Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

La véto et le cowboy: The Rockaways, Colorado (VF)
La véto et le cowboy: The Rockaways, Colorado (VF)
La véto et le cowboy: The Rockaways, Colorado (VF)
Livre électronique102 pages1 heure

La véto et le cowboy: The Rockaways, Colorado (VF)

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Lorsqu'un court séjour prend des allures de toujours.

Quand son père se blesse, Bianca Reynolds abandonne immédiatement son cabinet vétérinaire pour retourner à Rockaways, Colorado, déterminée à prendre soin de lui et de  l'exploitation familiale. Entre l'accueil hostile de Luke Swenson, le ténébreux responsable du ranch, et la situation financière précaire qu'elle découvre sur place, Bianca est confrontée à plus de défis qu'elle ne l'aurait imaginé. 

Luke ne voit pas d'un bon œil le retour de la fille du propriétaire, mais force est de constater que Bianca sait s'y prendre avec les animaux et peut-être même apprivoiser le plus sauvage d'entre eux : son propre cœur. 

Renouer avec la terre de son enfance grâce à Luke bouleverse les certitudes de Bianca.  Mais au moment où elle s'interroge sur son avenir, son père prend un décision qui pourrait une nouvelle fois redistribuer les cartes…

LangueFrançais
ÉditeurOlivia Sands
Date de sortie27 juin 2024
ISBN9798227323422
La véto et le cowboy: The Rockaways, Colorado (VF)

Auteurs associés

Lié à La véto et le cowboy

Livres électroniques liés

Articles associés

Catégories liées

Avis sur La véto et le cowboy

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    La véto et le cowboy - Olivia Sands

    CHAPITRE 1

    BIANCA

    — D ’accord , Monsieur Pooksie , reste immobile juste une seconde de plus, dit doucement Bianca Reynolds en introduisant ses pinces dans l’oreille tombante.

    Elle nettoyait les oreilles du chien depuis de longues minutes, et savait que même les animaux les plus patients avaient leurs limites.

    — J’ai presque fini… et voilà !

    Sur la table en acier, libéré par l’assistant qui lui avait maintenu la tête, Monsieur Pooksie, un jeune épagneul brun et crème, secoua la tête, se redressa sur ses pattes et secoua la tête avant d’aboyer deux fois.

    — Tu sais, nous n’aurions pas à faire ça si tu évitais les hautes herbes du parc Summit, plaisanta Bianca alors que Monsieur Pooksie penchait la tête.

    Elle le gratta à la base du crâne, souriant alors que le chien se rassit rapidement pour elle.

    — Je parie que maintenant, tu veux ta récompense, n’est-ce pas ?

    La queue frétillante indiqua à Bianca qu’elle avait vu juste. Elle s’exécuta en glissant son comprimé vermifuge dans une pâte molle pour chien. Ce n’était pas véritablement une friandise puisque le médicament du chien était caché à l’intérieur, mais ça restait meilleur pour les chiens que bien d’autres choses que certains maîtres donnaient à leurs animaux de compagnie.

    Quelques minutes plus tard, Monsieur Pooksie était de nouveau dans les bras de sa propriétaire, une dame aimable et charmante qui le gâtait complètement. Une veuve qui vivait seule depuis le départ de ses fils et avait redirigé tout son instinct maternel sur son chien.

    — Comment s’est-il comporté, Docteur Reynolds ?

    — Un bon garçon, comme toujours, la rassura Bianca en lui remettant un sac en papier avec le traitement médicamenteux du chien. Les vaccins sont à jour, son bain antiparasitaire est nickel, et il est tout propre. Je vous conseillerai juste une chose, madame Davis. Je sais que vous aimez le sortir, mais évitez les hautes herbes, s’il vous plaît. Les épillets ne sont pas une mince affaire dans les oreilles d’un épagneul, ça s’accroche aux poils des oreilles et c’est la cata.

    Mme Davis soupira, câlinant son cher chien.

    — Je sais, je sais. Mais l’éleveur m’a dit que Monsieur Pooksie était un chien d’extérieur, alors on ne peut pas vraiment faire autrement.

    Bianca ne répondit pas, sachant qu’elle ne serait pas entendue.

    Certes, les épagneuls étaient à l’origine des chiens de chasse. Mais Monsieur Pooksie était un épagneul King Charles, une race de compagnie qui se prêtait plus aux câlins qu’aux courses à travers les bois. Néanmoins, c’était vrai, le chien avait besoin d’exercice, la race étant sujette au diabète et à l’obésité. Toutefois…

    — Vous savez, madame Davis, les épagneuls comme Monsieur Pooksie descendent des chiens d’eau, dit-elle en cherchant un moyen d’aider le petit chien. Et nager, c’est bon pour ses genoux également. Sa race souffre plus d’arthrite que certaines autres. Vous avez un étang ou quelque chose dans votre quartier, non ?

    — Vous savez quoi ? Je vais essayer. Mes fils viennent de payer pour que je fasse installer une piscine chez moi puisque je refuse de déménager au Texas.

    — Comme je vous comprends, il fait trop chaud là-bas, dit immédiatement Bianca qui avait entendu parler des frères Davis dès le premier jour où leur mère était venue la consulter avec son petit chien.

    Le caractère insupportable de la chaleur texane était la première chose sur laquelle les deux femmes s’étaient mises d’accord.

    — En été, le Colorado est mille fois plus agréable et, arrivé l’hiver… on a inventé un truc très bien qui s’appelle les manteaux, ajouta-t-elle.

    — Et les cheminées aussi, renchérit Mme Davis. Je veux dire, je comprends pourquoi ils sont partis là-bas. Il y a des bénéfices fiscaux et tout ça. Ce sont de bons garçons, je respecte leur choix. Je crois qu’ils ont accepté le mien. Et ils m’ont offert Monsieur Pooksie pour me tenir compagnie.

    Bianca sourit en caressant le petit chien.

    — Et vous adorez le gâter.

    — C’est pourquoi j’insiste pour qu’il ne voie que vous, vous êtes la meilleure, dit Mme Davis. Merci, Docteur Reynolds.

    Après le départ de sa cliente, Bianca étira ses bras au-dessus de sa tête, soulagée. C’était son dernier rendez-vous de la journée. Après s’être assurée que le dossier était en ordre avec le personnel à l’accueil, elle retourna dans le bureau principal où le patron de la clinique, le docteur Cobb, travaillait devant son ordinateur.

    — Hé, Keith ! Je viens de finir mon dernier rendez-vous.

    Il leva la tête, ajustant ses lunettes rondes qui lui donnaient un petit air de Jeff Goldblum. Contrairement à l’acteur, cependant, le docteur Keith Cobb n’arrivait jamais à garder ses lunettes en place plus de cinq minutes, et pendant les chirurgies, elles devaient être maintenues avec du ruban chirurgical pour respecter le protocole de stérilité.

    — Prête à partir ? Tu vas nous manquer.

    — Ce n’est que pour un mois environ, lui rappela Bianca, touchée.

    Elle était encore la « jeune » vétérinaire de la clinique, mais c’était agréable de savoir que ses compétences et ses efforts étaient appréciés non seulement par les patients et leurs propriétaires, mais aussi par le personnel.

    — Ce n’est pas comme si je partais pour toujours. Et je ne serai pas loin, je peux toujours revenir une journée si Ollie ou l’un des stagiaires tombe malade.

    Cobb rit.

    — N’est-ce pas pour soigner ton père que tu pars ? Tu ne peux pas prendre soin du monde entier !

    Bianca haussa les épaules et s’assit dans l’un des fauteuils du bureau.

    — Tu as raison, même si c’est une blessure, pas une maladie. Quoi qu’il en soit, papa a besoin de moi. Il est tout seul sur ce grand ranch depuis que maman est décédée. Enfin, après le travail quand les ouvriers rentrent chez eux pour la nuit.

    — Et se faire écraser par un cheval n’est agréable à aucun âge, observa Cobb. La vérité, c’est qu’aller l’aider à se remettre de son opération est admirable. Je doute que mon fils vienne me soigner si je devais me faire poser une tige dans la jambe.

    — C’est aussi son genou, ajouta Bianca. Ce sera la partie la plus difficile pour lui, d’après ce que ses médecins m’ont dit. Après une opération comme celle-là, ils veulent qu’on recommence à bouger et à fléchir l’articulation au plus vite.

    — Difficile à faire quand on ajoute des os cassés dans l’équation, ajouta Cobb.

    Bianca gémit en signe d’assentiment.

    Ils n’étaient pas médecins pour humains, mais en tant que vétérinaires, ils avaient étudié de nombreuses espèces de mammifères et comprenaient mieux les questions médicales que la plupart des gens.

    — Je suis sûr que tu feras au mieux.

    — J’ai déjà fait mes valises, et papa ne va pas aimer certaines choses que j’apporte, dit Bianca. Mais s’il ne peut pas plier le genou, je peux utiliser ma machine pour l’EMS et un pistolet de massage pour maintenir son tonus musculaire et sa souplesse autant que possible.

    — Le plâtre ne gênera pas ?

    — J’ai parlé à quelques amis de l’université, les mêmes qui m’ont mise en relation

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1