Un anniversaire à haut risque
Par Jeanne Vence
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À propos de ce livre électronique
Jeanne Vence vit à Annecy où elle partage son temps entre son activité professionnelle, sa famille et sa passion pour l’écriture. C’est au pied du Mont Veyrier et sur les rives du lac qu’elle puise son inspiration. Plutôt tournée vers la littérature à suspens et les polars, "Un anniversaire à haut risque" est le premier roman Young Adult écrit par Jeanne Vence.
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Aperçu du livre
Un anniversaire à haut risque - Jeanne Vence
Jeanne VENCE
Un anniversaire à haut risque Tome 1
Chapitre 1
Allongée sur le lit de Rose, dans les bras de Max, un singe en peluche grandeur nature, Barbara réfléchissait. Que pouvait-elle bien demander pour son anniversaire à sa mère et à son beau-père ? Ils ne roulaient pas sur l’or mais 15 ans était un âge important. Une étape qui méritait d’être célébrée dignement. La porte s’ouvrit. Rose fronça les sourcils en voyant sa sœur, le regard perdu dans le vague.
– Qu’est-ce que tu fais là ?
– Je réfléchis mieux dans ta chambre. Elle est plus grande que la mienne et j’ai l’impression que mes idées circulent plus facilement.
Elle accompagna ses propos d’un grand geste circulaire.
Rose alluma sa chaine hi-fi et inséra le dernier album de Jean-Jacques Goldman dans le lecteur CD. Elle se mit immédiatement à chanter.
« Il faudra que tu sois douce et solitaire aussi, il te faudra gagner pouce à pouce les oublis de la vie… »
– STOP ! ! Rose ! Rose ! J’ai une idée géniale !
– Quoi ? Mais de quoi tu parles ?
– Pour notre anniversaire ! Je réfléchissais à ce qu’on pourrait demander à maman et Jean. Je crois que je viens d’avoir une super idée.
– J’espère que c’est pas trop cher parce qu’elle m’a déjà prévenue que dans le cas contraire, il valait mieux qu’on se tourne vers papa.
Elle leva les yeux au ciel. Toutes les deux détestaient les piques que leurs parents s’envoyaient par leur intermédiaire, l’air de rien. Avec un petit sourire en coin, comme si ça allait les faire rire…
– Rien, ça ne va rien leur coûter, ou quasiment. Tu sais le chalet des parents de Jean ?
Elle s’assit bien droite et fixa sa sœur dans les yeux.
– Écoute bien ! On va organiser une semaine là-bas avec les copains. On pourrait faire ça juste à la fin des cours, avant les départs en vacances !
– Tu veux dire au Villard ? Dans la cabane perdue dans la montagne, sans eau ni électricité ? Elle posa un doigt sur son menton… J’adore l’idée. On pourrait proposer à Karine, Céline et Nathalie.
– Et à Olivier, Cyrille, Fabrice… et…
– Du calme, si on veut qu’ils acceptent, on ne pourra pas y aller à 15.
Rose était toujours un peu plus réfléchie que sa sœur jumelle, moins impulsive.
– Holala… ce serait tellement incroyable, tu nous imagines ? Une semaine sans les parents. Et franchement, c’est possible ! Il y a tout ce qu’il faut là-haut. Le lavoir pour l’eau, une gazinière pour la cuisine et même une cheminée s’il fait froid. Ça pourrait être carrément super. J’ai envie d’aller appeler Karine tout de suite pour lui en parler !
– Attends, on en parlera à maman ce soir. Je suis sûre que Jean sera de notre côté.
Rose souriait, elle avait toujours été proche de son beau-père et le considérait comme un de ses plus fidèles conseillers et soutiens.
Barbara regardait les murs de la chambre de sa sœur tout en rêvant. Des posters de chanteurs à textes, tous français. Jacques Higelin, en noir et blanc, une clope à la main et les cheveux en bataille, Léo Ferré avec sa tête toute ridée et son beau sourire charmeur puis son préféré, Jean-Jacques Goldman debout sur une scène, guitare à la main.
Goldman, Barbara connaissait toutes ses chansons par cœur et le trouvait vraiment, vraiment charmant avec ses beaux yeux tristes et sa mèche brune. La semaine précédente, elle en avait parlé à sa mère alors qu’elle s’apprêtait à acheter le dernier magazine du top 50 dont il faisait la couverture. Celle-ci parut surprise, amusée, un peu moqueuse et lui fit une révélation qui la laissa sans voix. SON chanteur avait le même âge qu’elle ! Le même âge que sa mère ! Elle en avait été horrifiée, presque dégoutée. Elle ne regarda plus jamais son idole de la même façon.
Dans sa chambre à elle, la déco était différente, des posters de Sempé, son dessinateur préféré, d’autres du groupe norvégien A-Ha, qu’elle écoutait en boucle dans son walkman. Scotchées au-dessus de son bureau, une photo d’Étienne Daho achetée chez un disquaire de Chambéry et une autre de son chien Wautan, mort l’année précédente.
Rose se leva et alla chercher dans son sac de cours une feuille blanche et son stylo-plume. Elle en profita pour cocher la case du 7 juin sur son calendrier de l’année 1991. Il ne restait plus qu’un week-end avant les épreuves du brevet qui auraient lieu la semaine suivante les mardi et mercredi 11 et 12. Elle souffla un coup. Le stress montait.
– Alors, si on ne devait inviter que 4 personnes, tu choisirais qui ? Moi je te dis direct, on n’ira pas sans Olivier.
Elle inscrivit son nom en haut de la feuille vierge sous le titre : Anniversaire de nos 15 ans au Villard. Olivier était le meilleur ami de Rose, son confident, presque un frère. Tout le temps fourré chez leur mère, il était totalement livré à lui-même. Ses parents, de jeunes retraités, sillonnaient les mers du monde sur leur voilier, laissant leur fils avec un budget et un appartement à gérer.
– Mmmm… Karine bien sûr, jamais sans ma Karine !… Nathalie évidemment. Sans elle pas de drames, donc pas d’histoires, donc pas de souvenirs…
La remarque de Barbara fit sourire Rose qui acquiesça.
– Ok pour Olivier et… Fabrice ou Céline ? ou Cyrille ? C’est impossible de choisir ! ! On fait le maximum pour les embarquer tous, tu crois pas ?
– Ouais, on installe les garçons en bas et nous, on se met à l’étage. Tranquille Émile ! Franchement c’est possible qu’ils acceptent, dit Barbara les yeux pétillants.
Une heure plus tard, les deux sœurs quittaient l’appartement de leur père pour retrouver le foyer de leur mère. Dans le bus qui les emmenait vers leur deuxième maison, Rose aperçut Laure, une copine de classe. La collégienne portait un T-shirt Chipie et un pantalon Benetton. Des vêtements estampillés en grosses lettres pour bien montrer leur provenance. Rose quitta sa place assise pour aller discuter avec sa copine. Barbara les observait de loin. Malgré elle, un sentiment de jalousie la saisit. Cette nana au look soigné lui piquait sa sœur. Sa jumelle était sa plus fidèle alliée, plus qu’une meilleure amie, son âme sœur. Elle se réjouissait souvent qu’elles ne soient que de fausses jumelles. Ce lien était parfait, en rajouter aurait été toxique si tant est que ce ne fut pas déjà le cas. Par la fenêtre du bus qui filait sur la route, elle regarda la chaine des Belledonnes et sourit à la splendeur de cette vue. Les montagnes la faisaient rêver, et la rendaient heureuse. Elle se demanda si le grand Amour pouvait susciter ce genre d’émotions.
Rose s’approcha d’elle et appuya sur le bouton d’arrêt du bus ce qui la fit sortir de ses rêveries. Elles arrivaient. Une autre famille, une autre ambiance, d’autres valeurs. Être enfants de parents divorcés les forçait à une adaptabilité quelques fois rocambolesque. Les actualités n’étaient pas analysées de la même façon d’un foyer à l’autre, les avis politiques divergeaient, les conseils et les consignes qu’elles recevaient pouvaient varier du tout au tout. Et, malgré cela, elles devaient se positionner, régulièrement, dans un camp ou un autre.
– On s’y prend comment pour parler de notre cadeau ? demanda Rose à sa sœur.
– Tu commences en disant que le brevet est bientôt derrière nous, et que notre anniversaire est dans une semaine. J’enchaine et je demande si le chalet du Villard est libre début juillet. Et toi tu pourrais poursuivre et interroger Jean sur notre projet. Maman va forcément s’en mêler à ce moment-là. C’est mieux si c’est toi qui demandes à Jean, non ?
– Ok, ça marche.
Barbara baissa la tête, une fois de plus elle envoyait sa sœur au front. Ce n’était pas de l’autorité déplacée, non, c’était juste qu’elle était plus timide et moins courageuse qu’elle. D’entre les deux, c’était souvent elle qui avait les idées, elle qui donnait les consignes mais quant à être sur le devant de la scène, ça, c’était une autre histoire. Répondre au téléphone, faire des exposés, lire devant toute la classe faisait partie de ses pires angoisses. Elle se détestait d’être comme ça mais que pouvait-elle y faire ? La honte qu’elle éprouvait l’empêchait d’en parler à qui que ce soit, alors, elle évitait et inventait des stratagèmes pour contourner le problème. Sans s’en parler, Rose l’avait compris et lui évitait ces situations embarrassantes en faisant écran entre elle et le monde extérieur.
Elles poussèrent la porte d’entrée, filèrent dans leur chambre déposer leurs sacs de cours et rejoignirent la famille sur la terrasse de l’appartement. Leurs deux frères étaient posés sur un transat. Louis, le bébé de 9 mois, trônait sur les genoux de Charles de 10 ans son ainé qui lui lisait une histoire de Petit Ours Brun. Leur mère et Jean prenaient l’apéritif autour de la table extérieure, détendus, souriants.
– Ah ! Bonjour les filles !
– Bonjour maman, coucou Jean, salut les gars.
Louis, leur demi-frère poussa des cris de joie à la vue de ses sœurs. Les filles firent la tournée des bisous s’attardant sur le bébé joufflu et vinrent s’asseoir autour de la table. Il faisait encore chaud dehors malgré la fin de journée avancée. Ça ne sentait pas seulement bon comme le début d’un week-end, planait aussi dans l’air l’odeur d’une fin d’année scolaire. Des glaçons à moitié fondus disparaissaient au fond d’un bol multicolore et le bruit d’une tondeuse à gazon ronronnait dans le lointain. Jean versa de la citronnade dans deux verres qu’il leur tendit.
– À la vôtre les filles.
La fin du collège, le début d’une nouvelle vie, d’un nouvel âge. Tout allait vraiment commencer et malgré quelques appréhensions, elles avaient hâte.
Chapitre 2
Ils en étaient au dessert lorsque Rose croisa le regard de sa sœur et inclina la tête d’un air entendu. Et comme convenu, elle se lança la première.
– On finit le brevet dans 10 jours exactement. J’ai trop hâte !
Elle s’étira en adressant un grand sourire de satisfaction à sa mère et son beau-père.
– Je suis sûre qu’on va cartonner avec Barb’, enchaina-t-elle.
Nerveuse, Barbara regarda sa sœur amener le sujet avec ses gros sabots et ne put s’empêcher de lâcher un rire qu’elle tenta d’étouffer dans sa serviette, ce qui n’échappa pas à sa complice.
Rose tenta de poursuivre mais sa technique grossière et le fou rire de sa sœur eurent raison de son discours.
– Et puis on va avoir 15 ans…
C’était foutu, leur plan tombait à l’eau. Les deux sœurs étaient écroulées de rire sur la table, des larmes plein les yeux.
Après avoir repris ses esprits, Rose se leva devant le regard interrogateur du reste de la famille à laquelle le comique de la situation échappait totalement.
– En fait, Jean, maman, on aimerait savoir si, pour notre anniversaire, nous pourrions passer quelques jours dans le chalet du Villard avec nos amis, après le brevet ?
Barbara vint à son aide.
– Ce serait vraiment le plus beau des cadeaux si vous disiez oui et puis… ça serait pas cher.
Devant le silence de leur mère qui semblait cogiter à plein régime, leur beau-père vint à leur secours.
– Et vous souhaiteriez y rester combien de temps et y aller avec qui ?
– On resterait une petite semaine et on irait avec Olivier, Karine, Nathalie, Céline, Cyrille et Fabrice.
Un petit sourire gêné illumina le visage de Barbara qui s’empourpra. Elle se demanda si elle n’y était pas allée un peu fort en leur balançant les 6 prénoms d’un seul bloc. Peut-être aurait-elle dû distiller l’annonce des participants dans le temps. Et sans surprise, sa mère réagit immédiatement à cet énoncé.
– Je trouve l’idée sympa mais vous allez avoir 15 ans, pas 18 ! Et puis, partir aussi nombreux ne me parait pas du tout raisonnable.
Et s’il vous arrivait quelque chose ? Comment en serions-nous informés ? Je ne sais pas les filles… Vous n’aurez aucun moyen de locomotion. Il faudrait monter toutes les courses le premier jour et il n’y a pas de frigo et s’il pleuvait ? Et si l’un de vous se blessait ? Et si…
Jean lui coupa la parole.
– On pourrait demander à mes parents de monter tous les 2 jours pour vérifier que tout va bien et n’oublie pas que le Villard est un hameau et que je connais tout le monde là-bas.
Une fois de plus, Rose avait la preuve que son beau-père était le seul adulte à leur faire vraiment confiance et elle ne l’en aima que davantage. Il poursuivit :
– Les Morand et les Michellier ont le téléphone. Je peux leur demander de le mettre à la disposition des filles, si besoin.
– Mmmm il faut que je réfléchisse. Leur mère, bien qu’un peu rassurée, n’était pas encore totalement convaincue.
Barbara insista.
– Alleeeez maman ! C’est juste pour vivre une aventure initiatique. On se fera à manger, on écoutera de la musique, on ira se balader, on regardera les étoiles filantes… rien de méchant, tu vois ? Mais sans les parents.
Elle joignit ses mains, pencha la tête sur le côté et la regarda avec de grands yeux suppliants, un sourire au coin des lèvres.
– Rooooo, fais pas ta tête de chiot, c’est pas loyal !
Charles, spectateur jusque-là, s’en mêla.
– Et moi aussi je voudrais bien y aller au Villard. Je peux venir avec vous ?
– NON !
Le refus était catégorique et venait de toutes parts, de sa mère, de ses sœurs et même de son beau-père. Il quitta la table en râlant, faussement vexé. Il avait évité la corvée de vaisselle et c’est tout ce qu’il espérait.
Les discussions se poursuivirent une heure de plus, puis, chacun participa au ménage et se prépara pour aller se coucher.
Les filles avaient obtenu le droit d’organiser un séjour au Villard après le brevet avec 4 de leurs copains et seulement du dimanche au mercredi. Et ce, à condition que les voisins acceptent de mettre leur téléphone à leur disposition et que les parents de Jean montent les voir le lundi ou le mardi. Restait à sélectionner les heureux élus et à convaincre leurs parents. Un candidat avait été écarté d’office par leur mère pour son côté tête brûlée et le danger potentiel qu’il représentait pour la sécurité du groupe : Fabrice. Barbara était déçue. Difficile de l’avouer mais c’était justement le mauvais garçon toujours partant pour faire rire les troupes qui la séduisait. Il n’était pas beau, trop maigre, trop « grande tige ». Un roseau à la tête rousse. Voilà à quoi il ressemblait. Mais plus fou et plus drôle que lui, ça n’existait pas, alors, elle aimait l’avoir à ses côtés.
Dans leur chambre chez leur mère, Barbara, qui pourtant avait un sommeil difficile, dormait bien. Ses discussions avec Rose la calmaient et la berçaient. et les deux sœurs finissaient toujours par le rituel du BN ce qui la faisait rire et la rassurait. BN comme un acronyme de Bonne Nuit mais aussi de Biscuit Nantais. Leur jeu consistait à allier les 2 références en attribuant un goût à chacun de leur BN avant de dormir. Le parfum pouvait être refusé par la destinataire. L’auteure devait donc en changer jusqu’à validation de l’autre.
Ce soir-là, les deux sœurs jouèrent les prolongations. Elles devaient se mettre d’accord sur les 4 copains à embarquer dans leur aventure au Villard. Et elles se décidèrent relativement vite.
Olivier, de toute façon, il préférerait ça à rester seul chez lui. Et puis il était bon cuisinier et bon organisateur d’évènements. Il les aiderait à préparer les vacances. Parfois, Barbara se demandait si l’amitié que sa sœur avait liée avec lui n’était pas un amour en devenir. Il était mignon en plus avec ses grands yeux verts et ses boucles blondes. Charmant,
