Sans pitié: La guerre des drones, tome 1

Par Claude-Jean Siré

La lutte continue, mais change de registre. La guerre des drones est la troisième saison d'une saga qui compte déjà 15 volumes. Mais elle reprend avec de nouveaux personnages et peut être lue de manière indépendante.
Après "Guerres sous marines" et la "Guerre pour l'espace", la série compte déjà trois volumes :
1/ Sans pitié
2/ Le drone-tueur
3) L'attaque de la Maison Blanche

La trame : 3 jeunes étudiants d'une grande école française programment des drones pour voler en formation. Leur programme, révolutionnaire dans sa conception, créée un précédent dans l'histoire et intéresse les grandes puissances.
Après "Guerres sous-marines" et "La guerre pour l'espace", Claude-Jean Siré nous emmène dans un autre monde. Plus courte, plus noire, plus violente, cette nouvelle série est aussi pleine d'humour et d'ironie.

• Langue: Français
• Éditeur: Claude-Jean Siré
• Date de sortie: 5 nov. 2015
• ISBN: 9781311073952

Claude-Jean Siré

A specialist of modern warfare - Un spécialiste de la défense

Aperçu du livre

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AVERTISSEMENT ET PRECISIONS

À l’heure des révélations sur PRISM (le grand programme de surveillance américain de la NSA), ce roman intègre de manière plus précise cette nouvelle donne, maintenant publique d’un espionnage industriel généralisé des grandes puissances. Ce dernier est présenté comme principalement, mais non exclusivement concentré sur l’Europe. Certaines hypothèses se basent sur des faits réels, notamment l’existence d’un programme « asiatique » d’acquisition des technologies européennes et américaines, confirmée, après la rédaction de ce roman, par plusieurs articles de presse. De même, certaines révélations récentes ont montré l’implication des États-Unis dans une surveillance appuyée de l’Europe…

Les adresses et les noms de rue dans cette fiction sont choisis selon un hasard relatif. Les bâtiments, institutions, restaurants, etc. cités dans ces romans sont en général inventés, sauf si l’exactitude sert à la fiction et ne nuit pas à l’institution. En aucune façon, les résidents, employés des sociétés et institutions précités ne sont impliqués dans les faits et crimes décrits dans ce roman.

Il appartient aux sociétés citées de mettre en place des mesures de protection suffisantes pour éviter les faits imaginés par l’auteur. Ce dernier n’a aucune idée précise des moyens actuellement mis en place et ce roman n’est qu’un avertissement aux industriels concernés, sur la base d’informations parcellaires collectées et non vérifiées, par voie publique, de presse, ou issue de l’imagination de l’auteur.

La responsabilité de l’auteur ne saurait être engagée si, comme pour les romans précédents, des faits similaires au récit s’avéraient fondés par la suite.

PRINCIPALES ABREVIATIONS UTILISEES DANS CE TOME

ALTIS : Système de localisation, de suivi et d’identification automatisé américain (extension de PRISM)*

BK5 : Bandit Killer 5 (Drone d’attaque US à courte portée)*

CIA : Agence Centrale de renseignement américaine

CED : Centre d'excellence drone de l’Armée de l’air

CDG : Aéroport Charles de Gaulle

CNR : Coordonnateur national du renseignement à l’Élysée,

DDO : Directeur des Opérations

DGSE : Services secrets français

DRM : Direction des renseignements militaires

DSI : Direction des Systèmes d’Information

EuroSat : Opérateur de satellite européen*

FBI : Federal Bureau of Investigation - Sécurité intérieure US

FSB : Federal'naya Sluzhba Besopasnosti (FBI Russe)

FSRE : Force pour la Sécurité et le Renseignement Extérieur (Chine)*

GoGlass : Système de localisation rattaché à ALTIS et fonctionnant en affichage tête haute*

iPhone9SD : Version fictive durcie de l’Iphone 5S ™ pour la CIA équipé d’ALTIS*.

L’École : Par respect pour l’institution, nous ne la nommerons pas…

LTK : Licence pour tuer…*

NSA : Agence Nationale américaine de Sécurité

PRISM : Programme de surveillance américain, successeur d’Échelon

STEP : Standard d’Échange de données modélisées de Produits

SVR : Sluzhba Vneshney Razvedki (ex KGB) Russe

X-47 : Prototype de Drone, ravitaillable en vol

X-49 : Nouvelle version améliorée du X-47 en 2019*

* Inventions de l’auteur

PRESENTATION DES PRINCIPAUX PERSONNAGES

Chine :

Su-Min, Mako, Tsui, espions de base, dirigés dans ce tome par

Tchang , ancien instructeur puis directeur du FSRE et notamment du camp n°112bis, réplique du camp 112. Ce dernier qui apparaît dès les premières pages de l’édition 2015 de « Guerres sous-marines » (G.S.M.) a servi de base à la formation de tous les espions nord-coréens et chinois de la saga.

États-Unis :

John Salvage, est le directeur des opérations (DDO) de la CIA, située à Langley, Virginie.

Parmi ses adjoints on compte Sean, Todd et Hank (qui est passé en France, quelques tomes après le retournement de l’espionne nord-coréenne Éva dans le tome 5 de G.S.M).

Mark Evans, ancien responsable de l’agence belge est maintenant en charge de l’agence française de la CIA. Dans le tome 1 de « Guerres sous-marines », il travaille avec Kim (cf. plus loin).

Stephen McKold est analyste à la NSA. Cette agence aurait notamment mis au point le programme ALTIS*, un des pivots de ce roman. La NSA est dirigée par le Général Frank Butrow.

Phil Marltie est directeur de Locking* Aerospace (USA) une entreprise fictive en charge, dans ce roman, de la construction de tous les drones.

Autres pays :

Sergueï,… SVR (Russie)

Josuah Klein,… Mossad (Israël)

France :

Le Colonel et son adjoint Francis Peignon de la DGSE apparaissent dès les premiers tomes de la saga. Ils sont généralement assistés de Jacques Sollin (Action), Sylvain Terrain et Christophe (expert informatique).

Jacques Sollin est le représentant exclusif de la branche action de la DGSE. Toujours envoyé à l’étranger, c’est lui qui accomplit pour la France, toutes les missions secrètes de la saga. Aux États-Unis, il est assisté par Rodolphe, hacker fou, spécialiste des réseaux. Doreen, la femme de Jacques, a fui aux États-Unis.

Thilem* est le constructeur fictif de tous les systèmes français non conventionnels développés dans ce roman. La société, basée à Vélizy, emploie notamment, depuis les premiers tomes, Grégoire de la Rampière et Marc Hirigoyen, rejoints par Serge Duvisy, Philippe Puisot, puis, dans ce tome, par Jérôme Truchard de la Baye, Arthur Le Corsaire, et Fred (étudiants de « l’École »).

La direction générale de l’Armement qui coordonne l’équipement des forces françaises est dirigée depuis quelque tomes par l’amiral Truchard de la Baye. Ce dernier est le père d’Éléonore et de Jérôme et l’oncle de Rodolphe.

Le Centre d'excellence drone de l’Armée de l’air, nommé en 2015 pour la surveillance des menaces aériennes à basse altitude et les contre-mesures anti-drones est dirigé dans ce roman par le Colonel Beurdier (héros du tome 6 de GSM), assisté ici par Julien Nidrot.

Léa et Bruno sont deux civils français que l’on trouve dès le tome 1 de G.S.M. Ils se marient au tome 7.

Charlotte Puisot, née de la Rampière, sœur de Grégoire.

Kim de la Rampière (femme de Grégoire, ancienne espionne).

Éléonore Hirigoyen, femme de Marc, fille de Truchard.

Sibylle des Roches et Nathalie sont les deux nouvelles de ce roman.

* Sociétés fictives inventées par l’auteur. Toute ressemblance avec des sociétés existantes est presque fortuite.

PROLOGUE

14 juillet 2019. Il faisait lourd sur la ville et les soldats qui descendaient les Champs-Élysées au pas ce jour-là tentaient en vain de ne pas cligner des yeux alors que des gouttes de sueur coulaient de leurs fronts largement exposés à un soleil généreux. Très loin, du côté de l’Arc de triomphe, la foule s'exclamait déjà alors qu'apparaissaient les premiers hommes de la Légion étrangère, à l'uniforme coloré et à la démarche si majestueuse.

En tête du cortège, les jeunes ingénieurs de « l’École » ouvraient la parade. Ils approchaient de la tribune présidentielle dans un mouvement presque régulier. Parmi eux, on distinguait au premier rang quelques jolies jambes fines et bottées, dont le pas menu donnait la cadence aux grands gaillards qui les suivaient. Le petit détachement s’engageait dans la dernière ligne droite quand un bourdonnement suspect fit lever la tête des curieux. Quittant le toit du Grand Palais et frisant le képi de bronze du général de Gaulle dont la taille majestueuse dominait une foule bigarrée, dix petits engins identiques rejoignirent la grande avenue. Ils volaient en formation, parfaitement alignés à la troupe. Ce fut une caméra de France 2 qui, la première, zooma sur le petit essaim, révélant à des millions de téléspectateurs le but de leur danse.

Sur place, pourtant, une agitation soudaine secoua les forces de police qui surveillaient non sans mal l'accès à la tribune. Sur l'ordre d'un préfet, un groupe d'hommes se mit en position pour tirer sur cette nouvelle menace, alors que quatre « drones-chasseurs », installés en prévision de ce type d'incident, décollaient derrière la grande tente blanche pour tenter d'identifier celui qui pilotait ces dix intrus.

Dans la tribune trois ou quatre personnes s'agitaient, dont Kim , qui, assise à côté de l'ambassadeur américain, revivait là