqu’un ou quelque chose !

    - Salut petit malin... Alors c’est ça que tu fais quand tu rentres dans ton, comment appeler ça, trou à rats ? Tu t’amuses à chasser des mouches ?

    - Da..., Da..., Dana ! Comment t’es rentrée ici ? Qu’est-ce qu’il se passe, tout va bien ?

    - Oui Ricky, je vais merveilleusement bien. Je te dirais pas comment je suis rentrée, c’est juste un vieux truc que j’ai appris dans mon quartier quand j’étais adolescente. Tu pensais quand même pas que j’ai été une petite fille raffinée dès ma naissance, pas vrai ?

    Rick ne pouvait pas croire que son fantasme par excellence était en train d’envahir son intimité au beau milieu de la nuit. Il était quelle heure, trois ou quatre heures du matin ?

    - Trois heures et demi, jeune homme, dit Dana devinant les pensées du garçon. L’heure où tout peut arriver... l’heure fatale.

    Le cœur de Rick battait à 100 à l’heure, il en faisait presque de la tachycardie.

    - Tu n’es pas content de me voir ? Tu m’offres pas quelque chose à boire ? demanda Dana, en faisant une moue avec sa lèvre inférieure.

    - Euh... si, si, bien sûr. Je te sors tout de suite une bière.

    - Une bière... comme c’est romantique ! commenta Dana secouant la tête de gauche à droite. J’ai décidé d’avancer notre rendez-vous. C’était nécessaire.

    - Nécessaire ? Tiens ta bière, je suis désolé, je n’ai pas de muscat, je sais que tu aimes bien.

    - J’avais envie de chair fraîche et je me suis dit, pourquoi pas rendre visite à ce bon vieux Ricky ?

    Sans trop qu’il sache pourquoi, cette étrange situation avait de nouveau allumé la sonnette d’alarme de notre ami Rick. Peut-être qu’il regardait trop de film, mais cette rencontre avec Dana n’était pas normale. Bon bien sûr sa collègue était déjà tout sauf normal. En même temps il commençait à ressentir une excitation sexuelle qui lui mangeait le cerveau et lui faisait oublier sa peur initiale. Ses soupçons et autres tentatives de réflexion rationnelle sur la situation étaient en ce moment même en train de se faire dévorer par un désir brûlant. C’était comme s’il était sur une montagne russe de Coney Island...

    Dana, maintenant que Rick la regardait plus en détails, les lumières étaient toujours éteintes, portait une combinaison en lin de couleur beige qui révélait sa poitrine généreuse, sans aucune lingerie pour la contraindre. Elle semblait sortir tout droit d’un numéro de Penthouse. Si on y ajoutait ses mouvements félins et sa voix de petite fille admettant avoir fait une bêtise, le moment était sublime. Surtout pour un jeune homme comme Rick, déjà fatigué de vivre une vie si monotone. Peut-être que la roue commençait à tourner finalement.

    - Bah alors, gamin ?  Tu me fais pas visiter ton appartement ?

    La louve se rapprocha de sa proie en mode furtif, se dandinant à chaque pas et écartant ses lèvres pulpeuses, spécialement conçues pour embrasser. Elle se pencha sur lui et rapprocha son visage à quelques centimètres du sien, en lui caressant légèrement l’entre-jambe avec la cuisse.

    Il n’était jamais arrivé un truc pareil à Rick dans toute sa foutue vie et s’il le racontait à un ami, il lui répondrait d’arrêter avec ses fantasmes d’adolescent. Ça ne pouvait tout simplement pas arriver, c’était forcément irréel. Sa conclusion lui permit d’être réactif lorsque Dana l’envoya voltiger en direction du buffet, avec une force incommensurable, et ainsi d’y interposer ses coudes. Toutes les foutues figurines de verres explosèrent en même temps, des morceaux tombèrent dans le col de sa chemise.

    Rick ne savait plus quoi penser. Deux options : soit c’était une femme extrêmement passionnée qui aimait les jeux sauvages, ou c’était une psychopathe qui voulait en faire son quatre-heure.

    Elle le prit par le cou, le souleva d’une quinzaine de centimètres au-dessus de la moquette ocre bon marché du salon et le jeta au sol avec une facilité stupéfiante.

    Qu’est-ce que c’était ça, putain ? Notre ami Rick reçu un coup qui lui coupa la respiration durant quelques instants, il soufflait comme un bœuf, s’était cogné la tempe droite et commençait à saigner.

    Oh putain non, une migraine horrible commençait à l’envahir ! Rick regarda le liquide rouge qui tâchait sa main, il lui sembla irréel et en resta stupéfié. Curieusement ce sang authentique lui paressait sortir tout droit d’un de ces films de série B qu’il aimait tant.

    - Pauvre Rick..., je dois t’emmener. Je t’avais dit qu’il était nécessaire d’avancer notre « rendez-vous ».

    Son collègue fit une tête qui signifiait qu’il ne comprenait pas un mot de ce que lui disait ce magnifique monstre. Argh Il ressentait une terrible douleur à la tête ! Il n’avait jamais eu de migraine aussi forte dans toute sa vie. Il pensait qu’il allait perdre connaissance et avoir un de ces trous noirs comme il lui arrivait parfois depuis l’âge de six ans.

    - Non, sérieux ! Me dis pas que tu ne sais pas ... ! Elle est bien bonne celle-là. Ça va être du gâteau. Ne bouge pas.

    Et c’est ce que fit Rick, moitié obéissant à son bourreau, moitié paralysé par la peur, comme il arrive aux poissons dans les fonds marins lorsqu’ils aperçoivent la lumière d’un poisson abyssal. C’était en partie à cause de l’étrange regard brillant que lui lançaient les yeux verts de Dana plein de mascara.

    - Mais de quoi tu parles ? Qu’est-ce que tu dis ? réussit à articuler Rick. Je n’ai rien de valeur ici... ni ici ni nulle part d’ailleurs !

    - Ha haha, mais comme tu es drôle Ricky ! Je t’aimais bien, c’est dommage. Je me serais même envoyée en l’air avec toi si on avait eu le temps.

    - Non mais sinon on peut faire une pause avant que tu m’emmène... Merde, mais qu’est-ce que je dis ? Son entrejambe parlait pour lui !

    - Ha haha, pathétique, mon chéri, ajouta Dana en lui balançant

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