Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Le satellite fantôme: La guerre pour l'espace, tome 3
Le satellite fantôme: La guerre pour l'espace, tome 3
Le satellite fantôme: La guerre pour l'espace, tome 3
Livre électronique82 pages1 heure

Le satellite fantôme: La guerre pour l'espace, tome 3

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

"Achille-1 tournoyait dans l’espace, à une altitude qu’ils étaient seuls à connaître. Le petit satellite avait deux atouts majeurs. Le premier tenait au mode de propulsion choisie. Son moteur, alimenté en énergie par un générateur au plutonium enrichi, lui donnait une puissance quasiment illimitée. De plus, sa taille réduite, ainsi que certaines spécificités de sa coque le rendaient peu visible aux radars traditionnels."

Claude-Jean Siré nous propose ici le troisième volet de la saga "La guerre de l'espace". Après :
1. Le regard de Kiren
2. La vengeance de Yiko
un nouvel épisode de la guerre sans merci qui déchire le monde de l'espace.
Ce livre est maintenant suivi par :
4. L'espace en feu

L'auteur a également publié en 8 tomes, "La guerre sous-marines", une première série de techno-thrillers mettant en évidence ce que l'affaire PRISM vient de révéler et "La guerre des drones" (3 tomes).

LangueFrançais
Date de sortie5 nov. 2015
ISBN9781310805936
Le satellite fantôme: La guerre pour l'espace, tome 3
Auteur

Claude-Jean Siré

A specialist of modern warfare - Un spécialiste de la défense

En savoir plus sur Claude Jean Siré

Auteurs associés

Lié à Le satellite fantôme

Titres dans cette série (4)

Voir plus

Livres électroniques liés

Thrillers pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Le satellite fantôme

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Le satellite fantôme - Claude-Jean Siré

    CHAPITRE 1

    I

    1er septembre 2016, à l’entrée de la baie de Chesapeake, à quelques milles de Norfolk, sur l’une des avancées les plus à l’est de cette partie de la côte américaine, un petit bâtiment surélevé, ressemblant étrangement à un château d’eau, semblait presque incongru à l’œil d’un promeneur. Situé dans une zone peu fréquentée, car un peu en retrait de la mer et du phare Cape Henry, belle bâtisse ancienne qui annonçait depuis des siècles aux navires l’entrée de la baie, la tour avait néanmoins une profondeur de champ assez exceptionnelle. La structure imitait parfaitement le béton, cachant en fait un radôme de dernière génération. C’est là que l’USSDP (US Satellite Detection Project ) venait d’installer en mai 2015, l’un de ses plus puissants radars de surveillance de l’espace, en complément du GEODSS. La particularité du site était d’être la partie passive, capable de détecter sans émettre les émissions d’un émetteur plus puissant, mais moins accessible. Ce dernier qui émettait en continu sur bande VHF était situé, quant à lui, à plus de 32.000 km de la terre, en orbite géosynchrone avec cette unité réceptrice. Du fait des spécificités furtives d’Achille, Cape Henry était probablement le système le plus capable de détecter le satellite fantôme.

    Jacques Sollin prit son temps avant d’aborder ce nouvel objectif. L’arrivée inopinée de Hank lui avait servi de leçon. Cette fois, il ne voulait pas se faire prendre la main dans le sac. Débarqué de nuit sur cette côte, la nuit suivant l’explosion du lanceur Falcon, il avait profité de la marée pour se faufiler dans les terres. Rodolphe l’attendait.

    – Comment vas-tu ? dit Jacques, heureux de retrouver une tête connue après dix heures en mer.

    – Bien… J’ai trouvé la faille du NORAD !

    – C’est génial ! Comment as-tu fait ? Il y a huit jours, tu en étais loin.

    – En fait, j’ai passé trop de temps sur le NORAD lui-même. Tu sais que ce centre de commandement et de surveillance concentre les données des 5 stations d’observation, dont celles fixes de White Sand au Nouveau Mexique, de Maui à Hawaï et Taegu en Corée du Sud. C’est grâce à lui que le ciel est en permanence cartographié par le NORAD.

    – Oui, on en a déjà parlé.

    – Et bien, au lieu de m’acharner sur le système, j’ai exploré les centres d’émission des données. A Taegu, le réseau est moins protégé. Il y a un serveur partagé, par lequel transitent les données. En me greffant dessus, j’ai pu ouvrir une « backdoor ».– Tu es un génie…

    – Je suis heureux de te l’entendre dire. D’ailleurs, j’attends toujours mon augmentation !

    – Tu n’en rates pas une. Mais ne t’inquiète pas, j’en parlerai au colonel… dit Sollin avec un sourire. Tu l’as bien mérité.

    Rodolphe souriait. En fait, il n’ignorait pas qu’il coûtait, à lui tout seul, une belle partie du budget américain de la DGSE. Mais dans son domaine, on ne pouvait pas s’afficher pauvre. Et il avait besoin d’un réseau de relations, ce qui restait coûteux.

    – Donc si on résout Cape Henry, on a tout gagné, dit Sollin.

    – Oui, on maîtrise les deux systèmes…

    – Alors ne tardons pas. À Paris, ils sont déjà prêts.

    Avec l’aide de Rodolphe, Jacques loua un petit Cessna à l’aéroport de Virginia Beach, sous le nom de Rick Sommers, une nouvelle identité réputée encore vierge. Évitant Norfolk et sa base navale, il s’offrit un survol de la zone. À sa demande, le pilote passa un peu à l’est de la côte. Planant à basse altitude, il put, grâce à ses prises de vues en haute résolution, repérer le maillage discret qui protégeait le site. Ici, pas de grandes barrières ni de gardes, mais une série de caméras thermiques ou numériques, disposées dans des caches multiples. La zone était piégée, mais rien n’indiquait volontairement l’importance du site.

    Il lui fallait trouver comment mettre le récepteur hors d’usage, sans éveiller les soupçons. À première vue, cela ne semblait pas simple.

    Le soir, il retrouva Rodolphe sur Virginia Beach Boulevard. Le vieux motel suranné avait un côté pouilleux, mais les deux hommes savaient qu’ici il n’y avait ni caméras numériques, ni surveillance d’aucune sorte. Après l’épisode de Hank, Sollin restait sur la réserve, même si sa carte bancaire, équipée d’une piste magnétique, à l’heure où l’Amérique entière passait en SMV, était garantie vierge par le service.

    Ils s’installèrent devant l’écran de 25 pouces apporté par Rodolphe.

    – Tu as vu ces cloches transparentes ? demanda-t-il au jeune homme, on dirait des caméras téléguidées.

    – Oui, c’est la technologie de SafeGuardTech. Elle fait fureur en Californie : détections automatiques des mouvements, transmissions optiques des données, caméras infrarouges et radars de proximité. Tu vois d’ailleurs ici, dit-il en pointant son doigt sur l’écran, les traces d’une tranchée bétonnée qui doit permettre de protéger le câble optique qui rapatrie les données au centre de commandement, probablement situé au cœur de Norfolk.

    – C’est du solide, alors…

    – Oui, ils ont mis le site à l’écart pour garantir qu’il ne soit pas attaqué en même temps que la base navale, mais sa sécurité reste fichtrement assurée ! continua Rodolphe. Si tu entres dans la zone, tu es grillé au bout de 100 pas. Et la police locale est à moins de 2 minutes du site. Je suppose qu’ils ont toujours un véhicule en alerte ! Sans compter les moyens de Norfolk et ses hélicoptères, dont une patrouille se relaie en permanence, par tous les

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1