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Naufragée dans la Quatrième dimension
Naufragée dans la Quatrième dimension
Naufragée dans la Quatrième dimension
Livre électronique229 pages2 heures

Naufragée dans la Quatrième dimension

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À propos de ce livre électronique

États-Unis 2054, quelque part dans le désert des Mojaves, Eva, petite fille du professeur Max Maurin, vivait au sein d’une communauté dans un monde post-apocalyptique, suite à un conflit nucléaire global survenu en août 2023. Max, son inséparable ami Luc, leurs familles ainsi qu’un groupe d’hommes, de femmes et d’enfants, s’étaient exilés un an auparavant dans l’ancienne base désaffectée « Alpha du Centaure » où ils avaient fondé une communauté. Cette base en partie à l’état de ruine, à l’exception de quelques dômes parfaitement conservés, allait leur offrir un refuge idéal. Trente et un ans plus tard, les survivants vivaient sous l’emprise du redoutable dictateur chinois Lie Liang, s’étant autoproclamé empereur planétaire. Un matin, Eva enseignante découvrit grâce à l’un de ses élèves, l’existence d’un souterrain sous les ruines de quelques bâtiments, à l’intérieur duquel se trouvait un vaisseau spatio-temporel, parfaitement conservé et opérationnel. N’ayant rien connu d’autre tout au long de sa vie, que l’oppression et le chaos, elle prit cette découverte comme un signe du destin, lui offrant l’unique chance de se lancer à son tour dans l’aventure spatio-temporelle.
LangueFrançais
Date de sortie17 sept. 2021
ISBN9782312084275
Naufragée dans la Quatrième dimension

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    Naufragée dans la Quatrième dimension - Patrice Moline

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    Naufragée dans la Quatrième dimension

    Patrice Moline

    Naufragée dans la Quatrième dimension

    LES ÉDITIONS DU NET

    126, rue du Landy 93400 St Ouen

    Ceci est une œuvre de fiction, les noms et prénoms utilisés dans ce livre sont purement imaginaires. Toute ressemblance avec des personnes ou des évènements existants ou ayant existé ne saurait être que fortuite.

    © Les Éditions du Net, 2021

    ISBN : 978-2-312-08427-5

    Avant-propos

    Etats-Unis printemps 2053, quelque part dans le désert des Mojaves, une ancienne base scientifique désaffectée, servait de refuge à une poignée d’hommes, femmes et enfants, venus s’y installer trente-trois ans plus tôt. Cette immense base créée jadis par Jim Murdok, fondateur de la secte Alpha du Centaure, était en partie à l’état de ruine, à l’exception de quelques dômes en béton.

    Max Maurin et Luc Bertrand, deux jeunes scientifiques, amis depuis leur tout jeune âge, tous deux récemment diplômés d’un doctorat, Luc en chimie moléculaire et Max en astrophysique, avaient été enlevés, par les hommes de Murdok. Conduits sans ménagement à la base Alpha du Centaure, ils avaient été contraints à travailler sur un projet fou : construire un vaisseau capable de se déplacer dans la quatrième dimension, afin de récupérer des documents ultra confidentiels dans le passé, concernant le crash d’un vaisseau extra-terrestre survenu dans le désert du Nouveau Mexique près de la ville de Roswell, le soir du 2 juillet 1947.

    Max et Luc prisonniers du redoutable Jim Murdok durant cinq ans, avaient cependant réussi avec la collaboration de leurs équipes de chercheurs et ingénieurs à mettre au point une technologie, leur permettant de voyager dans le passé comme dans le futur en utilisant un raccourci spatio-temporel. En effet, après des mois de recherches et d’études dans le monde de l’infiniment plus petit que l’atome, ils avaient enfin réussi, à localiser et agrandir des milliards de fois un trou de ver, présent naturellement dans toute matière à l’échelle de l’écume quantique.

    Suite à cette prodigieuse découverte, un vaisseau dont les propriétés de résistance, lui permettaient d’atteindre une vitesse proche de celle de la lumière, avait été construit et testé en conditions réelles, grâce à des essais effectués sur des animaux de laboratoire. Les résultats, avaient démontré que l’homme pouvait franchir en toute sécurité un trou de ver permettant d’aller et venir dans l’espace-temps sans danger. Une mission dans le passé en 1947, avait été mise au point afin d’aller récupérer des documents ultra confidentiels, relatifs à l’affaire du mystérieux crash de Roswell.

    Avant celle-ci, l’équipage du vaisseau « Proxima Centauri1 » devait effectuer une ultime expérience : aller chercher un message écrit de la main de Murdok placé dans la chambre forte de son bunker, cinquante ans dans le futur et le ramener au présent. Cette opération, leur avait également permis de tester les divers équipements en conditions réelles de manière autonome, avant la mission de récupération des documents dans le passé.

    Le vendredi vingt et un février 2003, Max, Luc et leurs coéquipiers, après des mois d’essais et de simulations en laboratoire, étaient enfin prêts à effectuer le tout premier voyage spatio-temporel humain.

    À l’heure H, « Proxima Centauri1 » s’était arraché du sol de la base Alpha du Centaure. Dans un gigantesque panache d’une ardente fumée blanche, il s’était élevé dans les airs dans un vacarme assourdissant, quelques secondes plus tard, il franchissait la porte spatio-temporelle, puis une fulgurante accélération l’avait propulsé à la vitesse de l’éclair vers l’autre extrémité du raccourci, puis après une brutale décélération, « Proxima Centauri1 » et son équipage, traversaient la surface argentée du trou de ver haut dans le ciel.

    Le capitaine Coleman, avait alors piloté la descente et posé l’engin en douceur exactement à l’endroit même, d’où ils avaient décollé quelques secondes auparavant. Sur son écran de contrôle, Luc avait constaté que l’air était anormalement radioactif, tous vêtus de leurs combinaisons spatio-temporelles équipées d’une assistance respiratoire individuelle, avaient dû mettre leurs casques avant de débarquer.

    Dehors, l’équipage avait découvert un environnement dévasté. La même base d’où ils avaient décollé, était en grande partie détruite, seuls quelques dômes en béton semblaient bien avoir résisté à la cause de cette destruction. Un brusque changement climatique semblait s’être produit, vu la température très basse pour la saison ainsi que l’épaisse couche nuageuse inhabituelle dans cette région du désert californien. Luc en avait conclu, qu’un grave incident nucléaire s’était probablement produit, vu le taux radioactif anormalement élevé. La vie semblait avoir complètement disparu, la nature n’émettait plus aucun son, seul le vent dans la grisaille, témoignait que la planète Terre, respirait encore.

    Protégés par leurs combinaisons spatio-temporelles, le lieutenant Williams chargé de la sécurité, Max et Luc, étaient partis à la recherche du bunker de Murdok. Cherchant dans les décombres, les trois hommes avaient fini par localiser et dégager la porte de la chambre forte. Aussitôt après avoir récupéré le document, ils étaient repartis en direction du vaisseau, où les attendaient, Lucy, Sarah et le capitaine Coleman.

    À l’instant où les six explorateurs spatio-temporels, s’apprêtaient à remonter à bord, une voix les interpella. Un homme barbu, grand, vêtu d’un long manteau noir, le haut de son visage dissimulé par une grande capuche, était armé d’un arc, dont la flèche était dirigée sur le lieutenant Williams. Sous la menace de son arme, l’homme leur avait demandé qui étaient-ils et quel était cet étrange vaisseau. L’équipage très surpris par l’intervention soudaine de cet homme semblant venir de l’époque médiévale, était inquiet, craignant de sa part, une possible réaction à l’issue fatale.

    Au même moment des dizaines de personnes vêtues de façon identique, armées d’arcs et de lances, avaient surgi des décombres environnants. Encerclés, les six équipiers, avaient été contraints de les suivre, vers un des dômes qui avait été converti en lieu d’habitation collective.

    Un vieil homme, semblant être le patriarche de cette communauté, avait demandé à parler seul à seul avec Max. Il l’avait prié d’entrer dans une salle, qui autrefois était un laboratoire de recherche. Les deux hommes face à face, étaient assis chacun au bout d’une longue table. Couvert de la grande capuche de son manteau, ne laissant apparaître que le bas de son visage, l’homme avait demandé à Max d’expliquer leur présence en ces lieux.

    Max lui avait alors révélé, que lui et quelques chercheurs avaient réussi à mettre au point une technologie permettant de se déplacer à travers le temps et qu’ils étaient en mission scientifique afin de tester le vaisseau en condition réelle. À son tour, Max avait demandé au patriarche, quel événement avait bien pu se produire pour que l’humanité ait autant régressé, et pourquoi le taux de radioactivité était anormalement élevé, et qu’elles étaient les causes de cet étrange dérèglement climatique.

    Le vieil homme lui avait appris alors, que vingt-neuf ans auparavant, le lundi premier août 2022, la Corée avait été réunifiée à l’issue de plusieurs années de négociations. Grâce aux accords diplomatiques consentis entre les deux gouvernements sud et nord et la majorité des pays de la communauté internationale, la Corée avait enfin retrouvé sa souveraineté perdue depuis la partition signée soixante-dix-sept ans plus tôt en août 1945, où la péninsule avait été divisée au niveau du trente-huitième parallèle.

    Trois mois plus tard, lors de la cérémonie officielle d’investiture, Kim Jung-Wan à bord de son véhicule présidentiel, saluait la foule venue l’acclamer, quand soudain des coups de feu éclatèrent. Touché en pleine poitrine, le jeune président s’écroula, immédiatement le cortège accéléra pour tenter de mettre le chef d’état blessé hors d’atteinte.

    Kim Jung-Wan hospitalisé, succomba à ses blessures quelques heures plus tard. Le redoutable Kim Kyong-Hee, frère aîné, ennemi du défunt Président Kim Jung-Wan, allait enfin pouvoir accéder, à la plus haute fonction du pays réunifié, grâce au soutien du Président Chinois Ying Jie, complice et ami depuis toujours. L’ex-président de la Corée du Nord, avait été nommé à la tête du pays, en dépit de l’avis du peuple. En effet Kim Kyong-Hee avec la complicité du président chinois, avait élaboré ce stratagème afin d’éliminer son propre frère, ennemi juré de l’ex Corée du Nord, l’accusant avec la complicité des États-Unis de lutter contre le régime communiste de son pays, le tenant pour responsable de la famine qui sévissait durement dans la partie nord de la péninsule. De grandes manifestations eurent lieu dans tout le pays, avec le soutien de la plupart des pays occidentaux. Le nouveau président et son gouvernement, avaient réprimé celle-ci dans le sang, n’hésitant pas à faire tirer l’armée à balles réelles sur la foule de manifestants. Le monde indigné, comprit alors les véritables intentions de Kim Kyong-Hee et de son homologue Ying Jie. La Chine étant déjà le pays le plus industrialisé au monde, désormais ralliée à la Corée réunifiée, allait devenir la première puissance économique mondiale. À la tête des technologies les plus innovantes, la Chine déjà habillait et équipait la planète entière, dans tous les domaines. Le projet des deux présidents asiatiques, d’unir leurs deux pays pour créer une super-puissance communiste, avait inquiété au plus haut point l’Occident, particulièrement les États-Unis, qui craignaient de voir s’installer le règne du communisme durablement dans le monde.

    Le président républicain américain, Bill Hamilton, qui avait été récemment élu et le nouveau président coréen, souvent s’affrontaient par médias interposés. Kim Kyong-Hee, soutenu par le président chinois, multipliait les provocations et les menaces d’utiliser l’arme nucléaire contre les États-Unis.

    Kim Kyong-Hee, quelques mois auparavant, avait accepté la proposition du président sortant américain, de signer à Genève, le traité de dénucléarisation de son pays, en échange de la levée d’un des embargos, mis en place quelques années plus tôt par les États-Unis. Se moquant éperdument de la valeur de son engagement, il avait nonobstant continué à mettre au point une redoutable ogive nucléaire, dont il ne se privait plus à présent, d’utiliser comme moyen de pression contre les États-Unis. Le gouvernement américain, en réponse avait alors rétabli l’embargo sur les céréales et autres produits dont la Corée était dépendante. Le chef d’état coréen accusa les États-Unis de violer l’accord du traité signé quelques mois plus tôt et d’affamer son peuple sans aucun scrupule.

    Vendredi trente juin 2023, quelques bâtiments militaires américains étaient en mission d’entraînement dans l’océan Pacifique Nord. Partis de l’archipel d’Hawaï, ils faisaient route cap à l’est. Soudain sur leurs écrans radars, les officiers commandant les navires, n’en crurent pas leurs yeux, une pluie de missiles, chacun verrouillé sur sa cible, arrivaient droit sur eux.

    Malgré de vaines manœuvres pour tenter d’échapper aux mortels missiles, ceux-ci atteignirent inexorablement leurs cibles. Les dix navires coulèrent, emportant avec eux leurs équipages. L’attaque, n’ayant laissé aucune chance aux marins de pouvoir réagir, les avait anéantis en quelques secondes. Une enquête internationale avait permis de mettre en évidence, que cette attaque surprise, était bien le fait de l’armée coréenne.

    Le Président Bill Hamilton, profondément choqué et révolté par un tel acte, avait pris une décision radicale, en déclarant la guerre à la Corée. Aussitôt il ordonna à son état-major, d’envoyer un missile à tête nucléaire sur l’une des deux plus grandes villes du pays incriminé.

    Mercredi deux août, cinq heures du matin. Le sous-marin USS California lanceur d’engins, qui croisait dans les eaux du Pacifique, reçut l’ordre du président selon le protocole, de procéder au lancement d’un missile. La trajectoire de l’ogive, d’une force explosive égale à deux fois la bombe d’Hiroshima, avait été calculée pour s’abattre symboliquement, sur la ville de Pyongyang.

    À sept heures trente, l’USS California, lança un missile de croisière. À neuf heures trente, le feu nucléaire s’abattait sur Pyongyang. Les habitants qui commençaient à peine leur journée, furent anéantis le temps d’un éclair.

    Le Président Kim Kyong-Hee, bien à l’abri en Chine dans le bunker antinucléaire du chef d’état Ying Jie, avait assisté, sidéré et impuissant à la destruction intégrale de sa ville natale, l’une des deux villes les plus peuplées de son pays. Les deux présidents horrifiés et fous de rage, prirent unanimement la décision de s’allier officiellement et de déclarer la guerre aux États-Unis et à l’Occident.

    Mardi quinze août 2023, soit deux semaines après la déclaration de guerre, Kim Kyong-Hee et Ying Jie, ordonnèrent immédiatement la riposte en demandant à leur état-major, d’envoyer leur plus puissant missile, sur la ville de New York City.

    En effet, quelques années auparavant, en dépit des accords internationaux sur le désarmement nucléaire, la Chine avait néanmoins collaboré en secret avec la Corée du Nord, à l’élaboration, d’une redoutable bombe thermonucléaire d’une puissance telle, qu’il était impossible d’en évaluer les effets avec certitude.

    Aucun équivalent auparavant n’avait été conçu, seules des modélisations virtuelles avaient été réalisées. La conclusion démontrait, que l’usage d’une telle arme serait apocalyptique.

    Le Président Kim Kyong-Hee, ordonna à son général des armées, de procéder immédiatement à la phase de lancement du terrible missile. Celui-ci s’y opposa et mit en garde son supérieur suprême, qu’employer une telle arme, serait totalement irresponsable et que les conséquences désastreuses pourraient même à terme mettre en péril l’humanité.

    Kim Kyong-Hee ayant qualifié cette mise en garde en insubordination et haute trahison, sortit son arme et sans autre forme de procès, exécuta d’une balle dans la tête, le général récalcitrant. Obstiné dans sa démarche, il lança lui-même la procédure de mise à feu.

    Le missile de croisière décolla du territoire coréen, et franchit la stratosphère, l’état-major américain en alerte, fit immédiatement décoller une escadrille de dix chasseurs, pour tenter d’intercepter l’engin qui verrouillé sur sa cible approchait dangereusement de la ville.

    Quelques heures plus tard, il entra dans l’atmosphère et pénétra dans le ciel new-yorkais, aussitôt apparu sur leurs écrans radars, les pilotes de chasse, lancèrent leurs roquettes sur le missile s’abattant sur Manhattan, hélas aucun d’eux n’atteignit leur cible. Désormais, plus rien ne pouvait interrompre la course folle du terrible engin inexorablement verrouillé sur son objectif.

    Plus que quelques secondes avant que la ville sous le ciel bleu ensoleillé de ce mois d’août, ne soit vaporisée. À huit heures zéro cinq minutes, heure locale, l’engin portant la fin d’une civilisation, allait inéluctablement atteindre le sol de « Big Apple ».

    Des astronautes en mission à bord de la station orbitale ISS internationale, assistèrent sidérés et impuissants au cataclysme. Vu de l’espace, l’impact provoqua un vif éclair, puis la couche nuageuse s’écarta formant un cercle parfait s’élargissant de plus en plus, laissant apparaître, un colossal champignon atomique montant jusqu’aux frontières de l’atmosphère et de l’espace.

    Le missile d’une puissance inimaginable, avait provoqué en plus des effets dévastateurs du souffle généré, un mégaséisme dépassant la magnitude neuf sur l’échelle de Richter. Max et Luc, connaissant la date, le lieu et l’heure du désastre cataclysmique, avaient tenté lors de nombreuses conférences de mettre en garde la plupart des pays occidentaux de la menace d’une guerre thermonucléaire globale de la part du gouvernement coréen et chinois, mais hélas leurs prédictions furent tournées en dérision et par conséquent pas prises au sérieux. Ayant échoué, ils avaient pris alors la décision d’aller se réfugier un an plus tôt, avec leurs familles et des dizaines de personnes, à l’intérieur des dômes en béton de l’ex-base Alpha du Centaure, épargnés par la destruction des infrastructures, occasionnée lors de leur libération en mars 2003.

    L’impact qui avait eu lieu à la pointe sud de Manhattan avait provoqué un mégatsunami, partit dans toutes les directions, pour atteindre à une vitesse fulgurante les côtes des différents pays bordant l’océan Atlantique. Les vagues destructrices engloutirent, un grand nombre de villages, villes et métropoles, en l’espace de quelques heures. L’onde de choc parcourut plusieurs fois le tour de la terre, détruisant un nombre incalculable d’habitations et d’infrastructures.

    Çà et là, quelques poches de survivants avaient pu résister au feu nucléaire grâce à quelques bunkers, et autres souterrains de toutes sortes. Le désastre environnemental fut sans précédent. La faune sauvage avait été lourdement impactée, seuls quelques insectes et petits mammifères, avaient pu survivre au cataclysme. La majeure partie des forêts fut anéantie, couchée par le souffle. La population chinoise et coréenne n’ayant pas échappé au désastre, avait-elle aussi subi de très lourdes pertes.

    Le Président Ying Jie, en compagnie de son homologue Kim Kyong-Hee, depuis son bureau présidentiel à l’abri dans son bunker, avait découvert devant son ordinateur les premières images de l’apocalypse dont ils étaient co-auteurs. Réalisant que désormais le monde allait sombrer dans un ténébreux hiver nucléaire, il comprit alors que le sort de l’humanité allait être à présent de survivre aux conséquences radioactives. Sans dire un mot, il sortit de son bureau, laissant seul le président coréen, et rejoignit ses appartements souterrains privés où il s’enferma. Plutôt que d’avoir à subir l’enfermement, pour se protéger du monde extérieur, il prit son arme et mit fin à ses jours.

    Max ayant écouté attentivement le vieil homme, lui demanda comment lui-même et sa communauté avaient appris l’existence de cette base abandonnée, qui les avait mis à l’abri des radiations et des conséquences terribles de ce cataclysme. L’homme se leva, sortit une vieille casquette de baseball de sa poche, ôta sa capuche puis se coiffa de l’antique casquette des Yankees de New York. Max stupéfait, reconnut aussitôt Luc son ami d’enfance âgé à présent de quatre-vingts ans. Celui-ci lui apprit alors, que depuis longtemps il se préparait à cette rencontre, car cinquante ans auparavant de retour en 2003, Max avait raconté à Luc, son entretien avec ce vieil homme énigmatique et lui avait appris que celui-ci n’était autre que lui-même.

    Cet étrange entretien avec Luc dans le futur, aurait pu permettre à Max et Luc de retour en 2003, vu leurs compétences et leurs expériences de voyages spatio-temporels, de modifier l’avenir et éviter un tel conflit à l’issue aussi désastreuse. Convaincus, que d’aller et venir dans l’espace-temps, avait pu provoquer quelques changements certes mineurs, mais aux conséquences dramatiques, ils s’étaient jurés de ne jamais plus recourir à cette technologie pour tenter de modifier le futur, pensant que les paradoxes créés

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