La Vendée, sous un vent de galerne
Ma rencontre avec la Vendée se fit sous un vent de galerne, ces bourrasques froides et humides qui balayent l’azur depuis le Nord-Ouest.
C’était un grand jour pour moi.
Je ne m’étais pas encore aventurée auprès de mes lecteurs, du moins en si grand nombre, et ce salon, joliment nommé le Printemps du livre de Montaigu, m’ouvrait ses bras.
Cela remonte à une vingtaine d’années.
Je me souviens de cette excitation particulière qui naît des premières fois. Du picotement dans mes doigts crispés sur le stylo plume, du regard angoissé en direction de ces hommes et de ces femmes qui franchissaient le seuil des tivolis, guidés par le sourire avenant des hôtes et hôtesses. De leur curiosité, de leur gentillesse qui devinrent attente et bienveillance au fil des ans.
C’est ce jour-là que je suis tombée amoureuse de cette terre, faisant une infidélité à
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