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Cupidon tireur d'élite
Cupidon tireur d'élite
Cupidon tireur d'élite
Livre électronique97 pages1 heure

Cupidon tireur d'élite

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À propos de ce livre électronique

Je m'appelle Jessica, je viens d'emménager dans une nouvelle ville, et je cherche juste à faire comme tout le monde : trouver un travail, rencontrer l'amour, et avoir une vie stable et satisfaisante.

Sauf que mes seules opportunités professionnelles sont de bosser pour des vampires, que la voisine sur laquelle j'ai un crush est une skinhead louve-garou, et que mes tendances masochistes ne sont pas toujours très bien comprises ; et que la seule chose de stable dans ma vie, c'est ma capacité à attirer les emmerdes.

Une série de fantasy urbaine qui mêle romance lesbienne, baston, enquête et intrigues surnaturelles.

Dans cet épisode :

Alors qu'elle sort tout juste de l'hôpital, Jessica reçoit un texto de Séléna. La vampire punk l'invite à boire des coups dans un bar situé pas très loin. Bien qu'elle ait conscience que ce n'est pas une brillante idée, et qu'elle ferait mieux d'aller se coucher, Jessica n'arrive pas à résister à la tentation et décide de se laisser embringuer.

Le début d'une fin de nuit qui va s'avérer plus longue que prévue, entre partie de poker, tireur d'élite et discussion difficile avec Chloé.

— Au poker, lorsque quelqu'un dit « je suis », s'agit-il du verbe « suivre » ou « être » ?
— Jessica parviendra-t-elle à expliquer à Chloé pourquoi elle se trouvait du mauvais côté de la barricade ?
— La visée laser, bonne idée ou pas ?
— Est-il facile de se procurer des armes à gros calibre ?
— Peut-on suivre une partie de Motus en étant aveugle ?

Autant de questions (et bien d'autres) dont vous aurez les réponses en lisant ce quatrième épisode de La chair & le sang...

LangueFrançais
Date de sortie1 août 2017
ISBN9781370897544
Cupidon tireur d'élite
Auteur

Lizzie Crowdagger

Lizzie Crowdagger aurait voulu être une bikeuse vampirique, ou peut-être une camionneuse de l'Enfer. Comme il n'en est rien, pour soulager sa frustration, elle écrit donc des romans à la place, mélangeant ainsi sans état d'âme thématiques féministes et lesbiennes avec des intrigues basées sur le surnaturel, les fusillades et les grosses motos.

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    Aperçu du livre

    Cupidon tireur d'élite - Lizzie Crowdagger

    Dans les épisodes précédents…

    Je m’appelle Jessica, et je viens d’emménager dans une nouvelle ville. J’ai un crush sur Chloé, ma voisine skinhead et louve-garou. Après un début de relation difficile, on était arrivées à repartir sur des bases saines.

    Ça, c’était jusqu’à ce que je me retrouve à assurer un boulot de sécurité pour Rivière, chef local des vampires modernistes et ami de mon amie Carmen. Je devais surtout faire acte de présence pour une conférence de presse qu’il faisait avec Armstrong, entrepreneur loup-garou.

    C’est un euphémisme de dire que les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Non seulement Chloé et sa bande de potes se sont incrustés pour dénoncer les conditions de travail sur les chantiers du patron-garou, et se sont en réponse fait tabasser, mettant ainsi notre relation dans une situation plus que compliquée ; mais en plus de ça, j’ai eu un bras cassé et le visage ravagé lors d’une attaque contre mon employeur.

    Autant dire que c’est une nuit merdique. Et elle n’est pas finie.

    Factions en présence

    Docs coquées (nos protagonistes)

    Jessica, intrépide narratrice

    Chloé, skinhead garou

    Séléna, vampire punk mercenaire

    Costards (vampires modernistes)

    Thomas Rivière, leader charismatique

    Régis Gauthier, cadre dynamique

    Franck, garde du corps

    Sergeï, grand chevelu musclé

    Carmen, faiseuse de thé

    Émilie, employée silencieuse

    Queues de pie (vampires conservateurs)

    Charles Leduc, prétendant au trône local

    David, gros bras à lunettes

    Richard Montéguy, précédent employeur de Séléna

    Blousons en cuir (garous entrepreneurs)

    Marcus Armstrong, patron implacable

    Ses gros bras interchangeables

    Brassards (police et indics)

    Lieutenant Angela Lockheart, bâtarde qui assume

    Serge Armand, nazi, indic et trafiquant

    Brigadier Stéphane Fauchier, moustachu

    Prologue

    Quelques heures plus tôt

    Chloé s’est laissée tomber sur le vieux canapé en cuir, soulagée de pouvoir enfin se poser. Elle a attrapé une bière du paquet de Kro qui traînait sur la table basse et l’a décapsulée avec son briquet.

    À côté d’elle, Léo était occupé à pianoter sur son téléphone, tandis que Big Ben ramenait des chips et des biscuits de la cuisine. Après leur action, Chloé avait suivi les deux loups-garous chez eux, pour pouvoir discuter un peu de comment ça s’était passé, et accessoirement boire des coups.

    Big Ben était un grand type roux au crâne tondu qui, comme son nom l’indiquait, n’était pas exactement maigrichon. Il portait des lunettes rondes et avait un air perpétuellement jovial. Léo était un peu tout à l’opposé : plutôt mince, les cheveux longs, et une petite barbiche bien taillée.

    L’appartement où ils vivaient tous les deux avaient l’avantage d’être grand. Il était meublé essentiellement avec des objets de récup’, ce qui donnait une décoration assez patchwork, qui était renforcée par les goûts différents des deux garçons. Léo aimait le métal, les têtes de morts et les crucifix gothiques, tandis que Big Ben collectionnait les objets kitchs. Un nain de jardin obscène traînait ainsi dans un coin de la pièce, coiffé d’un chapeau de sorcière, tandis que sur les étagères des chiens et des chats agitant la tête ou la patte côtoyaient des Jésus crucifiés et des lampes en forme de citrouille.

    Alors que Ben s’asseyait sur un fauteuil de pépé, Chloé savourait une gorgée de bière.

    — Ça s’est plutôt bien passé, en fin de compte, a-t-elle fini par dire.

    — Oui, a répondu Léo, goguenard. Et on a eu l’occasion de rencontrer ta copine.

    Chloé a poussé un soupir. Elle ne pensait pas que c’était l’élément essentiel dont il était capital de rediscuter.

    — C’était qui ? a demandé Ben.

    Il s’était trouvé de l’autre côté lorsque je m’étais approchée du rassemblement, et avait donc raté la discussion entre Léo, Chloé et moi.

    — C’est facile, a expliqué Léo. La nana qui a essayé de s’interposer face aux gusses d’Armstrong.

    — Oh, a fait Ben. Elle.

    Ça avait été la surprise de la soirée. L’un dans l’autre, tout le reste avait été prévisible, mais Chloé n’avait pas pensé que je ferais partie de la sécurité pour les vampires. Et encore moins que je tenterais de m’interposer face aux sbires de la milice patronale. Heureusement que mon collègue était venu me tirer de force hors de là.

    — Ça a failli mal tourner, a dit Chloé.

    — Je ne sais pas, a répliqué Léo. Peut-être qu’elle allait tous se les faire un par un. En tout cas, elle a du cran.

    — Ouais.

    Elle repensait au moment où elle m’avait vue m’élancer face aux loups-garous armés qui approchaient. À la peur qu’elle avait eue. Elle aurait aimé pouvoir avoir le temps d’en discuter avec moi, de m’expliquer le plan.

    À aucun moment le groupe de manifestants n’avait prévu de se défendre physiquement. Au contraire. Si Armstrong décidait de réagir par la violence, l’objectif était de laisser les caméras de télévision filmer l’événement, et de filmer également les choses de l’intérieur. Dans ce cas, la défense ne passait pas par l’action physique, mais par les images.

    Et Chloé avait été frappée, ce qu’elle n’avait pas vraiment apprécié, mais qu’elle saurait utiliser. Heureusement, elle avait pu en partie se protéger du coup. La posture qu’elle avait adoptée, les mains levées, avait deux objectifs : d’un côté, montrer qu’elle était désarmée et donc présumée inoffensive, et, de l’autre, être déjà plus ou moins en position de garde pour parer un coup porté au visage.

    Résultat, elle avait encaissé des dommages minimes, ce qui ne serait pas le cas pour l’image publique d’Armstrong. Jusqu’à présent, les syndicats, y compris la CGT dont elle faisait partie, ne s’étaient pas intéressés aux conditions de travail et à la grève sur les chantiers d’Armstrong. Maintenant, les méthodes qu’il employait allaient éclater au grand jour, et Chloé allait bien insister sur le fait qu’une militante du syndicat avait été blessée. Elle espérait que ça convaincrait au moins ses collègues et ses camarades les plus proches.

    Ensuite, quand le rapport de force serait suffisant, la question de l’affrontement physique se poserait peut-être différent. Et Armstrong ferait peut-être moins le malin.

    Du moins, c’était le plan. Il y avait un léger détail qui allait le réduire à néant.

    — Chiotte ! s’est exclamé Léo.

    Ben et Chloé se sont tournés vers lui. Il avait les yeux rivés sur son écran de téléphone.

    — Apparemment, quelqu’un a essayé de buter Rivière. Après notre action.

    Chloé a failli recracher la gorgée de bière qu’elle avait dans la bouche.

    Quoi ?

    — Il y a ta copine en photo, aussi.

    Il a tendu le téléphone à Chloé, qui y a jeté un coup d’œil. C’était une photo floue qui immortalisait le moment où j’étais sortie sur le balcon, une mitraillette à la main.

    Chloé est restée bouche bée plusieurs secondes. Je ne sais pas trop si c’était le sang sur mon visage ou le flingue que j’avais qui l’a mise dans cet état. Elle ne m’a pas trop

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