Histoire de la campagne de l'armée romaine: Des formations de légion aux stratégies de conquête

Par Fouad Sabry

Quelle est l'histoire de la campagne militaire romaine

Depuis son origine en tant que cité-état sur la péninsule italienne au 8ème siècle avant JC, jusqu'à son essor en tant qu'empire couvrant une grande partie de l’Europe du Sud, de l’Europe occidentale, du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord jusqu’à sa chute au 5ème siècle après JC, l’histoire politique de la Rome antique était étroitement liée à son histoire militaire. Le cœur de l'histoire de la campagne de l'armée romaine est un agrégat de différents récits des batailles terrestres de l'armée romaine, depuis sa défense initiale contre et sa conquête ultérieure des voisins perchés de la ville sur la péninsule italienne, jusqu'à la lutte ultime de l'Empire romain d'Occident. pour son existence contre les envahisseurs Huns, Vandales et tribus germaniques. Ces récits ont été rédigés par divers auteurs tout au long et après l’histoire de l’Empire. Après la Première Guerre punique, les batailles navales étaient moins importantes que les batailles terrestres dans l'histoire militaire de Rome en raison de son englobage de terres de la périphérie et de sa domination incontestée sur la mer Méditerranée.

Comment vous bénéficiera

(I) d'informations et de validations sur les sujets suivants :

Chapitre 1 : Historique de la campagne de l'armée romaine

Chapitre 2 : Marc Antoine

Chapitre 3 : Pompée

Chapitre 4 : Guerres puniques

Chapitre 5 : République romaine

Chapitre 6 : Deuxième guerre punique Guerre

Chapitre 7 : 70 avant JC

Chapitre 8 : Dacie

Chapitre 9 : Aperçu de la Rome antique

Chapitre 10 : Liste des Guerres civiles et révoltes romaines

(II) Répondre aux principales questions du public sur l'histoire des campagnes de l'armée romaine.

À qui s'adresse ce livre

Professionnels, étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, passionnés, amateurs et ceux qui souhaitent aller au-delà des connaissances ou des informations de base pour tout type d'histoire de campagne de l'armée romaine.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Un Milliard De Personnes Informées [French]
• Date de sortie: 22 juin 2024

Aperçu du livre

Histoire de la campagne de l'armée romaine

Des formations de légion aux stratégies de conquête

Fouad Sabry est l'ancien responsable régional du développement commercial pour les applications chez Hewlett Packard pour l'Europe du Sud, le Moyen-Orient et l'Afrique. Fouad est titulaire d'un baccalauréat ès sciences des systèmes informatiques et du contrôle automatique, d'une double maîtrise, d'une maîtrise en administration des affaires et d'une maîtrise en gestion des technologies de l'information de l'Université de Melbourne en Australie. Fouad a plus de 25 ans d'expérience dans les technologies de l'information et de la communication, travaillant dans des entreprises locales, régionales et internationales, telles que Vodafone et des machines commerciales internationales. Actuellement, Fouad est un entrepreneur, auteur, futuriste, axé sur les technologies émergentes et les solutions industrielles, et fondateur de l'initiative One billion knowledge.

Un milliard de connaissances

Histoire de la campagne de l'armée romaine

Des formations de légion aux stratégies de conquête

Fouad Sabry

Copyright

Histoire de la campagne de l'armée © romaine 2024 par Fouad Sabry. Tous droits réservés.

Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen électronique ou mécanique que ce soit, y compris les systèmes de stockage et de récupération d'informations, sans l'autorisation écrite de l'auteur. La seule exception est celle d'un critique, qui peut citer de courts extraits dans une critique.

Couverture conçue par Fouad Sabry.

Bien que toutes les précautions aient été prises dans la préparation de ce livre, les auteurs et les éditeurs n'assument aucune responsabilité pour les erreurs ou omissions, ou pour les dommages résultant de l'utilisation des informations contenues dans ce livre.

Table des matières

Chapitre 1 : Histoire de la campagne de l'armée romaine

Chapitre 2 : Marc Antoine

Chapitre 3 : Pompée

Chapitre 4 : Guerres puniques

Chapitre 5 : République romaine

Chapitre 6 : Deuxième guerre punique

Chapitre 7 : Années 70 av. J.-C.

Chapitre 8 : Dacie

Chapitre 9 : Aperçu de la Rome antique

Chapitre 10 : Liste des guerres civiles et des révoltes romaines

Appendice

À propos de l'auteur

Chapitre 1 : Histoire de la campagne de l'armée romaine

L'histoire politique de la Rome antique était intimement liée à son histoire militaire, commençant par ses débuts en tant que cité-État sur la péninsule italienne au VIIIe siècle avant JC, se poursuivant à travers son ascension pour devenir un empire englobant une partie importante de l'Europe du Sud, de l'Europe occidentale, du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord, et culminant avec sa chute au Ve siècle après JC. Le cœur de l'histoire de la campagne de l'armée romaine est une accumulation de divers récits des batailles terrestres de l'armée romaine. Ces batailles vont de la défense initiale de l'armée romaine contre les voisins de la ville sur la péninsule italienne et de leur conquête ultérieure à la lutte ultime de l'Empire romain d'Occident pour son existence contre les Huns, les Vandales et les tribus germaniques. Tout au long de l'histoire de l'Empire et après sa fin, ces récits ont été publiés par un grand nombre d'auteurs. Après la première guerre punique, les engagements maritimes étaient moins essentiels à l'histoire militaire de Rome que les batailles terrestres. Cela était dû au fait que la maîtrise de Rome sur la mer Méditerranée était incontestée et qu'elle englobait des terres situées sur le périmètre de l'empire.

L'armée romaine s'est d'abord engagée dans un conflit avec ses tribus voisines et les villes étrusques en Italie. Par la suite, il a dominé la région méditerranéenne et, à son apogée, les provinces de Britannia et d'Asie Mineure. L'armée de Rome remplissait la triple fonction de garder ses frontières, d'exploiter les territoires périphériques par des méthodes telles que l'imposition d'un tribut aux peuples conquis et le maintien de l'ordre intérieur. Ceci est similaire à l'armée de la majorité des civilisations anciennes. Le second est la guerre civile, qui a affligé Rome de sa fondation à sa disparition finale.

Les armées romaines n'étaient pas invincibles, malgré leur formidable réputation et les nombreuses victoires qu'elles avaient remportées.

La connaissance de l'histoire romaine est distincte de celle des autres civilisations anciennes du monde. Les histoires militaires et non militaires décrivent l'histoire de la ville, de sa création à sa destruction. Malgré le fait que certaines histoires ont été perdues, comme le récit de Trajan sur les guerres daces, et que d'autres, comme les premières histoires de Rome, sont au moins partiellement fictives, les histoires de l'histoire militaire de Rome qui existent encore sont assez vastes.

Les débuts de l'histoire de Rome, à partir de l'époque où elle a été établie comme un petit village tribal, Parmi les conflits dans lesquels les Romains se sont engagés au cours de ce récit légendaire, les guerres avec un certain nombre de villes latines et les Sabins sont les premiers à être mentionnés. Tite-Live affirme que la colonie latine de Caenina a tenté de venger l'enlèvement des femmes sabines en envahissant le territoire romain. Cependant, ils ont finalement été vaincus et leur village a été fait prisonnier. Les Latins d'Antemnae et ceux de Crustumerium furent finalement vaincus d'une manière analogue à la précédente. Le corps majeur survivant des Sabins lança un assaut sur Rome et prit brièvement le contrôle de la citadelle. Cependant, ils ont finalement été persuadés de conclure une paix avec les Romains, ce qui a permis aux Sabins de devenir des citoyens romains.

Au VIIIe siècle av. J.-C., un autre conflit a eu lieu contre Fidènes et Véies. Au cours du VIIe siècle av. J.-C., il y eut un conflit avec Alba Longa, un deuxième conflit avec Fidènes et Véies, et un deuxième conflit avec les Sabins. Selon les Fasti Triumphales, Ancus Marcius est celui qui a conduit Rome à triompher des Latins, ainsi que des Veientes et des Sabins.

Les Latins étaient les adversaires contre lesquels Lucius Tarquinius Priscus a mené sa première guerre. Au cours de sa conquête, Tarquin ravagea la ville latine d'Apiolae et ramena une quantité importante de butin à Rome. Il y a des preuves dans les Fasti Triumphales que le conflit a eu lieu avant l'an 588 av. J.-C.

Ses prouesses militaires furent mises à l'épreuve lorsque les Sabins lancèrent un assaut contre lui. Pour aider à l'effort de guerre et remporter la victoire sur les Sabins, Tarquin a multiplié par deux le nombre d'equites. Au cours des négociations de paix qui suivirent, Tarquinius attribua la ville de Collatia à son neveu, Arruns Tarquinius, également connu sous le nom d'Égérie. Il nomma également son neveu au poste de commandant de la garnison qu'il stationnait dans cette ville. Tarquin retourna à Rome, où il célébra une victoire pour ses conquêtes, qui, selon les Fasti Triumphales, eut lieu le 13 septembre 585 av. J.-C.

Suite à cela, les villes latines de Corniculum, l'ancienne Ficulea, Cameria, Crustumerium, Ameriola, Medulia et Nomentum ont été conquises et transformées en villes romaines.

Au début de son règne, Servius Tullius s'engagea dans un conflit avec Véies et les Étrusques. On rapporte qu'il a fait preuve de bravoure pendant la campagne et qu'il a réussi à vaincre une grande armée de l'adversaire. À la suite du conflit, il a pu renforcer sa position à Rome. Comme indiqué dans les Fasti Triumphales, Servius revendiqua la victoire sur les Étrusques à trois reprises, dont le 25 novembre de l'année 571 av. J.-C. et le 25 mai de l'année 567 av. J.-C. (la date de la troisième victoire n'est pas indiquée sur les Fastes).

Au début de son règne, Tarquin le Superbus, septième et dernier roi de Rome, convoqua une réunion des dirigeants latins. Au cours de ce rassemblement, il réussit à les convaincre de renouveler leur traité avec Rome et de devenir les alliés de Rome plutôt que ses ennemis. Il a également été convenu que les troupes des Latins se rassembleraient dans un bosquet sacré pour la déesse Ferentina un jour précis afin de former une force militaire unifiée avec les troupes de Rome. Pour ce faire, Tarquin rassembla une coalition de troupes romaines et latines en bataillons intégrés. Selon les Fasti Triumphales, Tarquin a également été victorieux dans une bataille contre les Sabins.

Après un certain temps, Tarquinius s'engagea dans le combat avec les Rutuli. En ce qui concerne Tite-Live, les Rutuli étaient une nation très prospère à la même époque. Dans le cas où Tarquinius serait victorieux sur les Rutuli, il était impatient d'acquérir le butin qui accompagnerait le triomphe.

Les premières guerres romaines qui n'étaient pas légendaires étaient des guerres d'expansion et de défense. Les principaux objectifs de ces conflits étaient de protéger Rome des villes et des nations situées dans son voisinage immédiat et d'établir le territoire de Rome dans la région. À cette époque, la majorité de l'Italie était encore sous le contrôle des Latins, des Sabins, des Samnites et d'autres peuples qui vivaient dans la partie centrale du pays, des colonies grecques situées au sud et des Celtes, qui comprenaient les Gaulois, qui vivaient au nord.

Alors que la culture du peuple gaulois se répandait dans toute l'Europe, c'est vers l'an 390 avant JC que diverses tribus gauloises ont commencé à envahir l'Italie depuis une autre partie de l'Europe. La plupart de ces choses étaient inconnues des Romains à cette époque, qui avaient encore des préoccupations de sécurité purement locales, mais les Romains ont été alertés lorsqu'une tribu particulièrement guerrière, la bataille de Faesulae en 225 av. J.-C., la bataille de Télamon en 224 av. J.-C., la bataille de Clastidium en 222 av. J.-C., la bataille de Crémone en 200 av. J.-C.,  la bataille de Mutina en 194 av. J.-C., la bataille d'Arausio en 105 av. J.-C., la bataille d'Aquae Sextiae en 102 av. J.-C. et la bataille de Vercellae en 101 av. J.-C. Rome ne pourra trouver une solution au problème celtique qu'au point culminant de la conquête de toute la Gaule, qui se produit après la bataille d'Alésia en 52 av. J.-C.

Après s'être rapidement remis du sac de Rome, les Latins ont continué à se soumettre à la domination romaine pendant les deux cents années suivantes d'une manière principalement amicale.

Au cours de la deuxième guerre samnite, qui a duré de 327 à 304 av. J.-C., les Romains et les Samnites se sont engagés dans un conflit beaucoup plus long et sérieux. Ce conflit comprenait également la bataille de Lautulae. Après cela, les Romains sont sortis triomphants à la bataille de Bovianum, et le vent a commencé à tourner sévèrement contre les Samnites à partir de 314 av. J.-C. Cela a amené les Samnites à tenter de négocier un traité de paix avec des conditions qui étaient progressivement moins favorables. En l'an 304 av. J.-C., les Romains avaient réussi à établir plusieurs colonies et avaient effectivement acquis la plus grande partie du pays samnite. Ce modèle de réponse à l'agression par la force et, par conséquent, de gagner simultanément du territoire par des contre-attaques stratégiques allait devenir une caractéristique fréquente tout au long de l'histoire des opérations militaires romaines.

Une victoire sur les Romains à la bataille de Camerinum en 298 av. J.-C. a marqué le début de la troisième guerre samnite. Cette victoire est survenue sept ans après l'écrasement des Samnites, et c'était à un moment où l'autorité romaine de la région semblait être consolidée. Ils ont pu rassembler une coalition de divers anciens adversaires de Rome, qui étaient tous sans aucun doute désireux d'empêcher une faction de contrôler toute la région. Avec ce succès en main, ils ont pu accomplir cet exploit. Après que l'armée romaine ait remporté une victoire décisive sur ces forces combinées, il a dû devenir évident qu'il n'y avait pas grand-chose qui pouvait empêcher les Romains d'établir leur domination sur l'Italie. Lors de la bataille de Populonia, qui a eu lieu en 282 av. J.-C., Rome a éradiqué les derniers vestiges de la suprématie étrusque dans la région.

En 282 av. J.-C., Rome s'était déjà imposée comme une grande puissance sur la péninsule italienne. Cependant, au début du IIIe siècle, Rome n'était pas encore entrée en bataille avec les puissances militaires dominantes en Méditerranée à l'époque, à savoir Carthage et les royaumes grecs. Rome avait presque remporté une victoire complète contre les Samnites, avait pris le contrôle de ses villes latines sœurs et avait considérablement diminué l'autorité des Étrusques dans la région. Ses armées furent rejointes par quelques colons grecs et une partie des Samnites qui se révoltèrent contre la souveraineté romaine, prenant les armes contre Rome pour la quatrième fois en soixante-dix ans. Pendant ce temps, la région sud de l'Italie était sous le contrôle des colonies grecques de la Magna Grecia.

Pyrrhus réalisa que son armée avait été épuisée et épuisée par des années de campagnes étrangères, et croyant qu'il y avait peu d'espoir de victoires supplémentaires, il se retira complètement d'Italie. L'armée romaine n'avait pas encore vu d'éléphants participer à la bataille.

Rome serait considérablement touchée par les hostilités qui ont eu lieu avec Pyrrhus. Elle avait démontré qu'elle était capable d'opposer avec succès ses soldats aux principales puissances militaires de la Méditerranée, et elle avait également démontré que les rois grecs étaient incapables de défendre leurs colonies, qu'elles soient situées en Italie ou ailleurs. Une avancée immédiate de Rome dans le sud de l'Italie entraîna l'assujettissement et la division de la Magna Grecia.

Les guerres puniques contre Carthage, ancienne colonie phénicienne, marquent le début des premières guerres de Rome en dehors de la péninsule italienne. Ces guerres ont conduit Rome à devenir l'État le plus puissant de la région de la Méditerranée occidentale, avec des territoires en Sicile, en Afrique du Nord et en Ibérie. De plus, avec la conclusion des guerres macédoniennes, qui se sont déroulées en même temps que les guerres puniques, la Grèce a également été incluse dans le territoire de Rome. Après la victoire de Rome contre l'empereur séleucide Antiochos III le Grand dans la guerre romano-syrienne (traité d'Apamée, 188 av. J.-C.) dans la mer orientale, Rome est devenue la force dominante dans la région méditerranéenne et la ville la plus puissante du monde classique.

Lorsque les villes de Sicile commencèrent à faire appel à Rome et à Carthage, les deux puissances entre lesquelles elles se trouvaient, afin d'apaiser les conflits internes, cela marqua le début de la première guerre punique, qui eut lieu en 264 av. J.-C.

Hannibal ravageant la campagne italienne mais ne voulant pas ou ne pouvant pas attaquer Rome elle-même, les Romains envoyèrent hardiment une armée en Afrique dans le but de menacer la capitale carthaginoise. Cela a été fait car les Romains étaient incapables de combattre Hannibal lui-même sur le sol italien. - L'armée d'Hannibal en Afrique du Nord, qui a mis fin à la deuxième guerre punique.

Après la deuxième guerre punique, Carthage n'a jamais pu se remettre de ses pertes.

À la suite de la guerre de Rome contre les Carthaginois pendant les guerres puniques, les Romains ont pu étendre leur territoire à travers la péninsule ibérique, qui est