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Les Galoches du bonheur
Les Galoches du bonheur
Les Galoches du bonheur
Livre électronique44 pages37 minutes

Les Galoches du bonheur

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À propos de ce livre électronique

Les galoches du bonheur ont la propriété particulière d'emporter quiconque les enfile instantanément à l'époque et à l'endroit où il voudrait être, mais est-ce vraiment une si bonne chose ?-
LangueFrançais
ÉditeurSAGA Egmont
Date de sortie18 nov. 2020
ISBN9788726240191
Les Galoches du bonheur

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    Aperçu du livre

    Les Galoches du bonheur - H.C. Andersen

    Les Galoches du bonheur

    P. G. la Chasnais

    Lykkens galocher

    Cover image: Shutterstock

    Copyright © 1838, 2020 Hans Christian Andersen and SAGA Egmont

    All rights reserved

    ISBN: 9788726240191

    1.e-book edition, 2020

    Format: EPUB 3.0

    All rights reserved. No part of this publication may be reproduced, stored in a retrieval system, or transmitted, in any form or by any means without the prior written permission of the publisher, nor, be otherwise circulated in any form of binding or cover other than in which it is published and without a similar condition being imposed on the subsequent purchaser.

    SAGA Egmont www.saga-books.com – a part of Egmont, www.egmont.com

    Les Galoches Du Bonheur

    1. Commencement

    C’était à Copenhague, rue de l’Est, dans l’une des maisons proches de la Nouvelle Place Royale; il y avait grande soirée, car il faut bien en donner de temps en temps, alors c’est chose faite, et l’on peut être invité à son tour. La moitié de la société déjà était installée aux tables de jeu, et l’autre moitié attendait quelle serait la suite des paroles de la maîtresse de maison: — Eh bien, maintenant, il faudrait trouver quelque chose! — On en état là, et la conversation allait comme elle pouvait. Entre autres sujets on vint à parler du moyen-âge. Quelques-uns le considéraient comme un temps bien meilleur que le nôtre, le conseiller Knap défendait même si ardemment cette opinion que l’hôtesse fut tout de suite de son avis, et tous deux blâmèrent fortement ce qu’avait dit Œrsted dans l’Almanach sur le vieux temps et le nouveau, qu’il mettait au-dessus pour tout l’essentiel. Le conseiller considérait l’époque du roi Hans comme la plus agréable et de beaucoup la plus heureuse.

    Pendant tout ce bavardage pour et contre, qui ne fut interrompu qu’un instant par l’arrivée du journal, où il n’y avait rien qui méritât d’être lu, nous sortîmes dans la première pièce où étaient déposés manteaux, cannes, parapluies et galoches. Deux femmes y étaient assises, une jeune et une vieille; on aurait cru qu’elles étaient venues accompagner leur patronne, quelque vieille demoiselle ou veuve, mais à les observer de plus près, on ne tardait pas à comprendre qu’elles n’étaient pas des servantes ordinaires, leurs mains étaient trop fines pour cela, et toute leur allure trop royale, car elle l’était vraiment, et leurs vêtements aussi avaient une coupe hardie bien particulière. C’étaient deux fées, la plus jeune n’était pas la Félicité elle-même, mais une des chambrières de ses suivantes, qui répandent les menus dons du bonheur, la vieille avait un air grave, c’était la Douleur, elle fait toujours sa besogne en personne, pour être sûre qu’elle soit bien faite.

    Elles se racontaient où elles avaient été dans la journée; celle qui était chambrière des suivantes de la Félicité n’avait encore, disait-elle, rien fait que d’insignifiant, elle avait sauvé d’une averse un chapeau neuf, procuré à un brave homme le salut d’une nullité distinguée, et ainsi de suite, mais ce qu’elle avait encore à faire était tout à fait hors de l’ordinaire.

    — Je dois dire, dit-elle, que c’est aujourd’hui mon jour de naissance, et en

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