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L'espace en feu: La guerre pour l'espace, tome 4
L'espace en feu: La guerre pour l'espace, tome 4
L'espace en feu: La guerre pour l'espace, tome 4
Livre électronique76 pages1 heure

L'espace en feu: La guerre pour l'espace, tome 4

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À propos de ce livre électronique

Ce tome complète la série. Après :
1) "Le regard de Kiren",
2) "la vengeance de Yiko"
3) "Le satellite fantôme"
"L'espace en feu", tome 4 de "La guerre pour l'espace" met le coup de grâce à ceux qui osent défier la supériorité de la France dans l'espace... :-)

Dans un style court et percutant, l'auteur nous conduit au cœur de la lutte pour la conquête de l'Espace. Une vision réaliste de l'espionnage moderne, à l'heure des révélations sur PRISM.

Spécialiste de l'industrie aérospatiale et de la défense, Claude Jean Siré a publié une saga en 8 tomes sous le titre de "Guerres sous-marines". Cette nouvelle série reprend le style de ce techno-thriller. Elle est suivie de "La guerre des drones" (3 tomes)

LangueFrançais
Date de sortie5 nov. 2015
ISBN9781311720412
L'espace en feu: La guerre pour l'espace, tome 4
Auteur

Claude-Jean Siré

A specialist of modern warfare - Un spécialiste de la défense

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    Aperçu du livre

    L'espace en feu - Claude-Jean Siré

    CHAPITRE 1

    I

    Kim sortit de l’hôpital quinze jours plus tard et Grégoire la conduisit dans l’Avre se reposer chez Éléonore. Profitant des vacances scolaires, les deux femmes se gavèrent des teintes rouges et or de la vallée. Si le matin, le brouillard envahissait les berges de l’Avre et plongeait la vallée dans un gris d’une douceur étonnante, le soleil perçait vite les volutes blanches et la vallée explosait des couleurs de l’automne. La paix semblait accessible.

    Albin était ravi de jouer avec le dernier d’Éléonore. Les deux femmes purent se reposer vraiment après le stress des derniers jours.

    Le samedi suivant, ils étaient tous là : Pascal, Charlotte, Marc et Grégoire ainsi que Léa et Bruno (attiré par la mousse au chocolat d’Éléonore ).

    Non loin de là, Simon reposait en paix. Charlotte alla lui porter des fleurs, sans savoir si le vieil espion allait apprécier cette attention tardive. Le petit cimetière de Dampierre dominait la vallée. En contrebas, on observait les méandres de l’Avre à travers les feuilles tombantes de la haie. Elle descendit vers la rivière et franchit le petit pont de pierre qui traversait le bras principal. Elle aimait cette vue qui portait loin vers l’ouest, là où les grands arbres s’inclinaient dans un ballet majestueux jusqu’à caresser la rivière. Soudain, elle eut un léger haut de cœur. Elle s’interrogea sur le repas de la veille. Depuis que Simon était parti, l’ambiance n’était plus aux festins et elle avait à peine touché à la mousse. S’agissait-il d’autre chose ? Elle porta sa main à son ventre et son sourire s’illumina. Elle avait un léger retard de règles…

    Depuis son mariage en mai, elle espérait qu’en dépit de son âge, les choses ne tarderaient pas. Il était possible que son rêve se concrétise plus vite que prévu. Elle s’engagea d’un pas plus résolu dans le chemin qui traversait la vallée, ignorant la dizaine de vaches normandes qui la regardaient passer comme un TGV…

    La vie a parfois de bons côtés ! Après ses déboires amoureux, la rencontre de Pascal ne lui apportait que du bonheur ! Arrivée sur l’autre versant, elle prit le petit sentier qui la ramenait à la longère d’Éléonore. Elle longea une jolie bâtisse normande, entourée d’un petit muret blanc, puis une grande propriété qui cachait, derrière une haie épaisse, un petit lac et deux charmantes maisons à colombages. Un petit ruisseau bordait la route. Elle aperçut une poule d’eau, suivie de trois petits. Auparavant, cette image bucolique ne l’aurait pas arrêtée. Mais elle se trouva soudain touchée. Elle aussi, peut-être, allait être mère ? Quand elle rejoignit la longère, la petite bande était attablée sur la petite prairie, face à la vallée. Elle aperçut la bouteille de pineau Gautier , la marque de référence, prélevée comme d’habitude sur le stock de l’amiral. Pascal se leva et courut presque à sa rencontre.

    – Où étais-tu ?

    – Tu dormais si bien ! Je suis allée rendre visite à mon vieil ami…

    – Simon ?

    – Oui, qui veux-tu que cela soit ?

    – Je vais finir par être jaloux.

    – Tu ne devrais pas, dit-elle, avec un grand sourire. C’est toi que j’aime.

    Elle se serra dans ses bras, hésitant à lui donner la nouvelle. C’était un peu prématuré et puis ils n’étaient pas seuls. Elle entendit Kim qui les appelait.

    – Alors les amoureux, je vous le sers ce fameux pineau ?

    – Volontiers, dit Charlotte qui ne voulait pas se dévoiler trop vite.

    Elle s’assit sur une chaise et détailla le visage de son frère et de ses amis. Malgré l’été, ils avaient tous une tête blanchâtre. Les trois hommes avaient travaillé dur tout l’été et le peu de soleil qu’ils avaient pu prendre au cours de rares week-ends n’avait pas laissé beaucoup de traces. Pourtant, l’ambiance semblait plus détendue. Elle ne savait pas trop ce à quoi ils avaient abouti, avait été terrifiée par la tournure des derniers événements, mais se sentait maintenant rassurée par leurs mines détendues. Elle prit le verre que lui tendit Kim, le porta à ses lèvres, se délectant de la saveur sucrée et boisée du breuvage. Cependant, elle ne voulut pas prendre de risque. Profitant du fait qu’ils étaient tous tournés vers Éléonore qui arrivait, portant Albin et sa cousine dans ses bras, elle arrosa discrètement le gazon. « Si l’amiral me voyait gâcher son pineau, il me mettrait aux arrêts de rigueur », pensa-t-elle. Mais n’était-ce pas pour la bonne cause ? De toute façon, elle était vraiment nauséeuse et même en se forçant, elle n’aurait pu en boire une gorgée de plus.

    Alors que les enfants couraient autour de la table, lui donnant le tournis, elle se leva et aida à mettre le couvert.

    – Je suis désolée, je ne t’ai pas aidée, ce matin, glissa-t-elle à Éléonore.

    – Ne t’inquiète pas. Léa est venue dès 10 heures. Elle m’a été utile. Heureusement, parce que Kim n’est pas encore assez en forme pour faire sa part.

    – Je ferais le dîner, si tu veux.

    – Avec joie.

    – It’s a deal…

    – En fait, on n’a pas assez dressé nos hommes. Regarde-les, dit Éléonore en souriant ! Quand le Pineau est sur la table, ils ne sont plus là !

    – Ne

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