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Contes sur l'Espoir
Contes sur l'Espoir
Contes sur l'Espoir
Livre électronique57 pages51 minutes

Contes sur l'Espoir

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À propos de ce livre électronique

Qu'est-ce que l'espoir ? L'espoir brille au cœur des contes sélectionnés pour ce recueil. Laissez Hans Christian Andersen vous enchanter et laissez vos personnages préférés vous révéler ce qu'est l'espoir et comment le trouver même dans les moments les plus sombres ! Un recueil pour les lecteurs jeunes et moins jeunes qui savent se montrer curieux et empathiques. Regroupe les contes suivants :Le RossignolLa Malle volanteLes Cygnes SauvagesLe Garçon porcherLa Petit Fille aux Allumettes-
LangueFrançais
ÉditeurSAGA Egmont
Date de sortie29 juil. 2020
ISBN9788726353723
Contes sur l'Espoir

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    Contes sur l'Espoir - H.C. Andersen

    Contes sur l’Espoir

    Translated by

    P. G. la Chasnais

    Copyright © 2019, 2019 Hans Christian Andersen and SAGA Egmont

    All rights reserved

    ISBN : 9788726353723

    1. e-book edition, 2019

    Format : EPUB 2.0

    All rights reserved. No part of this publication may be reproduced, stored in a retrievial system, or transmitted, in any form or by any means without the prior written permission of the publisher, nor, be otherwise circulated in any form of binding or cover other than in which it is published and without a similar condition being imposed on the subsequent purchaser.

    SAGA Egmont www.saga-books.com – a part of Egmont, www.egmont.com

    La malle volante

    Il était une fois un marchand qui était si riche qu’il pouvait paver toute la rue, et presque une ruelle de plus avec des pièces d’argent ; mais il ne le faisait pas, il savait employer son argent autrement ; s’il dépensait un skilling, il recevait bientôt un daler ; voilà quelle sorte de marchand il était… et puis, il mourut.

    Son fils eut alors tout cet argent, et vécut joyeusement, il allait au bal masqué chaque nuit, se montait des cerfs-volants avec des riksdales en papier, et faisait des ricochets dans la mer avec des pièces d’or au lieu de pierres plates, en sorte que l’argent filait ; il ne lui resta plus finalement que quatre skillings, et il n’avait pas d’autres vêtements qu’une paire de pantoufles et une vieille robe de chambre. Ses amis ne se soucièrent plus de lui, puisqu’ils ne pouvaient plus se promener avec lui dans la rue, mais l’un d’entre eux, qui était bon, lui envoya une vieille malle, et dit : Fais tes paquets ! C’était très bien, mais il n’avait rien à mettre dans la malle, c’est pourquoi il s’y mit lui-même.

    C’était une drôle de malle. Aussitôt qu’on appuyait sur la serrure, elle pouvait voler ; c’est ce qu’elle fit, pouf ! elle s’enfuit avec lui par la cheminée bien haut au-dessus des nuages, et loin, très loin ; le fond craque, et le voilà très effrayé, il craint qu’elle ne se brise en morceaux, car il ferait une fameuse culbute ! Dieu ait pitié de nous ! Et il arriva ainsi au pays des Turcs. Il cache la malle dans la forêt sous des feuilles sèches et va dans la ville, ce qu’il pouvait bien se permettre, car chez les Turcs, tout le monde sort, comme lui, en pantoufles et robe de chambre. Et il rencontra une nourrice avec un bébé.

    — Écoute, nourrice turque, dit-il, qu’est-ce que c’est que ce grand château tout près de la ville, dont les fenêtres sont si hautes ?

    — C’est là qu’habite la fille du roi, dit-elle, on lui a prédit qu’elle serait très malheureuse à cause d’un fiancé, aussi personne ne doit venir chez elle sans que le roi et la reine soient là.

    — Merci, dit le fils du marchand. Et il s’en alla dans la forêt, se mit dans la malle, vola sur le toit, et se glissa par la fenêtre chez la princesse.

    Elle était couchée sur le canapé et dormait ; elle était si charmante que le fils du marchand ne put se retenir de lui donner un baiser ; elle se réveilla et eut grand’peur, mais il dit qu’il était le Dieu des Turcs, qui était venu la trouver par la voie des airs, et elle fut satisfaite.

    Et ils s’assirent à côté l’un de l’autre, et il lui conta des histoires sur ses yeux : ils étaient des lacs sombres délicieux, sur lesquels les pensées nageaient comme des ondines ; et il lui parla de son front, qui était une montagne de neige contenant des salles et des images superbes ; et il parla de la cigogne, qui apporte les gentils bébés.

    Oui, c’étaient de jolies histoires. Et le jeune homme demanda sa main à la princesse, qui dit oui tout de suite.

    — Mais il faut que vous veniez ici samedi, dit-elle, le roi et la reine seront chez moi pour prendre le thé. Ils seront très fiers de me voir épouser le Dieu des Turcs, mais ayez soin d’avoir un conte tout à fait bien, car mes parents les aiment extrêmement ; ma mère les veut moraux et distingués, et mon père gais, en sorte qu’il y ait de quoi rire.

    — Bien, je n’apporterai pas d’autre cadeau de noce qu’un conte, dit-il.

    Et ils se séparèrent,

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