« Aie une belle seconde vie. » En entendant ces mots, dits dans un mauvais anglais par un matelot chinois, Fabrice Amedeo a craqué. C’était en début de semaine dernière, à l’heure de dire au revoir, adieu sans doute, aux 23 membres d’un équipage que rien, si ce n’est le vertige de l’océan, ne le destinait à croiser. L’heure aussi de poser sur la terre ferme des pieds qui l’étaient moins, après un jour et demi de flots communs sur ce cargo colossal, le Maersk Brani.
Les lendemains d’un naufragé
Nov 27, 2022
3 minutes
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