Vic/Tim: Vickie's series

Par Mike Sims

Vickie est cadre exécutive de professions mais possède une personnalité très intelligente, créative et mortelle. Telle un rose rouge, belle en apparence, et ses yeux captivants comme une violette, elle a des épines pour qui n'y prête pas attention. Elle a dû faire face à beaucoup d'adversité, mais au lieu de devenir victime, elle a renforcés ses pouvoirs pour prendre le dessus sur les mauvaises situations et ceux qui lui font du mal.

Elle est physiquement très forte mais très intelligente et ceux qu'elle a dans son œil de mire reçoivent son traitement lorsqu'ils la rencontrent. Dans ce livre, nous la suivons dans son voyage à travers de nouveaux territoires et relations. Elle applique sa justice personnelle, noire et souvent ironique sur certains, tout en souvent d'autres dans le processus. Une héroïne réticente, une Valkyrie qui fait ce qu'elle pense être juste sans publicité ou contrepartie financière. Mais elle apprend aussi que les vies qu'elle change, la changent aussi.

• Langue: Français
• Éditeur: Mazzaroth
• Date de sortie: 21 févr. 2019
• ISBN: 9781547573493

Aperçu du livre

ISBN: 978-0-9982983-1-3

Fiction / Drame / Général

À ma femme Melinda et ma fille Maribeth.

Remerciements

Merci, Nicole Andani, pour ta sagesse et ton soutien dans la réalisation de ce livre.

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Merci à tous ceux qui ont partagé leur expertise et leurs compétences pour m'aider à créer cette histoire.

Table des matières

Première rencontre

Mike Sims

Vic/Tim

Quelques soins

Retour au travail

Premières impressions

Le pot de colle

Jogging interrompu

Cours de défense

Recette pour un désastre

L'examen

Horreur et effroi

Je ne suis pas elle.

Parole de scout

Recadrage

La glace s'effrite

À malin, malin et demi

Les masques tombent

Le vide que tu as laissé derrière toi

Le Phoenix est au plus bas

Le temps de la reconstruction

Ils grandissent si vite

Sale gamin

Nouveau départ

Fantômes apprivoisés, nouveaux défis

Un cadeau pour la vie

Tanya et Sean

L'histoire se répète

Comme son père

Certaines choses ne changent jamais.

Ce qu'on laisse derrière soi

Ce n’est pas une science exacte

Le procès

Je ne suis pas ton père,

je suis l’amour de ta vie

Mon frère la retint

Le présent est le centre de la boussole

Sois l'araignée

Le syndrome

Et un petit chien aussi

Mutinerie dans le comté

Rachats et bon vieux temps

Comme si nous ne nous étions jamais séparés

Coucher de soleil

Première rencontre

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Parfois, les mauvaises personnes sont simplement des gens en mauvaise situation. C'était la définition qui correspondait à Vickie Newsome, cadre publicitaire célibataire, uniquement entourée de ses deux chats, Stones et Jones. Elle les avait appelés ainsi après l'une de ses premières ventes à un spectacle du même nom. Ce jour-là, elle quitta le bureau comme presque tous les jours, ni pour rencontrer des clients, ni pour faire des recherches sur son travail. Elle souhaitait passer un moment tranquille à regarder des rediffusions et à se demander quelle publicité aurait pu être diffusée dans cette émission à l’époque.

Elle sortit de son bureau et se dirigea au coin de la rue, dans une épicerie où elle fit ses achats.

C'était sa soirée grignotage, qu’elle s’autorisait en-dehors de son régime, un seul soir par semaine.

Elle se dirigea vers sa voiture pour déposer ses courses dans le coffre et décida de se rendre à la librairie de l'autre côté de la rue pour y voir les nouveautés.

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Mike Sims

Elle avait tendance à se perdre dans ces librairies, il y avait tellement à découvrir.

Elle parcourut les allées de livres de développement personnel, de cuisine et de romans. Un livre attira son attention, Histoires courtes d’un faux écrivain. Le titre à lui tout seul attira son attention.

Elle se rendit vaguement compte que quelqu'un la regardait. Un homme mystérieux et suspect la regardait de manière déplacée entre les rangées de livres. Elle regarda autour d'elle comme si quelque chose l'incitait à prêter attention à son environnement, puis continua à feuilleter les livres avec joie.

Comme il se faisait tard, elle prit quelques livres et s'en alla.

L’homme la suivit et monta dans sa voiture pour ne pas la perdre de vue.

Vickie arriva chez elle, dans la banlieue, et ouvrit à distance la porte de son garage alors que l'homme passa et tourna au coin de la rue.

Elle remarqua sa voiture. Il devait vivre dans le coin car il semblait prendre toujours la même direction qu'elle. Elle laissa la porte du garage ouverte pour transporter ses achats dans la maison.

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Vic/Tim

L’homme, voyant qu'elle était à l’intérieur, se faufila un chemin dans son garage, se cachant derrière un meuble, pour qu'elle ne le remarque pas.

Elle prit ses dernières courses et ferma le coffre tandis que la porte du garage se refermait.

À sa fermeture, la lumière extérieure s'alluma automatiquement, car le soir était tombé. L'homme vit la lumière disparaître pendant la fermeture de la porte du garage. Il attendit patiemment qu'elle ne soit plus sur ses gardes. Dans la maison, il entendait la télévision qui enfin s'éteignit.

Il savait que plus il attendait, plus les voisins seraient au lit aussi. Des doutes lui traversèrent l'esprit en pensant à ce qu'il voulait faire, mais l'envie était la plus forte et son adrénaline augmentait sa tension. C’était comme une drogue, un fantasme qu'il avait déjà eu plusieurs fois, mais maintenant, ses émotions avaient pris le dessus.

Il était effrayé mais excité et savait qu'il n'y aurait pas de retour en arrière. Ses pensées tournaient en boucle dans son esprit alors qu'il l'entendait encore aller et venir dans la maison. Finalement, le calme tomba. Vickie était montée au premier.

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Il s'approcha de la porte du garage et s'aperçut qu'elle n'était pas fermée. Vickie était sous la douche et se préparait pour aller au lit.

L'homme monta les escaliers et prit position dans la chambre adjacente, attendant le moment propice pour surprendre sa victime.

Vickie se sécha après sa courte douche et enfila un long t-shirt. Le cœur de l’homme commença à battre plus vite. Le moment était venu. Il n’avait encore jamais fait ça, mais avait répété la scène plusieurs fois dans sa tête. Il n’était pas un tueur, mais sortit le couteau à steak qu’il avait trouvé dans la cuisine pour l'intimider. Elle lisait, assise dans son lit.

Il pensa Voilà, Tim, c'est le moment. Il eut des doutes sur les conséquences de son acte et sur la raison pour laquelle il faisait ça mais l'obsession de contrôler un autre être humain était la plus forte, il ne pouvait y échapper. Dans son cerveau, les réactions chimiques dues à son excitation étaient comme une drogue et il commençait à se sentir puissant.

Il rassembla son courage et entra en trombe dans la chambre de Vickie, la plaquant immédiatement et posant le coutant sur sa gorge.

Il lui couvrit la bouche rapidement et lui intima de ne faire aucun bruit.

Elle le regarda attentivement, ainsi que le couteau. Tim lui assura que si elle faisait ce qu'il lui disait, il ne

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lui ferait aucun mal. Il lui dit alors qu'il allait libérer sa bouche et qu'elle allait devoir enlever ses vêtements. Il lui demanda si elle avait compris et elle hocha la tête. Il la relâcha et elle se leva lentement pour enlever sa chemise. Puis, elle regarda derrière Tim et dit, « Dieu merci, tu es là. »

Tim se retourna rapidement pour voir qui était derrière lui mais il ne vit personne. Se retournant rapidement, il reçut un coup puissant de Vickie dans la poitrine, qui l'envoya valser contre l'armoire.

À cet instant, elle lui prit la main qui tenait le couteau et lui tourna le poignet, le forçant à le laisser tomber. Il paniqua et commença à parer l'attaque tandis qu'il essayait toujours de reprendre son souffle du coup qu'il avait reçu. Mais elle était trop rapide pour lui et le poussa contre un mur. Il tomba, assommé.

Il eut à peine le temps de se relever que déjà elle avait sorti un bâton en bois d'environ un mètre de long et le lui cassa sur le dos alors qu'il essayait de s'échapper par les escaliers. Il culbuta, s'écrasant contre le palier de l'étage du dessous.

Levant les yeux avec horreur, il vit qu'elle descendait les escaliers avec une expression de fureur sur le visage.

Se dirigeant vers la cheminée, il ramassa un tison pour se défendre, mais elle avait déjà dévié son

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coup et lui frappa le bras avec le bâton, lui faisant lâcher le tison. Il était fort blessé et elle craqua à nouveau le bâton contre sa tempe. Hébété, il se releva lentement. Tout était flou. Elle se tenait devant lui, respirant avec difficulté et le regardant comme un lion qui va en finir avec sa proie. Il la supplia de ne plus l'attaquer et qu'il acceptait d'aller en prison. Comme dans un film d’arts martiaux, elle se tourna et lui envoya le pied sur son sternum, le renversant à nouveau en arrière, par terre. Il supplia en bredouillant, Assez, assez, puis s'évanouit.

Lorsque Tim se réveilla, il était assis sur une chaise et regarda Vickie, assise face à lui, une cigarette électronique en main. Ses yeux s'élargirent, se demandant ce qui allait arriver maintenant. Il la supplia de le laisser partir et qu'il avait appris la leçon.

Vic/Tim

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Vickie lui dit : « Tu sais, j’ai été victime d’un viol quand j'étais adolescente. Ça m'a presque détruite.

J'étais suicidaire car je croyais que quelque chose ne tournait pas rond chez moi. J'ai eu des relations difficiles avec les hommes en grandissant. J'ai fait beaucoup de thérapie et ça m'a coûté une fortune. Pas seulement en argent, mais aussi en temps perdu. Tout ça parce qu'un homme voulait faire l'amour avec une femme qui n'était pas la sienne.

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Je comprends plus que tu ne le crois comment les hommes s'égarent. Certains sont faibles et ont très peu de contrôle, comme toi. Ainsi, depuis mon attaque à l’époque, il y a longtemps, j’ai gagné trois ceintures noires et je m'entraîne régulièrement. Parce que je sais que cela pourrait se reproduire.

Je me suis entraînée et préparée pour le jour où quelqu'un comme toi m'attaquerait. Je sais que vous, les pervers ne disparaîtrez jamais. Au contraire, votre nombre ne fait qu'augmenter. Maintenant, vous avez internet et un accès facile à la pornographie et à d'autres images choc pour vous titiller.

Mais que se passe-t-il lorsque ce n’est pas suffisant ? Vous avez besoin d'expérimenter dans le monde réel. C'est comme une ligne que vous traversez et qui continue à se déplacer toujours plus loin. Tu peux rejeter la faute sur ton enfance malheureuse ou sur tes hormones, mais le fait reste que des types comme toi n'ont aucune retenue.

Vous vous enfoncez toujours plus dans les profondeurs de la dépravation en rationalisant maintenant que c'est normal. Et avant même de vous en rendre compte, il ne s’agit plus de viol, mais de meurtre. Eh bien, je vais t'apprendre ce que c'est que d'être violé. Je vais te montrer ce que c'est que

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de voir sa vie brisée.

Tu vas comprendre ce que c'est que d'être une victime, Timothy. J'ai fait une copie de ton permis de conduire, je sais tout de toi. C'est étonnant, le même Internet qui vous nourrit, vous les maniaques, peut aussi me donner toutes les informations que je veux. Ça va être une thérapie pour tous les deux. Enfin, surtout pour moi. Et je sais qu'il n’y a rien que tu puisses faire parce que si tu essayes de me faire des ennuis, tes empreintes digitales et ton l’ADN sont partout dans la maison, en particulier sur le couteau avec lequel tu m'as menacée. Alors, allons-y maintenant.

Commençons cette expérience d’apprentissage pour toi. Avance. J'ai dit avance ! »

Il la regarda avec horreur et sut qu'il était prisonnier d'un cauchemar dont il ne pourrait se tirer. Elle le tenait. Il savait que sa seule chance était de lui obéir et que peut-être alors, elle le laisserait partir.

Tim rassembla toute ses forces et se dirigea vers la sortie, tandis qu'elle le surveillait. Il se retourna pour la regarder et dit :

« Je suis désolé. »

« Eh bien, je suis désolée aussi, Tim. À la prochaine. »

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Tim déglutit en s'en allant. Il marchait très lentement et retourna à sa voiture pour rentrer chez lui.

Mike Sims

Quelques soins

Tim conduisit jusque chez lui, 45 minutes en voiture. Il monta les marches, tenant à peine debout et sonna. Sa femme ouvrit et lui demanda avec horreur ce qui lui était arrivé.

Elle l'aida à s'installer à l'intérieur et Tanya, leur fille de 8 ans, demanda à sa mère si son papa allait bien. La mère lui assura que tout allait bien et lui dit de retourner au lit.

Une fois seuls, Lana demanda à Tim ce qui s'était passé. Elle avait été inquiète car il était très en retard. Tim inventa qu’il avait eu des problèmes avec sa voiture et qu’alors qu’il l'examinait, un groupe de jeunes l'ont tabassé et prit son portefeuille. Lana répondit qu'ils devraient appeler la police immédiatement.

« Non. » répondit Tim. « Ils savent où je vis et s'il y a des démêlés avec la police, ils seront derrière nous. Il vaut mieux laisser les choses comme ça. »

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« Je t'avais prévenu au sujet de tes excursions tardives. Je sais que tu as besoin de temps pour toi, mais je voudrais bien savoir ce dont tu as besoin. Nous avons tous des besoins, tu sais. Tu dois arrêter de coucher à droite et à gauche. »

Tim la regarda avec horreur et elle s'excusa.

« Désolée, c'était méchant. Je ne veux pas insister sur ça."

Tim acquiesça et Lana s'occupa de ses blessures, puis l'aida à se mettre au lit. Il se coucha. 

« Je t'aime et je suis si content de t'avoir dans ma vie. »

Elle sourit. « Que ferais-tu sans moi ? D’abord, tu as besoin de mieux prendre soin de toi-même. Que se passerait-il si quelque chose m’arrivait ? »

«  J'espère que non, j'ai besoin de toi pour m'éviter des ennuis. » 

Tim sourit alors que Lana répondit :  «  Je ne peux pas faire ça pour toi, chéri. D'ailleurs, ce n'est pas comme si tu te créais tes propres ennuis. »

Elle soigna ses blessures tandis qu'il tombait endormi. Lana murmura pour elle-même  « Dans quoi t'es-tu fourré ? »

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Retour au travail

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Tim prit le reste de la semaine pour se remettre de ses blessures.

Le lundi suivant, lorsqu'il retourna au bureau, ses bleus avaient presque disparu et il avait retrouvé de son entrain.

Il raconta l'histoire du gang qui l'avait attaqué.

Ses collègues lui dirent qu’il avait eu de la chance de perdre son portefeuille et non sa vie.

Tim fut appelé dans le bureau de son patron qui lui demande si malgré cela, il allait bien.

Tim, surpris, lui demanda pourquoi une telle question.

Son patron lui expliqua qu'un agent de recouvrement avait appelé toute la semaine, voulant savoir où il était, car il lui devait de l'argent.

Ça doit être une erreur, je n'ai aucune dette répondit Tim.

Vous devriez traiter ça au plus vite, lui intima son patron. En tant qu'instituteur, vous êtes censé montrer l'exemple aux élèves de l'école.

Je suis sûr qu'ils ont volé mon identité lorsqu'ils m'ont attaqué, se défendit Tim.

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Vic/Tim

Tim récupéra les jours où l'agent de collecte lui avait laissé les messages téléphoniques.

Il se rendit compte que l’agent se prénommait Vickie et que sa société s’appelait « Vic/Tim, Il est temps de payer Inc. » Il s’approcha d’un téléphone et composa le numéro qui s’avéra être une ligne pour femmes battues ou violées.

Il raccrocha et fourra les messages dans sa poche.

La cloche sonna et il se précipita en classe.

Il entra en coup de vent dans la pièce et toute la classe se mit à rire.

Un des enfants de dernière année le titilla. « Vous êtes en retard, M. Jenkins. Vous étiez en train de lorgner à travers des fenêtres  ? »

Certains élèves de la classe exclamèrent leur surprise avec un grand «Ooooh». Tim regarda l'élève et lui dit: « Pourquoi donc poser une question aussi stupide ? »

L’étudiant répondit: « C’est une blague que notre orateur invité a racontée au sujet de votre départ.

Elle a dit que vous étiez en chasse, à faire du voyeurisme. »

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« Ce n'est pas drôle de dire ça à propos d'un enseignant, surtout de nos jours. On ne devrait même pas plaisanter à propos de telles choses.» «Désolé, monsieur Jenkins. C'était drôle quand Mme Vickie nous l'a dit. »

Les yeux de Tim s'agrandirent et il regarda un long moment l’étudiant.

Puis il demanda: « Quel conférencier invité ? Quand ? »

« Hier. Elle était ici pour la journée carrière. Elle nous a parlé du secteur de la publicité. Elle vous a pris comme exemple pratiquement pendant toute l'heure. »

Vic/Tim

« Qu'a-t-elle dit d'autre, quels types d'exemples a-t-elle donnés ? » « Elle a juste parlé des différentes sortes de gens, vous savez. Des normaux et des bizarres. Oh, oui, comme si elle disait qu’elle devait comprendre les problèmes des gens comme les violeurs et ainsi de suite.

Elle a dit que nous avions tous nos petits démons qui veulent nous faire faire de vilaines choses.

Son travail consiste à faire appel au mauvais côté de la personne sans l'entraîner au bord du gouffre. »

« Eh bien, je ne sais pas comment vous vous en rappelez si bien alors que vous n’arrivez pas à retenir les structures de phrases. »

« Cela ne me dérangerait pas d'être un voyeur pour ça ! »

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Tim se tourna vers le tableau et d'un ton assuré lui répondit: « Tu ne parleras plus de voyeurs ou de violeurs dans ma classe, compris ? »

L'élève répondit tranquillement : « Bien sûr, M. Jenkins. Comme je le disais, je suis désolé ».

Tim se retourna et commença à écrire au tableau et à parler de grammaire pendant que les étudiants se regardaient, effarés mais avec un sourire narquois.

Premières impressions

Tim quitta l’école à la fin de la journée et se dirigea vers sa librairie préférée par pure habitude, comme si son cerveau était sur pilote automatique.

Il commença à parcourir les livres de littérature et un sentiment l'envahit lorsqu'il se rendit compte que c'était dans ce magasin qu'il avait vu Vickie pour la première fois.

Il se dirigea calmement mais rapidement vers la porte et vit Vickie en face du magasin, assise à la table d'un café sur une terrasse et qui le fixait.

Il regarda autour de lui et se dirigea vers sa table pour s'asseoir.

« Ecoutez, » dit-il, « vous m'avez bien eu. Vous m'avez cogné, vous êtes faite passer pour une agent de recouvrement et une oratrice invitée. Laissez-moi tranquille et je vais chercher de l’aide. Je vous en prie, laisserez moi seul maintenant. »

Vickie posa son livre, le regarda