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Les Chroniques d'Antalia: Vérité descendante
Les Chroniques d'Antalia: Vérité descendante
Les Chroniques d'Antalia: Vérité descendante
Livre électronique261 pages3 heuresLes Chroniques d'Antalia

Les Chroniques d'Antalia: Vérité descendante

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À propos de ce livre électronique

Les Chronique d'Antalia, une histoire immersive, facile à lire où des personnes radicalement différentes se retrouvent opposés à ce qu'elles sont.
Après un très long voyage semés d'épreuves, ils découvriront la vérité sur ce qui à causé la chute de leur ancien monde.
Mais l'accepteront-ils?
LangueFrançais
ÉditeurBooks on Demand
Date de sortie10 juil. 2019
ISBN9782322129966
Les Chroniques d'Antalia: Vérité descendante
Auteur

Aubry Yann

Akuma Tsuiho traduit en japonais donne "le démon bannie", un individu, une idée à part, renié par le monde, différent, bizarre, anormal, voilà les mots utilisés pour le définir. Voilà ce qu'il est, une personne anormale qui déteste la normalité, ses textes sont hostiles, imaginatif et sans pitié pour ce qui l'incarne. Vous le verrez toujours masquer, car il peut être tous et rien.

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    Aperçu du livre

    Les Chroniques d'Antalia - Aubry Yann

    Sommaire

    Préambule

    Chapitre Premier : Antalia

    Chapitre 2 : Une journée ordinaire

    Chapitre 3 : Joa, aller-retour

    Chapitre 4 : Arius l’explorateur

    Chapitre 5 : Sting, la cité céleste

    Chapitre 6 : Arackis, l’incarnation de la justice

    Chapitre 7 : Éruption EMO

    Chapitre 8 : Jax, le chaos silencieux

    Chapitre 9 : Joa, un arrêt périlleux !

    Chapitre 10 : Arius, une famille perdue

    Chapitre 11 : Sting, la chute de Célestia

    Chapitre 12 : Arackis, en quête de justice

    Chapitre 13 : Exo, la mouche ???

    Chapitre 14 : Kyra, une dette de cœur

    Chapitre 15 : La chute du géant

    Chapitre 16 : Départ pour l’île d’Arc

    Chapitre 17 : Sting, le mémorial

    Chapitre 18 : Arius, prisonnier des Eludries

    Chapitre 19 : Tréla, guet-apens à Terminal

    Chapitre 20 : Arackis, en quête de vérité

    Chapitre 21 : Jax, les arènes d’End Bay

    Chapitre 22 : Combat à mort

    Chapitre 23 : Combattre pour survivre

    Chapitre 24 : Éruption, l’évasion

    Chapitre 25 : Le choc des titans

    Chapitre 26 : Sting, le danger venu du dessous

    Chapitre 27 : Le cimetière des abysses

    Chapitre 28 : La piste de la mort

    Chapitre 29 : Christa, la promesse

    Chapitre 30 : L’équipage au complet

    Chapitre 31 : Colère, Volonté et Fidélité

    Chapitre 32 : L’honneur des squales

    Chapitre 33 : ARC, l’île des questions

    Chapitre 34 : Le prix de la survie

    - Préambule -

    Si tu espères voir des nains, des elfes, des trolls, des Orcs ou des dragons, ce n’est pas le monde qu’il te faut visiter. En revanche, cet univers peut te révéler les parties les plus sombres qui sommeillent en toi, ainsi que les plus lumineuses lorsqu’il te faudra dompter tes plus bas instincts et surmonter des épreuves toutes plus compliquées les unes que les autres, de la fin du monde à la mort de tes proches, en passant par une solitude oppressante.

    Mais ne t’en fais pas, cher lecteur, tu ne seras pas seul, tu ne seras jamais seul en Antalia. Peu importe le temps que cela te prendra, les saisons défileront, de l’électrique Ora¹ au grand froid de Frosta², en passant par la caniculaire Chala³ et les tempêtes de Tempa, de multiples alliés croiseront ta route durant ton périple en quête de vérité, des alliés auxquels tu ne t’es jamais attendu. Toute bonne action est récompensée un jour ou l’autre, n’oublie jamais ça…


    ¹ Ora : saison des pluies

    ² Frosta : saison froide

    ³ Chala : saison des fortes chaleurs

    ⁴ Tempa : saison des tempêtes

    - Chapitre Premier -

    Antalia

    Bonjour à toi, cher lecteur. Bienvenue dans le monde d’Antalia, un monde utopique où il n’y a ni arme, ni guerre, ni le moindre crime depuis des millénaires.

    L’énergie EMO ? Tu en entendras souvent parler durant tes visites ici. Oui, l’énergie EMO – ou plus clairement l’énergie des émotions – provient de chaque être vivant de ce vaste monde. Captées par des antennes et redirigées vers le cœur EMO sur l’île d’Arc, toutes ces émotions y sont converties en énergie qui alimente les différents systèmes régissant ce monde, que ce soit la pêche, l’agriculture, la chasse, les transports… Tout cela fonctionne de manière automatisée grâce à l’énergie humaine.

    Cela ne coûte rien ! Eh oui, ici, l’argent n’a pas cours, chacun travaille de manière purement désintéressée pour le bienfait de la communauté. Il n’y a ni riche ni pauvre, et chaque logement a été créé de manière fonctionnelle, avec une pièce à vivre convertible en salle à manger, en chambre à coucher ou en salle de bains, le tout étant encastré dans les murs. Chaque jour, à leur réveil, les habitants d’Antalia se voient servir un fruit, un jus de fruits et un mukka⁵ ; le midi, un repas complet qui change chaque jour ; en milieu d’après-midi, un fruit ; et le soir, un autre repas complet.

    Les habitants vivent de manière communautaire, chaque cité se divise en différents quartiers et une énorme salle à manger commune qui permet, tous les matins, midis et soirs, aux habitants de se retrouver et de passer un moment ensemble s’ils le désirent.

    Chaque cité possède une spécialité qui lui est propre et est régie par un conseil. La ville de Kyros est régie par le Conseil des Transports : elle est responsable de l’entretien de la Boucle⁶ ainsi que de la fabrication des trains circulant dessus et des pièces de rechange pour la maintenance.

    Férocia est une ville régie par le Conseil de l’Économie, qui s’occupe de l’entretien des champs nécessaires à la culture des fruits et légumes, ainsi que du matériel de récolte.

    Célestia est régie par le Conseil de la Justice : eh oui, même dans ce monde utopique, il y a des hors-la-loi, s’agissant souvent de petits groupes d’individus anti-énergie EMO qui passent leur temps à saboter les différentes installations fonctionnant à l’énergie EMO. Une fois attrapés, les hors-la-loi sont déportés à Célestia, jugés et condamnés, souvent à des travaux forcés.

    La ville de Pionner Lak rassemble le Conseil des Pionniers. Il s’agit d’une cité peuplée de scientifiques, d’ingénieurs et de techniciens, qui s’évertuent à faire évoluer les moyens d’utilisation de l’énergie EMO. C’est aussi la cité où sont sélectionnés les Élites – des ingénieurs formés à Pionner Lak – pour effectuer différentes tâches à l’extérieur des enceintes de chaque cité : entretien, maintenance des systèmes, etc. Ils sont aussi formés à la survie en milieu hostile. Chaque cité est entourée d’une muraille de plusieurs dizaines de mètres, appelée le Grand Mur, à travers laquelle passe la Boucle (un rail reliant chaque cité entre elles). Il est interdit à quasiment tous les habitants de quitter leur cité d’une autre manière, car, hors des murs de chaque cité, la nature règne en maîtresse absolue.

    Et, pour finir, l’île d’Arc est régie par le Conseil de l’Énergie, responsable de la distribution d’énergie EMO de par le monde, ainsi que des infrastructures qui y sont liées.

    Notre histoire commence la veille du Renouveau, au début de la saison Frosta, dans la cité de Pionner Lak, près du lac d’Eno.

    La neige commençait doucement à tomber sur la cité. Les tours pyramidales du quartier résidentiel et ses routes pavées se teintaient peu à peu d’un blanc cristallin.

    Un énorme brouhaha s’échappa de la Grand Salle, où la communauté de Pionner Lak se rassemblait chaque jour et savourait un goûteux repas, après une journée de dur labeur, bien réglée comme la journée précédente, et celle précédant la précédente.

    Cette salle était remplie d’une dizaine de tables autour desquelles chaque habitant avait sa place. Mais une poignée de personnes se voyaient malgré tout isolées, dans un coin de la pièce. À leur place régnait un silence pesant.

    Son repas fini, un individu se leva discrètement et prit la direction de la sortie à toute vitesse. Bien que hué, insulté et traité en paria, il resta silencieux et imperturbable, et continua d’avancer. Une fois dehors, il traversa en toute hâte les rues désertes de la cité, en direction de son logement, bien au chaud, à l’abri de la neige qui tombait en intermittence.

    En bas de chez lui, il prit le temps de récupérer, de repenser, de regretter : pourquoi avait-il fallu qu’il soit choisi ? Pourquoi lui, au lieu d’un autre ? Choisi pour être un Élite, l’un des seuls à être autorisés à quitter la cité par la grande porte, l’un des seuls à pouvoir franchir le Grand Mur.

    Quelques instants plus tard, il se retrouvait sept étages plus haut, dans un long couloir où des dizaines de portes se suivaient. Il s’arrêta net devant l’une d’entre elles et sortit un étrange disque de son veston, qu’il inséra dans une petite fente horizontale au milieu de la porte. Un énorme bruit de rouages précéda l’ouverture de la porte, qu’il franchit rapidement.

    Son appartement était très petit, tout en longueur, au bout duquel se trouvaient une très grande baie vitrée, une table vieillotte, deux chaises en bois foncé qui n’étaient pas accordées à la table, et un buffet en piteux état ne contenant rien. Un appartement standard identique aux milliers d’autres à travers Antalia.

    — Enfin rentré ! s’écria-t-il à voix haute. Pffffff ! Travail à la noix ! poursuivit-il dans un soupir.

    Il s’installa sur une chaise et saisit une télécommande.

    — Colère, dit-il à la télécommande.

    — Playlist colère en démarrage, souhaitez-vous une Configuration Détente pour apaiser votre humeur ? répliqua-t-elle.

    — Non, démarre la Configuration Sommeil, dit-il d’une voix lasse en se levant.

    Un quadrillage rouge lumineux apparut des murs au plafond, la table et les chaises disparurent comme absorbées dans le sol, et un petit lit en prit la place, avec en fond une musique résonnant au rythme des tambours et des percussions.

    La musique était l’un des seuls plaisirs encore accordés aux gens. Alcools interdits, relations charnelles interdites, ou encore animaux de compagnie INTERDITS.

    La musique s’atténuait à mesure que notre improbable héros se rapprochait d’un sommeil profond.


    ⁵ Mukka : boisson chaude au goût très prononcé de noix et de fruits rouges

    ⁶ Boude : rail de métro reliant toutes les cités d’Antalia entre elles

    - Chapitre 2 -

    Une journée ordinaire

    Il est six heures du matin, le soleil noir disparaît à l’horizon, le piaillement des moineaux affamés résonne dans la cité.

    L’homme ouvrit la porte et se trouva nez à nez avec une jeune femme. Dans ses âges, son visage était encadré de longs cheveux couleur ébène, et ses yeux couleur noisette étaient cachés par des lunettes noires.

    — Ça alors ! C’est vous que j’ai vu hier, qui fuyiez la Grand Salle, hué par tout le monde ! s’exclama-t-elle.

    — Eh oui, mais ne vous en faites pas, c’est mon quotidien. Je suis au calme le reste de la journée. Et puis, la jalousie que l’on montre à mon égard n’a rien de surprenant, dit-il en souriant.

    — Oh, mince, je vais être en retard à la gare pour ma relève ! Désolée de vous planter comme ça. Au revoir ! s’exclama-t-elle en commençant à courir.

    — Au revoir… et merci ! dit-il avec un petit sourire amusé. « Allez, c’est reparti pour une journée pourrie », pensa-t-il pour s’encourager.

    Quelques minutes plus tard, il se retrouvait dans une rue à l’entrée de la cité, devant deux portes imposantes en métal ornées de vis grosses comme des balles de tennis.

    — Bonjour, Jax, comment ça va aujourd’hui ? lui dit un des deux hommes qui gardaient la porte.

    — Bonjour, Marco, très bien et toi ? Toujours en charge de la porte, comme tous les jours ? ! lui répondit Jax.

    — Tu l’as dit, toujours en poste. Bon, tu connais la procédure : mot de passe ? lui dit-il en saisissant la carte d’identification qu’il lui tendait par réflexe.

    — Mot de passe, Arc EMO, comme tous les matins, répondit le jeune homme.

    — Il paraîtrait qu’ils vont bientôt le changer, dit-il sur un ton moqueur.

    — Cela fait dix ans qu’il y paraît, et il n’a toujours pas changé ! railla Jax en riant à chaudes larmes.

    — Ouvre la porte, dit l’homme à son collègue.

    Les deux gigantesques portes s’ouvrirent, laissant place à une immense étendue végétale luxuriante.

    — Dans combien de temps comptes-tu rentrer ? lui demanda le garde.

    — Au coucher du soleil, répondit Jax.

    Jax franchis calmement la porte et s’introduisit dans un petit chemin entre des broussailles, qui allait le conduire jusqu’à sa destination : la Plantation.

    Cela faisait déjà un long moment que Jax avançait, et le soleil était maintenant haut dans le ciel. Il était bientôt arrivé à destination quand un curieux bruit l’interpella, un très faible gémissement, qui l’amena à s’éloigner légèrement de son chemin.

    Le gémissement était de plus en plus près, juste derrière un buisson de ronces, sur lequel Jax entailla ses vêtements. Et voilà qu’apparut un petit renard blanc, étendu à terre, maigre, couvert d’entailles, sûrement à cause des ronces, en déduisit Jax.

    Il souleva le petit animal, le déposa dans une petite grotte pour le mettre en sécurité, et sortit une petite pince de sa sacoche pour enlever les épines acérées qui lacéraient le corps de la petite créature. Il se pencha sur lui, en saisit une doucement et tira d’un coup sec, pour le faire un minimum souffrir. L’animal sursauta et saisit la main de Jax avec ses crocs.

    — Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! hurla-t-il de douleur.

    Il serra l’animal au cou pour le faire lâcher prise, le renard desserra sa mâchoire et le lâcha. Il le reposa et continua d’enlever les épines. Quelques minutes plus tard, le petit renard n’avait plus la moindre écharde, mais restait très faible. Jax prit un récipient de son sac, un peu de nourriture, de l’eau, et disposa le tout devant le petit animal qui n’aurait plus qu’à se lever et à se nourrir une fois qu’il aurait retrouvé des forces.

    — Bon, je vais peut-être me mettre au travail, moi, je suis à la bourre ! s’écria Jax qui devait se hâter.

    Il se rendit à la Plantation, vérifia les compteurs hydrométriques, l’état des cultures, ainsi que celui des machines, tandis que le soleil déclinait rapidement.

    Le soleil rasant, il prit le chemin du retour, en faisant une petite et très rapide halte là où il avait abrité son petit protégé au début de la journée. Le petit renard n’était plus là. Un peu attristé, notre héros prit la route de la cité de nuit.

    Des détonations retentirent au loin, de grandes lumières multicolores illuminèrent le ciel de part en part. Jax se mit alors à courir, curieux de savoir ce qui se passait.

    Il se retrouva face aux portes et hurla : « ARC EMO ! » Aucune réaction derrière les portes. Il répéta « ARC EMO » plusieurs fois et, soudain, il distingua une silhouette.

    Ah, c’est toi, Jax, lui dit le garde, soulagé.

    Oui, c’est moi, qu’est-ce qui se passe ? l’interrogea-t-il.

    Aucune idée, on allait envoyer une équipe pour te chercher, tant tu as mis du temps. Que s’est-il passé ? rétorqua le garde.

    J’ai dû effectuer quelques réparations, je n’ai pas vu le temps passer, s’expliqua-t-il pour ne pas dire qu’un petit renard blessé avait retenu un peu trop son attention.

    Les portes s’ouvrirent. Le ciel toujours illuminé devant lui, une dizaine de gardes vinrent à sa rencontre pour l’interroger sur son retard ainsi que sur sa blessure.

    Une journée pas si ordinaire que ça, n’est-ce pas ? Va, Jax, repose-toi, demain sera encore moins ordinaire.

    - Chapitre 3 -

    Joa, aller-retour

    Le téléphone sonne.

    — Allô ! murmura Joa en décrochant son téléphone.

    — Bonjour, Joa, c’est Jack.

    — Bonjour, Jack ! Qu’est-ce qui se passe ?

    — Celui qui devait faire la nuit nous a lâchés. Je sais que tu veux faire des heures supplémentaires, tu veux prendre le service ?

    — Oui, ça va bien m’aider. Je commence à quelle heure ?

    — Dix-huit heures, ma grande. Repose-toi, la nuit risque d’être très longue.

    — T’inquiète ! dit-elle avant de raccrocher le combiné et de murmurer dans un soupir : La nuit va être longue.

    Elle frotta son visage avec ses mains, se redressa et s’assit au bord de son lit.

    — Playlist réveil, dit-elle à peine réveillée.

    — Playlist réveil activée, répondit la voix du système de gestion de son domicile.

    Une musique électro commença doucement à se faire entendre.

    Elle se leva d’un coup et articula : « Configuration Baignoire. » La table disparut dans

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