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Fleurs du Vermont
Fleurs du Vermont
Fleurs du Vermont
Livre électronique115 pages1 heure

Fleurs du Vermont

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À propos de ce livre électronique

Combien seriez-vous prêt à sacrifier pour retrouver l'amour de votre vie ?
Au guidon de ma moto, j'avançais sur une route vide et familière qui me ramènait aux fantômes de mon enfance.
J'accélérais, voulant arriver le plus vite possible, avec l'air froid qui me coupait le visage, ne voulant pas penser à ce que j'allais trouver à mon arrivée. Je paniquais à l'idée de voir ma mère emprisonnée dans un lit, presque incapable de bouger.
J'étais loin de me douter à ce moment-là que je retrouverais Sarah, la femme qui me faisait frissonner chaque fois que je me perdais dans l'intensité de ses yeux verts.
J'aurais encore moins pu imaginer que Sarah gardait un secret qu'elle ne voulait pas dévoiler.
Ne manquez pas cette histoire remplie d'amour, d'amitié, de sacrifice et de passion.
Téléchargez-la dès aujourd'hui !
⚠ Ce livre contient des scènes de sexe explicites.

LangueFrançais
Date de sortie24 janv. 2022
ISBN9798201469061
Fleurs du Vermont

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    Aperçu du livre

    Fleurs du Vermont - Clara Ann Simons

    Fleurs dans le Vermont

    Romance Lesbienne

    Clara Ann Simons

    Copyright © 2021 par Clara Ann Simons.

    Tous droits réservés.

    Enregistré le 21/09/2021 sous le numéro 2109219310097.

    Tous droits réservés. Aucune partie de ce matériel ne peut être reproduite sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit sans l'autorisation expresse de l'auteur. Cela inclut, sans s'y limiter, les réimpressions, les extraits, la photocopie, l'enregistrement ou tout autre moyen de reproduction, y compris les moyens électroniques.

    Tous les personnages, les situations entre eux et les événements apparaissant dans le livre sont totalement fictifs.  Toute ressemblance avec des personnes, vivantes ou décédées, ou des événements est purement fortuite.

    L'ouvrage décrit quelques scènes de sexe explicites, il ne convient donc pas aux enfants de moins de 18 ans ou de l'âge légal du pays du lecteur, ou si les lois de votre pays ne le permettent pas.

    Pour plus d'informations, ou si vous souhaitez être informé des nouvelles publications, veuillez nous contacter par e-mail à l'adresse claraannsimons@gmail.com.

    http://www.clarasimons.com

    Twitter : @claraannsimons1

    Index

    Chapitre 1

    Chapitre 2

    Chapitre 3

    Chapitre 4

    Chapitre 5

    Chapitre 6

    Chapitre 7

    Chapitre 8

    Chapitre 9

    Chapitre 10

    Chapitre 11

    Chapitre 12

    Chapitre 13

    Chapitre 14

    Chapitre 15

    Chapitre 16

    Chapitre 17

    Épilogue

    Autres livres de l’auteure

    Chapitre 1

    IRIS

    Au guidon de ma moto, j’avançais sur une route vide et familière qui me ramenait vers les fantômes de mon enfance. Pourtant, mon esprit était toujours focalisé sur l'image de ma mère.

    J'accélérai, voulant arriver le plus vite possible. L'air froid me fouettait le visage, et j'essayais de ne pas penser à ce que j’allais trouver en arrivant à destination. Je paniquais à l’idée de trouver ma mère clouée au lit, presque incapable de bouger. Depuis que j'avais reçu ce maudit coup de fil m'annonçant sa maladie, je n'avais pratiquement pas réussi à dormir. Jusqu'à mes dix-huit ans, nous étions très proches, mais j'avais dû partir à New York pour vivre avec mon père, et aujourd’hui j’allais la retrouver alitée.

    « Merde ! » pensai-je en prenant un virage serré. Elle m'avait toujours appris à être une personne forte et responsable, mais cela faisait des années que je ne l'avais pas vue et mes souvenirs d’elle étaient ceux d'une femme pleine d'énergie. Ce que j’allais trouver en rentrant chez moi serait très différent, je le savais, et cela me faisait frissonner.

    Heureusement, mon patron m'avait laissé prendre un mois de vacances pour venir ici, ce qui me convenait pour le moment. Cependant, si cela devait durer, je ne savais pas si j’allais pouvoir trouver un emploi en ville tout en m’occupant de ma mère, ou si j’allais pouvoir rester plus d'un mois.

    Retourner à Rabell Falls, dans le petit État du Vermont, était la dernière chose que je souhaitais. Ma dernière année de lycée ne s'était pas très bien terminée à cause de Chelsea, ma meilleure amie de l'époque. Je ne comprenais toujours pas pourquoi une si bonne amitié avait pu être détruite de la sorte à cause d'un garçon.

    « Quelle ironie », me dis-je, en changeant de vitesse, « je n'aime même pas les garçons ». Maintenant que j'avais mûri, je comprenais à quel point cette fille était manipulatrice et égocentrique, même si ça avait été un coup dur pour moi à l’époque. Très dur et dévastateur.

    Dès mon entrée dans le village, je trouvai celui-ci considérablement changé. Beaucoup des commerces que je connaissais n’étaient plus là ; ils avaient été fermés ou remplacés par d'autres. En prenant un virage, une petite boutique de fleuriste avec une belle vitrine attira mon regard. J'arrêtai instinctivement la moto pour l'observer.

    Cela pourrait être un bon cadeau pour ma mère. De jolies fleurs pourraient égayer un peu son humeur, même si je doutais fort que quoi que ce soit y parvienne. Quoi qu'il en soit, ça ne lui ferait pas de mal, et j’étais prête à tout pour que ma mère se sente mieux.

    Je garai ma moto devant le magasin de fleurs, à côté d'un vieux Chopper délabré qui avait connu de meilleurs jours ; une image qui représentait la ville elle-même, rebelle et à la dérive. Après être descendu de la moto, j'enlevai mon casque, laissant libre ma crinière blonde, et déboutonnai ma veste en cuir avant d'entrer dans le magasin.

    Un son chaleureux similaire au coassement des grenouilles parvint à mes oreilles dès que j'ouvris la porte. « C'est le genre de choses qu’on ne trouve pas à New York », pensai-je, amusée.

    Je regardai quelques-unes des fleurs parfaitement placées, sans en choisir une en particulier, sous l'œil attentif de la responsable du magasin qui avait quitté son écran d'ordinateur des yeux en entendant le coassement des grenouilles imaginaires.

    —  Bonjour, puis-je vous aider ? demanda-t-elle en se dirigeant vers moi.

    Pour une raison que j’ignorais, et bien que je ne sois pas capable de le resituer, son visage me semblait familier. J’étais sûre d'avoir déjà vu ces beaux yeux verts.

    —  Je cherche une plante qui procure du bonheur, n’importe quelle fleur qui, lorsqu'on la regarde, nous fait nous sentir mieux. Que me conseillez-vous ?

    —  Je pense que la balsamite est une valeur sûre. On l'appelle aussi la fleur du bonheur. Mais pour être honnête, n'importe quelle personne triste se sentirait mieux rien qu'en vous regardant vous, répondit la responsable, me laissant sans voix et ne sachant pas comment répondre à son commentaire.

    —  Excusez-moi ? demandai-je, confuse et sentant l'intensité de ses yeux verts me transperçant presque.

    Je n'obtins aucune réponse de sa part ; elle se tourna simplement vers la droite pour ramasser une petite plante avec de belles fleurs rouges qui pendaient comme des grappes.

    Lorsqu'elle s'approcha de la plante, je devins un peu nerveuse. Mon cœur s'emballa à nouveau devant ces beaux yeux verts, et je repoussai rapidement une mèche de cheveux indisciplinée derrière mon oreille.

    —  C’est la balsamite ? demandai-je en examinant la belle plante.

    —  Oui, c'est la balsamite. On l'appelle aussi joie ; c'est une plante d'Asie du Sud-Est qui aime l'intérieur, elle ne supporte pas les températures inférieures à treize degrés.

    —  Elle est magnifique, dis-je en me penchant pour regarder de plus près.

    —  Oui, c'est vrai. Mais pour tout vous dire, j'ai toujours préféré la fleur d'Iris.

    Je sentis mon cœur louper plusieurs battements et je fronçai nerveusement les sourcils avant de regarder la responsable, qui était toujours en train de sourire.

    —  Saviez-vous que la fleur d'Iris possède le plus grand nombre de nuances de couleurs ? La légende raconte qu'Iris était une jeune déesse grecque aux ailes dorées qui portait toujours une cruche d’eau. Elle était la fille de Zeus et d'Héra, l'œil du ciel, puisqu'elle était la messagère entre les humains et les dieux de l'Olympe. Touchée par l'amour qu'elle voyait chez les gens, Iris demanda à son père de créer un pont pour illuminer la Terre, et c'est ainsi que Zeus créa l'arc-en-ciel. On raconte que la déesse prit un peu de la couleur de cet arc-en-ciel et l'utilisa pour arroser la terre. Ainsi, les fleurs d'Iris sont nées avec toutes leurs nuances de couleurs. C'était une promesse d'amour pour quiconque les tiendrait entre ses doigts.

    Je commençai à fondre en entendant ses paroles.

    —  J'ai vécu dans cette ville quand j'étais enfant, je ne sais pas si on se connaît, dis-je avec crainte, en essayant de comprendre son commentaire, qui j’étais sûre, n'était pas une coïncidence.

    —  Je n'arrive pas à croire que la petite Iris m'ait oubliée si facilement. Je dois avouer que je suis un peu blessée, plaisanta-t-elle.

    En entendant cela, mon corps se pétrifia, et je la fixai en essayant de me souvenir. Son jean révélait de très longues jambes, et j’aurais dû me souvenir de ces yeux verts ou de cette bouche.

    —  Putain, Sarah, c'est pas possible ! m'exclamai-je soudain, en m'approchant d'elle

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