orsque les Goths, poussés en avant par les Huns, cherchent à s’installer sur le territoire de l’Empire, Valens, empereur basé en Orient, ne dispose pas de moyens militaires suffisants pour les en empêcher. Il demande alors logiquement de l’aide à Gratien, son « collègue » occidental. Trop confiant dans son armée et sans écouter les conseils de prudence de son entourage, Valens décide néanmoins de poursuivre siècle, les barbares constituent la moitié des effectifs, tant au sein des unités régulières « romaines » que dans les contingents alliés. Théodose concède aux peuples qui s’installent à l’intérieur des frontières de nouveaux droits: les barbares conservent en effet leurs propres chefs et le contrôle autonome de leurs troupes. Ces dernières ne sont désormais plus intégrées dans l’armée romaine, comme l’étaient naguère les recrues étrangères, mais prennent le nom de (fédérés) et servent Rome selon un principe d’allégeance de leurs chefs à la personne de l’Empereur. Cette situation est le résultat, somme toute compréhensible, d’un statu quo: les Goths ne sont pas assez puissants pour abattre l’Empire, mais Rome n’est pas non plus assez forte pour les chasser. Dans ce contexte très difficile, les guerres civiles se poursuivent et Théodose en sort un temps vainqueur. L’Empire romain est partagé en deux à sa mort, entre Honorius en Occident et Arcadius en Orient. Théodose aura été le dernier empereur romain à avoir dirigé un empire unifié.
