Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Princes et princesses
Princes et princesses
Princes et princesses
Livre électronique67 pages1 heure

Princes et princesses

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Plongez dans le monde magique et enchanteur de Hans Christian Andersen, où princes et princesses vivent de passionnantes aventures ! Avec les princes et princesses préférés de toute la famille, ces merveilleux contes raviront à la fois les enfants et les adultes. Ce recueil regroupe les contes suivants:- Les Cygnes Sauvages- La Malle volante- Le Plus Incroyable- Le Briquet- Hans le Balourd- Le Pou et le Professeur- La Princesse au petit pois- Le Garçon porcher-
LangueFrançais
ÉditeurSAGA Egmont
Date de sortie18 nov. 2020
ISBN9788726353709
Princes et princesses

En savoir plus sur H.C. Andersen

Auteurs associés

Lié à Princes et princesses

Livres électroniques liés

La famille pour enfants pour vous

Voir plus

Articles associés

Avis sur Princes et princesses

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Princes et princesses - H.C. Andersen

    H.C. Andersen

    Princes et princesses

    SAGA Egmont

    Princes et princesses

    P. G. la Chasnais

    Cover image : Shutterstock

    Copyright © 2019, 2020 Hans Christian Andersen and SAGA Egmont

    All rights reserved

    ISBN : 9788726353709

    1.e-book edition, 2020

    Format : EPUB 3.0

    All rights reserved. No part of this publication may be reproduced, stored in a retrieval system, or transmitted, in any form or by any means without the prior written permission of the publisher, nor, be otherwise circulated in any form of binding or cover other than in which it is published and without a similar condition being imposed on the subsequent purchaser.

    SAGA Egmont www.saga-books.com – a part of Egmont, www.egmont.com

    Les Cygnes Sauvages

    Bien loin d’ici, au pays où s’enfuient les hirondelles quand nous avons l’hiver, habitait un roi qui avait onze fils et une fille, Élisa. Les onze frères, qui étaient princes, allaient à l’école avec une plaque sur la poitrine et un sabre au côté ; ils écrivaient sur des tables d’or avec des crayons de diamant, et ils apprenaient aussi bien, qu’il s’agît de comprendre ou de savoir par cœur, on voyait tout de suite qu’ils étaient princes. Leur sœur Élisa était assise sur un petit tabouret de verre et avait un livre d’images qu’on avait acheté pour la moitié du royaume.

    Oh, ces enfants étaient bien traités, mais il ne devait pss toujours en être ainsi.

    Leur père, qui était roi de tout le pays, se remaria avec une reine méchante qui n’aima pas du tout les pauvres enfants ; ils purent s’en apercevoir dès le premier jour ; comme il y avait grande fête au château, les enfants jouaient à recevoir des visites ; mais au lieu de leur donner, comme d’habitude, tous les gâteaux et les pommes cuites que l’on pouvait trouver, elle ne leur donna que du sable dans une tasse de thé, et leur dit de faire comme si c’était bon.

    La semaine suivante elle plaça la petite sœur Élisa chez des paysans à la campagne, et elle ne tarda pas à en faire tant accroire au roi sur les pauvres princes, qu’il ne se soucia plus d’eux le moins du monde.

    — Envolez-vous dans le monde et gardez-vous vous-mêmes ! dit la méchante reine ; envolez-vous comme de grands oiseaux, mais sans voix !

    Elle ne put cependant pas rendre cela aussi vilain qu’elle l’aurait voulu ; ils devinrent onze superbes cygnes sauvages. Avec un cri singulier ils s’envolèrent par les fenêtres du château au-dessus du parc et de la forêt.

    Ce fut le matin de très bonne heure qu’ils arrivèrent à l’endroit où leur sœur Élisa était couchée et dormait dans la maison du paysan ; ils planèrent au-dessus du toit, tournèrent leurs longs cous, et battirent des ailes, mais personne ne le vit ni ne l’entendit ; ils durent repartir, volant haut près des nuages, loin dans le vaste monde ; ils volèrent ainsi dans une grande forêt sombre, qui s’étendait jusqu’à la côte.

    La pauvre petite Élisa était dans la salle du paysan et jouait avec une feuille verte, elle n’avait pas d’autre jouet ; elle piqua un trou dans la feuille, regarda le soleil au travers, et il lui sembla voir les yeux clairs de ses frères, et chaque fois que les chauds rayons du soleil luisaient sur ses joues, elle pensait à leurs baisers.

    Les jours se succédaient, monotones. Si le vent soufflait à travers la haie de rosiers devant la maison, elle mumurait aux roses : Qui peut être plus beau que vous ? Mais les roses branlaient la tête et disaient : C’est Élisa ! Et quand la vieille femme, le dimanche, était assise à sa porte et lisait son psautier, le vent tournait les pages et disait au livre : Qui peut être plus pieux que toi ?

    — C’est Élisa ! disait le psautier, et ce que disaient les roses et le psautier, c’était la pure vérité.

    Lorsqu’elle eut quinze ans, elle dut rentrer chez elle ; et quand la reine eut vu comme elle était belle, elle en fut courroucée et lui voua sa haine ; volontiers elle l’aurait transformée en cygne sauvage, comme ses frères, mais elle n’osa le faire tout de suite, car le roi désirait voir sa fille.

    Le matin de bonne heure, la reine alla au bain, qui était construit en marbre, et orné de coussins moelleux et de superbes tentures, et elle prit trois crapauds, les baisa, et elle dit à l’un :

     Pose-toi sur la tête d’Élisa, quand elle entrera dans l’eau, afin qu’elle devienne aussi gourde que toi.

    — Pose-toi sur son front, dit-elle au second, afin qu’elle devienne aussi laide que toi et que son père ne la reconnaisse pas.

    — Repose-toi sur son cœur, murmura-t-elle au troisième, afin qu’elle devienne méchante, et en éprouve le tourment !

    Et elle mit les crapauds dans l’eau claire, qui prit aussitôt une teinte verte, puis appela Élisa, la déshabilla, et la fit descendre dans l’eau, et au moment où la jeune fille s’y plongea, l’un des crapauds se posa sur ses cheveux, le second sur son front, et le troisième sur sa poitrine, mais Élisa ne parut pas du tout s’en apercevoir ; aussitôt qu’elle sortit de l’eau, trois coquelicots surnagèrent à la surface ; si

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1