Mike Horn, l’aventurier qui a verdi
Ne dites pas à Mike Horn qu’il est écolo. « Il y en a trop », balaie celui qui déteste les étiquettes. « Aujourd’hui, c’est à la mode de dire que notre planète se réchauffe. Mais qui l’a vraiment vu ? interroge l’explorateur de 55 ans dans un français mâtiné d’afrikaans – il est né en Afrique du Sud – et teinté d’accent suisse, son pays d’adoption. Moi, je suis allé aux pôles, l’épaisseur de la glace fond avec les années. Si je te dis que le monde change, tu peux me croire. »
Preuve en est, sa dernière expédition : rappelle-t-il. Partis de Nome, en Alaska, les deux hommes pensaient parcourir 1 600 kilomètres en deux mois. En réalité, ils ont marché quatre-vingt-sept jours sur 2 500 kilomètres, en raison des conditions extrêmes mais surtout de la glace, plus fine, qui a dévié et ralenti leur progression. […] écrit-il dans , paru jeudi. […]
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