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Le Conte de Noël: les contes d'Andersen
Le Conte de Noël: les contes d'Andersen
Le Conte de Noël: les contes d'Andersen
Livre électronique40 pages36 minutes

Le Conte de Noël: les contes d'Andersen

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À propos de ce livre électronique

Les Contes de Noël recueille quatre des contes les plus connus d'Andersen : "La Petite Fille aux allumettes", "La Petite Poucette", "Le Vilain Petit Canard", et "L'Intrépide soldat de plomb".-
LangueFrançais
ÉditeurSAGA Egmont
Date de sortie16 mai 2019
ISBN9788726238723

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    Aperçu du livre

    Le Conte de Noël - H.C. Andersen

    H.C. Andersen

    Le Conte de Noël

    Les contes d'Andersen

    SAGA Egmont

    Le Conte de Noël: les contes d'Andersen

    Translated by

    P. G. la Chasnais

    Original title

    Le Conte de Noël: les contes d´Andersen

    Copyright © 1845, 2019 Hans Christian Andersen and SAGA Egmont

    All rights reserved

    ISBN: 9788726238723

    1. e-book edition, 2019

    Format: EPUB 2.0

    All rights reserved. No part of this publication may be reproduced, stored in a retrievial system, or transmitted, in any form or by any means without the prior written permission of the publisher, nor, be otherwise circulated in any form of binding or cover other than in which it is published and without a similar condition being imposed on the subsequent purchaser.

    SAGA Egmont www.saga-books.com – a part of Egmont, www.egmont.com

    La petite fille aux allumettes

    Il faisait affreusement froid; il neigeait, et il commençait à faire sombre; c’était le dernier soir de l’année, la veille du jour de l’an. Par ce froid et dans cette obscurité une petite fille marchait dans la rue, tête nue et pieds nus; oh, elle avait bien eu des pantoufles aux pieds, lorsqu’elle était sortie de chez elle, mais à quoi bon! C’étaient de très grandes pantoufles, sa mère les avait mises en dernier lieu, tant elles étaient grandes, et la petite les avait perdues en se dépêchant de traverser très vite; l’une des pantoufles fut impossible à retrouver, et un garçon courait avec l’autre disant qu’elle pourrait lui servir de berceau, quand il aurait des enfants.

    La petite fille marchait donc avec ses petits pieds nus, qui étaient rouges et bleus de froid; elle serrait dans un vieux tablier une quantité d’allumettes soufrées, et en tenait un paquet à la main en marchant; de toute la journée personne ne lui en avait acheté; personne ne lui avait donné le moindre sou; elle avait faim, elle était gelée, elle avait un aspect lamentable, la pauvre petite! Les flocons de neige tombaient sur ses longs cheveux dorés, qui bouclaient joliment dans son cou, mais elle ne pensait pas à cette parure. A toutes les fenêtres brillaient les lumières et une délicieuse odeur d’oie rôtie se répandait dans la rue; car c’était la veille du jour de l’an, et ça, elle y pensait.

    Dans un angle entre deux maisons dont l’une avançait un peu plus que l’autre dans la rue, elle s’assit et se blottit; elle avait replié ses petites jambes sous elle, mais elle avait encore plus froid, et elle n’osait pas rentrer chez elle, car elle n’avait pas vendu d’allumettes et pas eu un sou, son père la battrait, et il faisait froid aussi chez eux, on n’avait que le toit au-dessus et le vent sifflait jusque dedans, malgré la paille et les chiffons qui bouchaient les plus grosses fissures. Ses petites mains étaient presque mortes de froid. Oh, comme une petite allumette pourrait faire du bien. Si elle osait en tirer rien qu’une du paquet, la frotter contre le mur et se réchauffer les doigts. Elle en tira une, pfutt! comme le feu jaillit, comme elle brûla! Ce fut une

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