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L' HOMME DE GRIFFINTOWN T3 l'ENTRE DEUX MONDE
L' HOMME DE GRIFFINTOWN T3 l'ENTRE DEUX MONDE
L' HOMME DE GRIFFINTOWN T3 l'ENTRE DEUX MONDE
Livre électronique169 pages2 heures

L' HOMME DE GRIFFINTOWN T3 l'ENTRE DEUX MONDE

Par MARKUS

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À propos de ce livre électronique

(Suite et fin de L’invité surprise du G7 et Le maître des circonstances)

« La voix artificielle lança un nouvel appel de dissuasion à l’intention du terroriste qui venait d’apparaître complètement nu: « Libérez votre otage ou vous serez abattu dans soixante secondes. » La foule rassemblée à l’aéroport Washington-Dulles avait déjà été sommée de s’allonger ventre à terre et mains sur la nuque. Il ne faut jamais contrarier un robot tueur autonome... tout le monde sait ça ! »

2036. Clones invisibles de combat et morts par millions, conquête spatiale et manipulations politiques, intelligence artificielle et robots tueurs autonomes.

Ce thriller frappe très fort et gagne en intensité jusqu’à la dernière ligne. L’auteur a réussi son pari : créer un univers qui pourra servir de décor à une série de science-fiction originale !
L’éditeur
LangueFrançais
Date de sortie14 nov. 2019
ISBN9782924849941
L' HOMME DE GRIFFINTOWN T3 l'ENTRE DEUX MONDE
Auteur

MARKUS

MARKUS est l’auteur de plusieurs livres publiés en France et au Canada. Amoureux du Québec qu’il connaît presque comme sa poche, il s’est laissé séduire par le merveilleux site du Manoir Richelieu à l’occasion d’une semaine de vacances. L’invité surprise du G7 est son premier roman. Deux autres suivront, afin de compléter sa trilogie intitulée : L’homme de Griffintown.

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    Aperçu du livre

    L' HOMME DE GRIFFINTOWN T3 l'ENTRE DEUX MONDE - MARKUS

    Table des matières

    MOT DE L’AUTEUR 10
    DISPARAÎTRE 11
    RÉAPPPARAÎTRE 62
    ÉPILOGUE 89

    MARKUS-

    L’homme de Griffintown

    Partie 3: L’entre deux mondes

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Titre: L'homme de Griffintown / Markus.

    Noms: Markus, 1970- auteur. | Markus, 1970- Entre deux mondes.

    Description: Sommaire incomplet: 3. L’entre deux mondes.

    Identifiants: Canadiana (livre imprimé) 20189410191 | Canadiana (livre numérique) 20189410205 | ISBN 9782924849927 (couverture souple : vol. 3) | ISBN 9782924849934 (PDF : vol. 3) | ISBN 9782924849941 (EPUB : vol. 3)

    Classification: LCC PS8626.A7542 H65 2018 | CDD C843/.6—dc23

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) ainsi que celle de la SODEC pour nos activités d’édition.

    Conception graphique de la couverture: Richard Deulceux

    Facebook: Richard Deulceux Digital PaintingSite : https://rms_art.artstation.com

    Direction rédaction: Marie-Louise Legault

    ©  Markus, 2019 

    ©  La Plume D’or, 2019 

    Dépôt légal  – 2019

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque et Archives Canada

    Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait de ce livre, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

    Imprimé et relié au Canada

    1re impression, octobre 2019

    MOT DE L’AUTEUR

    Je dédie cette troisième et dernière partie de «L’homme de Griffintown» à mon oncle Ghislain. Au cours de mes premières années, j’ai eu le plaisir de construire avec toi des souvenirs inoubliables. Je te remercie pour chacun d’entre eux.

    Cette trilogie complète, je la dédie à ma mère, Ginette. J’espère que tu m’attends dans un prochain monde.

    «L’intelligence artificielle est non seulement l’avenir de la Russie, mais de toute l’humanité. Celui qui deviendra le leader dans ce domaine sera le maître du monde

    Vladimir Poutine, 1er septembre 2017

    Cette histoire est entièrement basée sur des faits réels.

    DISPARAÎTRE

    Puerto Morelos. Un petit village de la région du Yucatan au sud du Mexique, proche de Playa Del Carmen et des vestiges mayas de Chitzen Itza. À moins de deux cents mètres d’une sublime plage déserte, quelques personnes étaient réunies autour d’un cercueil. Au total, il y avait cinq adultes: un prêtre, un couple de septuagénaires, un homme de type asiatique dans la quarantaine et pour finir, un Nord-Américain dans la même tranche d’âge.

    C’était une matinée de printemps, un peu avant midi. Le couple avait choisi ce moment spécial pour dire un dernier adieu à leur enfant. La chaleur ne les accablait pas, il y avait même une petite brise agréable. Les vagues, très vertes à cause de l’effet du réchauffement climatique sur le phytoplancton, accompagnaient musicalement les paroles de l’homme d’Église, mais sans les couvrir en totalité, de sorte que son discours semblait plus doux. Chacun l’écoutait dans un recueillement de circonstance.

    Un peu plus loin, à peine perceptibles, des machines municipales débarrassaient la rive des centaines de déchets de plastique venus s’échouer durant la nuit. Survolant le bord de l’eau, ces engins étaient munis de filets semblables à ceux qu’utilisent les pêcheurs. Après quelques passages, ils menaient leur déplorable récolte au centre de recyclage.

    L’Asiatique était monsieur Kew Wan, le voisin le plus proche du couple âgé. Les trois se connaissaient depuis 2020, c’est à dire depuis un peu plus de cinq ans. Ensemble, ils entretenaient une excellente relation de proximité. En plus de se visiter régulièrement, ils partageaient de bons repas à l’extérieur en toute saison, car dans le Yucatan, la météo était toujours très agréable. Bien sûr, les épisodes de canicule étaient plus nombreux qu’avant, mais au Mexique, quelques degrés de plus ou de moins ne faisaient aucune différence pour la population!

    Durant la courte cérémonie qui avait précédé la mise en terre, monsieur Kew Wan n’avait versé aucune larme. Personne, d’ailleurs, n’en avait versé. Pas même les parents, qui dissimulaient leurs yeux derrière de grosses lunettes noires. L’autre témoin, le Nord-Américain, portait lui aussi des verres opaques. Dans son cas, c’était davantage pour se protéger des rayons du soleil que pour cacher ses émotions. La maigreur de l’assemblée rendait la scène encore plus triste.

    Lorsque le prêtre termina sa prière, deux employés de la compagnie funéraire approchèrent, puis, à l’aide de cordes rudimentaires, déposèrent le cercueil au fond du trou. Le curé bénit une nouvelle fois l’enfant défunt et ses parents, et quitta les lieux en laissant les quatre proches à leurs pensées. Père et mère ramassèrent une poignée de terre chaude mêlée de sable et la jetèrent dans la fosse, bientôt imités par monsieur Kew Wan et le troisième homme.

    Ensuite, le couple monta à bord de l’automobile de leur voisin, une e-LON 560, afin qu’il les ramène chez eux. Après un adieu rempli d’émoi, le Nord-Américain embarqua dans le taxi automatisé, donc sans chauffeur, qui l’attendait près du cimetière pour le conduire à l’aéroport de Cancún. Un vol direct pour le Québec, avec lui à son bord, décollerait en soirée. Dès le lendemain, ce lieutenant-détective de la police de Montréal ferait le récit de son bref voyage à ses proches collaborateurs.

    Ce jour-là, les parents de Stéphane Laroche avaient enterré leur fille.

    *****

    Juin 2036

    La voix artificielle lança un nouvel appel de dissuasion à l’attention du terroriste: «Libérez votre otage ou vous serez abattu dans soixante secondes.» La foule de l’aéroport de Washington avait déjà été sommée de s’allonger ventre à terre et mains sur la nuque. Il ne faut jamais contrarier un RTA... tout le monde sait ça! Il ne restait donc plus que deux personnes debout: une femme qui devait prendre un avion pour Miami un peu avant onze heures et un jeune homme qui la retenait contre son gré et qui semblait paniqué.

    Particularité troublante, l’homme était entièrement nu. Plus un adolescent qu’un adulte, il devait probablement avoir entre quinze et dix-sept ans. En excellente forme physique, il donnait l’impression de faire face à un événement imprévu et de ne pas savoir comment réagir pour se tirer d’affaire. Il ne parlait pas, mais tenait sa proie très solidement au niveau du cou, qu’il menaçait de briser si on ne le laissait pas s’enfuir. Ses intentions semblaient très claires malgré son silence.

    La scène avait débuté quelques minutes plus tôt à une centaine de mètres de là. Sans crier gare, l’homme avait semé la confusion en courant très vite vers une sortie de l’aéroport. Trois anthropoïdes de sûreté, sortes de squelettes métalliques faisant deux mètres cinquante de hauteur, n’avaient pas tardé à apparaître pour sécuriser l’endroit grâce à leur présence dissuasive. Conditionnés par les médias, les voyageurs s’étaient d’abord mis à détaler en tous sens, ce qui avait causé un mouvement de foule aussi inattendu que dangereux. Après avoir cessé sa course, le fuyard s’était saisi de la dame, croyant ainsi assurer sa survie pour quelques instants.

    Dans les bureaux administratifs, on s’interrogeait beaucoup sur les images filmées par les différentes caméras du grand hall où se déroulait maintenant l’action, du fait que l’homme dénudé était apparu instantanément à l’écran. La séquence ressemblait en tous points à un film affublé d’un piètre montage où une partie de la vidéo semble manquer! Ce qui n’était pas le cas, car l’environnement très proche de la soudaine apparition ne montrait aucun faux raccord ridicule tel qu’on peut l’observer dans un film mal retouché. L’être en tenue d’Adam avait surgi comme par magie! Telle la lumière qui jaillit lorsqu’on presse sur l’interrupteur. Incrédules, les techniciens de l’aéroport Washington-Dulles chargés de la surveillance audiovisuelle examinaient les prises de vue de chaque caméra. Ils n’en revenaient pas! Le phénomène était purement inexplicable.

    La voix artificielle venait des haut-parleurs: «Dernière sommation. Vous êtes dans la ligne de mire d’un robot tueur autonome. Obtempérez, ou vous serez abattu dans 10 secondes… 9 secondes… 8 secondes… 7 secondes…» Trois secondes avant la fin du compte à rebours, le preneur d’otage desserra le cou de la voyageuse et tenta de fuir vers la sortie la plus proche. À peine eut-il fait le quart d’un pas qu’il s’écroula au sol, atteint par une balle hypersonique tout juste entre les deux yeux. Lorsque les témoins entendirent la détonation, il était déjà mort.

    Deux unités de nettoyage intelligentes sur roues firent place nette en quelques secondes et emmenèrent le cadavre à l’abri des regards, en compagnie des trois anthropoïdes géants. Conduit par un agent de sécurité dans une cabine de débriefing, l’ex-otage fut pris en charge par un logiciel spécialisé. Pendant ce temps, les voyageurs médusés tentaient de découvrir d’où avait été tirée la balle meurtrière, mais en vain. En moins d’une minute, la vie de l’aéroport de Washington-Dulles avait repris son cours habituel. L’homme nu qui était littéralement sorti de nulle part fut embarqué à bord d’une ambulance et mené à l’hôpital le plus près, où son décès fut aussitôt constaté.

    Quinze minutes après l’incident, les films de l’aéroport furent transmis aux services de police dont les employés restèrent sans explication devant l’apparition insolite. Au cours de la même heure, les vidéos furent adressées par courriel hautement sécurisé au sommet de la hiérarchie américaine. Sur les réseaux sociaux, plusieurs captations de téléphones cellulaires étaient diffusées, mais aucune ne montrait le moment exact de l’apparition. Seules les caméras qui tournaient en continu avaient pu filmer cet incroyable phénomène.

    Au terme de l’autopsie, les résultats des analystes tombèrent. Surprenant! Le corps du terroriste présentait des caractéristiques très saisissantes… Ses cellules étaient beaucoup plus vieilles que son apparence physique. D’après les médecins qui les avaient étudiées, elles correspondaient à celles d’une personne d’au moins soixante ans! Plus étonnant encore: il apparaissait que l’individu n’était pas le fruit d’une fécondation humaine, mais le résultat d’un travail de laboratoire tel que toutes les lois internationales l’interdisaient. L’homme était une copie, le clone d’une autre personne. Enfin, de très faibles quantités de carnallite avaient été aperçues dans ses poumons.

    Pourquoi était-il là? Qui l’avait envoyé? Qui l’avait fabriqué? D’où venait-il? Était-il réellement passé d’un état invisible à un état visible? Si oui, par quel miracle? Était-il seul? De très nombreuses questions sans réponses frappaient l’imaginaire de chaque observateur. Parmi elles, une finissait toujours par revenir: quelle était l’identité de celui qu’on avait cloné?

    Le programme de profilage électronique de l’aéroport, un outil chinois très décrié à la fin des années 2010, mais très vite copié et utilisé par les Américains dans les lieux publics pour prévenir les actes terroristes, n’avait pas reconnu le visage du clone. En revanche, ses empreintes digitales correspondaient parfaitement à celles d’un Canadien francophone, un certain Georges Delson, qui lors d’un passage aux États-Unis avait trempé ses doigts dans l’encre officielle et laissé la trace de chacun aux autorités frontalières.

    Les empreintes références remontaient à 2005. Paradoxe, le jeune homme qu’on avait récemment abattu devait être né autour de 2020… Quant au Canadien Georges Delson, il avait disparu en 2017, c'est-à-dire dix-neuf ans plus tôt, et s’il était toujours en vie, il devrait maintenant frôler les soixante-dix ans…

    *****

    Monsieur Kew Wan était un homme des plus charmants. Il vivait seul et menait une existence bien rangée… Très casanier, il sortait fort peu et préférait profiter du confort de sa petite maison. Celle-ci n’était pas très grande, mais son superbe cachet invitait son occupant à demeurer à l’intérieur. La climatisation également, car les étés étaient très chauds et très longs à Puerto Morelos. Dévoreur de livres et de films, le propriétaire des lieux ne s’ennuyait jamais dans son coquet logis. Il passait des heures et des heures assis dans le creux d’un grand fauteuil en velours qui avait, au fil des lectures et des projections, pris l’exacte forme de son corps.

    Attenant à sa petite villa de trois pièces plus un sous-sol, un jardinet procurait à monsieur Kew Wan le plaisir de cultiver quelques fruits et légumes à longueur d’année… des tomates, des aubergines, des courgettes, des fraises et même, des melons. La terre y était si fertile qu’il avait souvent l’impression que son potager lui offrait quotidiennement une nouvelle récolte. Un magnifique abricotier aux fruits exceptionnels vivait aussi sur cette petite parcelle de nature. Chaque gros abricot était bien juteux et faisait le bonheur des Laroche, à qui Wan offrait toutes sortes de desserts et de tartes cuisinés avec ces joyaux gorgés de soleil.

    En résumé, l’homme d’origine asiatique était le voisin rêvé. Les Laroche l’aimaient beaucoup et ne tarissaient pas d’éloges à son endroit. Plus jeune qu’eux d’environ vingt-cinq ans, il leur avait donné son numéro de téléphone dès leur emménagement dans le quartier et depuis, s’était toujours montré disponible pour eux. Sa présence fut très appréciée dans les premiers temps, car les Laroche lui avaient appris la disparition de leur fille Stéphane, ce qui leur avait valu de durs moments d’inquiétude et de stress, comme c’est souvent le cas de parents d’un enfant unique dont ils sont sans nouvelles. Heureusement, monsieur Kew Wan était à leur écoute et

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