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La vengeance de Yiko: La guerre pour l'espace, tome 2
La vengeance de Yiko: La guerre pour l'espace, tome 2
La vengeance de Yiko: La guerre pour l'espace, tome 2
Livre électronique97 pages1 heure

La vengeance de Yiko: La guerre pour l'espace, tome 2

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À propos de ce livre électronique

"Il s’approcha, poussa légèrement la porte du pied pour l’ouvrir un petit peu, recula et se plaça dans l’obscurité, l’arme posée, attendant qu’il passe dans l’axe."

Après "Le regard de Kiren", la vengeance de Yiko est le deuxième opus de la série "La guerre pour l'espace". Dans un style court et percutant, l'auteur nous conduit au cœur de la lutte pour la conquête de l'Espace. Une vision réaliste de l'espionnage moderne, à l'heure des révélations sur PRISM.
Ce livre est maintenant suivi par :
3. Le satellite fantôme
4. L'espace en feu

Spécialiste de l'industrie aérospatiale et de la défense, Claude Jean Siré a publié une saga en 8 tomes sous le titre de "Guerres sous-marines". Cette nouvelle série reprend le style de ces techno-thrillers. Elle est suivie par "La guerre des drones" (3 tomes)

LangueFrançais
Date de sortie5 nov. 2015
ISBN9781311661616
La vengeance de Yiko: La guerre pour l'espace, tome 2
Auteur

Claude-Jean Siré

A specialist of modern warfare - Un spécialiste de la défense

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    Aperçu du livre

    La vengeance de Yiko - Claude-Jean Siré

    PROLOGUE

    Alors que Chinois et Américains étaient dans la course pour récupérer ou retarder le lancement d’Ariane 6, le consortium en charge de la fusée Proton-M désespérait de trouver la faille qui paralysait la fusée au sol. Début octobre, une délégation se rendit au siège du principal architecte industriel européen du programme. C’était aux Mureaux, à l’ouest de Paris, dans un grand site industriel, sur le bord de la Seine et à proximité de l’aéroport du même nom.

    La petite délégation eut le droit à une visite rapide des installations « publiques », notamment une partie du site consacré à l'intégration des premiers et troisièmes étages d'Ariane 4 et Ariane 5, puis se dirigea vers le centre de restauration de l’usine. Parmi les délégués, Sergeï Marinov semblait moins concerné par les discussions, qui, en toutes hypothèses, ne pouvaient mener nulle part. Les Français étaient peu enclins à dévoiler leur technologie et les Russes s’intéressaient surtout au financement de nouvelles études.

    Pour le voyage, Marinov avait rasé ses cheveux et s’était présenté sous le nom d’Igor Sovietsky. Il se pencha à la fenêtre et observa le terrain d’aviation qui s’étendait à perte de vue. Entre l’aéroport et le restaurant, un vieil avion repeint en blanc trônait sur le tarmac. Un Français s’approcha.

    – Qu’est-ce que cet appareil ? demanda poliment le Russe.

    – C’est un NordAtlas, plus précisément le n° 202 de la série le 2501F. Il a été fabriqué au début des années 1960 et une équipe de volontaires l’a remis en état, ici en 1988. Cela fait partie de l’histoire de ce site.

    – Surprenant cette double poutre qui soutient les gouvernes ! Cela me fait penser au Lightning P38 de Lockheed.

    – Je vois que vous êtes un connaisseur.

    – Une vieille passion, dit Marinov en souriant. Vous permettez que je prenne une photo.

    – Je vous en prie.

    Il sortit un vieux bridge Kodak et prit deux clichés. Puis laissant l’appareil allumé il se retourna et discrètement, prit une photo des personnalités présentes dans la salle. Sa mission s’arrêtait là. Il sourit, remit le cache sur l’appareil et s’approcha du buffet. Il parcourut des yeux chacun des convives, essayant de retenir mentalement leur nom et leur fonction. Parmi eux, il nota le responsable du site, mais aussi des personnalités extérieures, dont un certain Pascal Puisot, qu’on lui présenta comme le responsable du programme de guidage du futur lanceur.

    Ce dernier était ailleurs. Il pensait à Charlotte…

    CHAPITRE 1

    I

    Pendant plus de quinze jours, Yiko se terra dans l’Avre, au coin de la route qui va du Ménillet à Dampierre. Loin de toute caméra de surveillance, le jeune Chinois se nourrit des restes trouvés dans la maison de campagne abandonnée, alors que l’automne, déjà rigoureux, annonçait les grands froids de l’hiver. Pour tuer le temps, dans la journée, Yiko avait arpenté les rives de la rivière, se cachant à l’approche de toute présence humaine. Chaque soir, il remontait sur les hauteurs et interrogeait son HWC. Mais le portable restait muet. Que faisait Tchang ? Après l’arrestation de Kiren, l’ensemble de l’équipe s’était dispersé et faisait le mort, de peur que la jeune femme puisse donner des indices sur leurs moyens de communication. L’utilisation de son téléphone était le seul risque qu’ils étaient contraints de prendre. Mais les consignes de l’instructeur étaient précises. Le mode Wimax devait être activé qu’entre 18 h et 18 h 01 GMT, tous les soirs, avant qu’un feu vert remette en activité le réseau. Et encore, ils ne devaient pas activer l’émetteur. Seule la fonction « récepteur » devait être utilisée.

    C’était à ce prix qu’ils parviendraient à disparaître.

    *

    * *

    Mark Evans, qui avait fini par apprendre l’arrestation de Kiren, par une source au quai d’Orsay, comprit enfin pourquoi ALTIS, le logiciel de recherche et de suivi des suspects de PRISM n’était plus capable de localiser l’équipe. Lors de son point quotidien avec Langley, il ne cessait de baisser la tête, avouant son incapacité totale.

    Jeudi 23 octobre 2014, à l’occasion d’un nouvel appel, il eut cette conversation :

    – Ils jouent la montre, dit l’agent de la CIA un jour à Salvage. Ils espèrent peut-être que nous allons abandonner notre surveillance. C’est mal nous connaître. J’en ai profité pour visionner quelques bandes. Depuis début octobre, ils ont également mis en place un système de brouillage des caméras numériques.

    Mark expliqua alors le principe des lunettes à LED. Puis il poursuivit :

    – Ce qu’ils ne savent pas, c’est que dans la mesure où ils sont les seuls à l’utiliser, il nous suffit de programmer ALTIS pour nous alerter dès que le logiciel repère ces brouilleurs.

    – Et ?

    – Pourtant l’instant, rien. Ils ont quitté les zones chaudes. J’ignore où ils sont.

    Il y eut un silence.

    – Pour infos, nous avons coffré aussi une jeune stagiaire au DLR.

    – DLR ?

    – Le centre allemand de recherche spatiale, près d’Heilbronn. C’est ALTIS qui, en croisant les listings du personnel, obtenus en piratant leur système de gestion du personnel et les suspects du 12 août a détecté un « match ».

    – Quels sont les dégâts ?

    – Difficile à dire. Le DLR travaillait sur les tests du moteur du 2ème étage. On ne peut savoir ce qu’elle a réussi à aspirer.

    – S’ils ont perdu la première bataille, il nous faut imaginer leur riposte. Elle peut être cinglante.

    – Oui, mais si nous savons globalement les cibles, il reste difficile de savoir où et comment ils vont frapper.

    Soudain Salvage prit la parole. Le DDO restait souvent en retrait dans ces meetings. Par contre, lorsqu’il intervenait, c’était à bon escient.

    – N’oubliez pas, Mark que notre objectif reste, en définitive proche de celui des Chinois. Arianespace est leader mondial et nous ramons pour retrouver une offre équivalente. Si vous voyez dans ce répit une solution pour avancer nos pions, n’hésitez pas !

    – Voulez-vous dire sabotage ? demanda Mark qui esquissait un sourire.

    – Je n’ai rien dit de tel. Libre à vous d’interpréter néanmoins mes propos.

    Il y eut un silence dans la salle, puis le DDO ajouta, levant toute équivoque possible :

    – Et surtout, mettez cela sur le dos des Chinois !

    *

    * *

    Le même jour à Moscou, Station Tverskaya. Andreï, vêtu d’un long manteau gris, emprunta le long couloir qui permettait de rejoindre la station Chekhovskaya, puis sortit à l’air libre. Il avait le cou large et une taille de bucheron. Depuis son retour de mission en France , il cherchait à reprendre du service, mais le SVR ne l’employait plus qu’à des tâches subalternes. Après son échec à Baïkonour, il désespérait de retrouver du travail. Le jeune homme balaya la grande avenue d’un coup d’œil. Le trafic était toujours aussi intense. Il neigeait déjà à Moscou, ce qui n’arrangeait rien. Il longea le trottoir, cherchant à éviter les plaques de verglas. Après le grand immeuble à l’architecture stalinienne, il y avait une maison originale avec un balcon tout en rondeur qui épousait

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