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Good Cop, Bad Cop
Good Cop, Bad Cop
Good Cop, Bad Cop
Livre électronique96 pages1 heure

Good Cop, Bad Cop

Évaluation : 5 sur 5 étoiles

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À propos de ce livre électronique

Je m'appelle Jessica, je viens d'emménager dans une nouvelle ville, et je cherche juste à faire comme tout le monde : trouver un travail, rencontrer l'amour, et avoir une vie stable et satisfaisante.

Sauf que mes seules opportunités professionnelles sont de bosser pour des vampires, que la voisine sur laquelle j'ai un crush est une skinhead louve-garou, et que mes tendances masochistes ne sont pas toujours très bien comprises ; et que la seule chose de stable dans ma vie, c'est ma capacité à attirer les emmerdes.

Une série de fantasy urbaine qui mêle romance lesbienne, baston, enquête et intrigues surnaturelles.

Dans cet épisode :

« Être une vampire, ça craint. T’as une foule de givrés qui viennent se prosterner à tes pieds pour t’offrir leur sang, mais personne ne vient jamais te proposer de patates »

Jessica a enfin l'opportunité de passer aux choses sérieuses avec sa voisine Chloé et de lui montrer sa paire de menottes. Mais il n'est pas certain que la louve-garou partage tous les fantasmes de notre héroïne...

Et malheureusement pour Jessica, il y a quelqu'un d'autre qui veut parler menottes avec elle, et il ne s'agit pas d'un plan cul mais
d'une lieutenant de police qui l'a dans le collimateur. Et pas qu'elle, puisque, dans la nuit, des descentes de police ont privé
nombre de punks à chiens morts-vivants (les punks, pas les chiens) de leurs squats. Tout ça parce que la policière en veut à sa pote Séléna.

Une fois encore, Jessica devra faire semblant de comprendre quelque chose à la politique vampirique locale et naviguer entre salons de thé pour morts-vivants, réunions au sommet, et maisons abandonnées.

En dépit de tout ça, Jessica parviendra-t-elle à trouver un emploi ?
Quels méfaits a bien pu commettre Séléna (en dehors d'avoir été mercenaire et tueuse à gages) ?
La relation entre Chloé et Jessica a-t-elle la moindre chance de succès ?
Les vampires sont-ils de bons consommateurs de boissons ?
Pourquoi les américains utilisent-ils des boîtes de vitesse automatique ?

Autant de questions (et bien d'autres) dont vous aurez les réponses en lisant ce second épisode de La chair & le sang...

LangueFrançais
Date de sortie3 avr. 2017
ISBN9781370957477
Good Cop, Bad Cop
Auteur

Lizzie Crowdagger

Lizzie Crowdagger aurait voulu être une bikeuse vampirique, ou peut-être une camionneuse de l'Enfer. Comme il n'en est rien, pour soulager sa frustration, elle écrit donc des romans à la place, mélangeant ainsi sans état d'âme thématiques féministes et lesbiennes avec des intrigues basées sur le surnaturel, les fusillades et les grosses motos.

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    Aperçu du livre

    Good Cop, Bad Cop - Lizzie Crowdagger

    Dans les épisodes précédents…

    Je m’appelle Jessica, et je viens d’emménager dans une nouvelle ville. J’ai un crush sur ma voisine skinhead, Chloé, et après beaucoup d’hésitations avant d’oser lui adresser la parole, on a fini par boire un verre ensemble hier. C’était un peu grâce à des circonstances favorables, puisqu’une blessure à la tête m’a donné un bon prétexte pour qu’elle vienne me faire un pansement.

    Cette blessure à la tête, c’est un vampire qui me l’a faite, parce qu’il voulait tuer ma pote Carmen et que je n’étais pas disposée à le laisser faire. Carmen, c’est une vampire qui tient un salon de thé pour vampires, ne me demandez pas pourquoi ça marche. Carmen est aussi pote avec Thomas Rivière, un des leaders vampiriques locaux, et qui était probablement la cible principale de l’attaque de la veille. Heureusement, Séléna a abattu le forcené avant que celui-ci ne finisse par me défoncer. Séléna, elle, c’est une autre vampire, que les autres vampires n’aiment pas parce que c’est une ancienne tueuse à gages pour encore d’autres vampires.

    J’ai bien conscience que tout cela peut sembler confus, et moi-même j’ai du mal à m’y retrouver, mais de toute façon ce qui m’importe le plus pour l’instant, c’est surtout de savoir si je vais réussir à conclure avec ma voisine Chloé.

    Prologue

    Six mois plus tôt

    Séléna a écrasé sa cigarette dans la bouteille de bière vide qui lui servait de cendrier. Le nombre de mégots qui résidaient dans leur prison de verre indiquait qu’elle se trouvait là depuis un moment.

    Séléna attendait. D’après son expérience, environ 95 % de son activité était consacrée à attendre. Il n’y avait pas grand-chose d’héroïque ou d’excitant derrière. Elle ne se plaignait pas. Ça faisait partie du boulot. Ça ne semblait pas demander de compétences particulières : n’importe qui était capable d’attendre. Pourtant, Séléna avait remarqué que c’était souvent ce qui posait le plus problème. Les gens manquaient de patience. En temps normal, ce n’était pas non plus le point fort de Séléna, mais elle avait appris à l’accepter dans le cadre professionnel. Après tout, elle était payée à ne rien faire, ce qui était tout à fait différent de poireauter gratuitement. Sans la perspective du paiement, elle n’aurait pas pris avec autant de philosophie le fait de passer sa troisième nuit consécutive dans un appartement non éclairé au sixième étage d’un immeuble parisien, assise devant une fenêtre ouverte.

    Enfin, une légère tache plus claire que le reste est apparue dans ses lunettes de vision thermique, indiquant une présence sur le toit du bâtiment d’en face.

    Les vampires ont une vision nocturne développée, aussi ont-ils souvent tendance à estimer que toutes ces lunettes destinées à voir dans l’obscurité sont des gadgets inutiles réservés aux pauvres mortels. Séléna, de son côté, n’était pas de cet avis. Elle trouvait un intérêt limité aux amplificateurs de lumière, même si elle les utilisait parfois en mission parce qu’ils ont un champ infrarouge plus large que celui de ses yeux de mort-vivante, rendant ainsi possible de marquer des cibles avec des émetteurs invisibles pour des gens non équipés de cette technologie. Cela dit, ce que Séléna préférait, c’était les lunettes de vision thermique. Elle pouvait en parler des heures ; si vous trouvez que je disserte un peu longuement sur ce sujet, sachez que ce n’est rien à côté du temps qu’elle a pu passer à me vanter cette technologie. Comme leur nom l’indique, les lunettes de vision thermique affichent une couleur (ou en l’occurrence, sur le modèle de Séléna, une nuance entre le noir et le blanc) en fonction de la température d’un objet. Ce que l’on voit ainsi est donc très différent de ce que l’on perçoit à l’œil nu : une vitre transparente paraît opaque (c’est pourquoi Séléna avait ouvert la fenêtre) tandis que le brouillard est parfaitement transparent. Séléna trouvait ça fascinant ; bien plus tard, elle me montrerait sur Youtube tout un tas de vidéos de différents objets ou animaux filmés avec une caméra thermique. Chacun ses passions, je suppose.

    Pour l’heure, Séléna regardait la forme en train de se mettre en place sur l’immeuble voisin. La forme blanche ne permettait pas de reconnaître Baptiste Moretti, le nouveau tueur à gages de l’Ordre vampirique, mais Séléna était convaincue qu’il s’agissait bien de lui. L’Ordre était, à cette époque, en plein chamboulement : Montalès, une de ses figures proéminentes, avait été assassiné quelques mois plus tôt, tout comme Joseph Delerme, son tueur le plus efficace. En plus de ces pertes, le camp des vampires « progressistes » avait connu un scandale de corruption et n’avait plus vraiment le vent en poupe. L’homme montant était le conservateur Montéguy, mais il avait encore un certain nombre d’ennemis. Ceux-ci avaient engagé Baptiste Moretti ; Montéguy, pour assurer sa protection, s’était, de son côté, assuré les services de Séléna.

    Séléna ne s’intéressait pas vraiment à la politique de l’Ordre vampirique. De son point de vue, si tout ce beau monde pouvait s’entretuer, ça lui allait très bien. Mais Montéguy payait bien, et il s’était, jusque-là, montré à peu près réglo, pour ce qu’elle avait pu en voir.

    La stratégie de Montéguy n’était pas de livrer une guerre sans merci au camp d’en face : il avait bien profité du chaos pour éliminer quelques-uns de ses adversaires les plus dangereux, et Séléna en avait elle-même abattu un petit nombre. Cela dit, il souhaitait maintenant faire la paix, et aboutir à un nouveau compromis avec le camp des vampires intégrationnistes. Beaucoup d’entre eux étaient tout à fait prêts à l’accepter : la mort de leurs « amis » les avait certes beaucoup chagrinés, mais elle leur avait également permis de monter un peu dans la hiérarchie des morts-vivants, alors, l’un dans l’autre, ils faisaient preuve d’une capacité admirable à savoir pardonner. De l’eau avait coulé sous les ponts, il n’était pas nécessaire de ranimer de vieilles querelles, c’était mauvais pour le business.

    Cependant, tout le monde ne partageait pas ce bel esprit charitable, et certains avaient une réaction un peu plus émotionnelle. D’où Baptiste Moretti sur le toit d’en face, en train de sortir un fusil de sniper pour abattre Montéguy lorsqu’il sortirait de son restaurant.

    Séléna ne s’intéressait pas vraiment à la politique de son employeur, mais elle s’était souvent demandé pourquoi il fixait autant de rendez-vous dans son restaurant. Contrairement à elle, et comme la plupart de ses congénères, le vieux vampire ne se nourrissait que de sang. Cela expliquait sans doute en partie leur côté cul serré : passer à côté des vrais plaisirs de la vie que sont les frites et les pizzas au chorizo devait forcément rendre un peu aigri. Et cela aurait dû rendre les restaurants assez peu attractifs.

    Séléna avait eu le temps de beaucoup penser à cela pendant qu’elle attendait dans son appartement vide au sixième étage mais, pour l’heure, elle ne réfléchissait plus. Elle avait retiré ses lunettes de vision thermique et attrapé à la place son fusil à lunettes Barett

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