Aidez-moi (Un Thriller à Suspense Katie Winter du FBI – Livre 5)

Par Molly Black

Un nouveau tueur en série sévit à l'extérieur de Seattle. Mais quand il traverse la frontière pour frapper également à Vancouver, le FBI fait appel à l'agent spécial Katie Winter. Avec des victimes lestées et jetées dans la rivière, il semble que ce soit l’œuvre d'un bûcheron déséquilibré. Pourtant, après un incroyable rebondissement, Katie, face à ses propres démons, réalise que les apparences sont trompeuses.

« Molly Black a écrit un thriller tendu qui vous tiendra en haleine… J'ai absolument adoré ce livre et j'ai hâte de lire le prochain de la série ! »
— Un lecteur de La 1RE Femme : Homicide

AIDEZ-MOI est le livre 5 d'une nouvelle série de Molly Black, auteure de romans à suspense et policiers à succès.

L'agent spécial du FBI, Katie Winter, n’est pas étrangère aux hivers polaires, à l’isolement et aux affaires dangereuses. Grâce à ses excellents résultats dans la chasse aux tueurs en série, elle est une étoile montante de la BAU, l’unité d'analyse comportementale du FBI ; et Katie est tout naturellement choisie pour s'associer aux forces de l'ordre canadiennes et traquer les criminels dans des paysages sauvages et impitoyables.

Katie entrera-t-elle à temps dans l'esprit du tueur pour sauver la prochaine victime ?

Un thriller psychologique complexe plein de rebondissements et de suspense, la série KATIE WINTER vous fera tomber amoureux d'une brillante protagoniste et vous forcera à tourner les pages jusqu’au bout de la nuit.

Les livres 6 à 11 de la série — OUBLIEZ-MOI, TENEZ-MOI, PROTÉGEZ-MOI, SOUVENEZ-VOUS DE MOI, ATTRAPEZ-MOI et REGARDEZ-MOI — sont également disponibles.

« J'ai complètement dévoré ce livre. Je suis restée accrochée jusqu’à la dernière page… J'ai hâte de lire la suite ! »
— Une lectrice de Trouvé

« J'ai adoré ce livre ! Une intrigue au rythme effréné, des personnages formidables et des enquêtes intéressantes sur les affaires classées. J'ai hâte de lire le prochain ! »
— Un lecteur de La 1RE Femme : Homicide

« Très bon livre… On a l’impression d’être, nous-mêmes, à la recherche du kidnappeur ! Je lirai sans aucun doute les autres livres de cette série ! »
— Un lecteur de La 1RE Femme : Homicide

« C'est un livre très bien écrit et qui retient votre attention dès la première page... J'ai vraiment hâte de lire le prochain de la série, et beaucoup d’autres encore ! »
— Une lectrice de La 1RE Femme : Homicide

« Waouh ! J’ai hâte de lire le prochain livre de cette série. Ça démarre en force et ça continue. »
— Une lectrice de La 1RE Femme : Homicide

« Un livre très bien écrit avec une belle intrigue qui vous empêchera de dormir la nuit. Un livre captivant ! »
— Une lectrice de La 1RE Femme : Homicide

« Un grand suspense qui vous donne envie de lire... vivement la suite de cette série ! »
— Un lecteur de Trouvé

« Extra ! Il y a quelques rebondissements imprévus… C’est comme les séries Netflix, ça vous rend accro. »
— Un lecteur de Trouvé

• Langue: Français
• Éditeur: Molly Black
• Date de sortie: 7 sept. 2023
• ISBN: 9781094364599

Aperçu du livre

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A I D E Z – M O I

Un Thriller à Suspense Katie Winter du FBI – Livre 5

M o l l y   B l a c k

Molly Black

Molly Black est l’auteure de la série de thrillers à suspense MAYA GRAY FBI, comprenant pour l’instant neuf livres ; la série de thrillers RYLIE WOLF FBI, comprenant six livres ; la série TAYLOR SAGE FBI, comprenant huit tomes ; la série KATIE WINTER FBI, comprenant onze livres pour l’instant ; RUBY HUNTER FBI, comprenant cinq tomes pour l’instant ; la série CAITLIN DARE FBI, cinq livres pour l’instant ; et la série mystère REESE LINK, comprenant cinq livres (et plus).

Lectrice passionnée et fan inconditionnelle des romans à suspense et des thrillers, Molly adorerait recevoir de vos nouvelles, alors n’hésitez pas à visiter www.mollyblackauthor.com pour en savoir plus.

Copyright © 2022 par Molly Black. Tous droits réservés. Sauf dérogations autorisées par la Loi états-unienne sur le droit d’auteur de 1976, aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, distribuée ou transmise sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen que ce soit, ou stockée dans une base de données ou système de récupération, sans l’autorisation préalable de l’auteur. Ce livre électronique est réservé sous licence à votre seule jouissance personnelle. Ce livre électronique ne saurait être revendu ou offert à d’autres gens. Si vous voulez partager ce livre avec une autre personne, veuillez en acheter un exemplaire supplémentaire par destinataire. Si vous lisez ce livre sans l’avoir acheté, ou s’il n’a pas été acheté pour votre seule utilisation personnelle, alors, veuillez le renvoyer et acheter votre exemplaire personnel. Merci de respecter le difficile travail de cet auteur. Il s’agit d’une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les entreprises, les organisations, les lieux, les événements et les incidents sont le fruit de l’imagination de l’auteur ou sont utilisés dans un but fictionnel. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou mortes, n’est que pure coïncidence. Image de couverture : Copyright NatalyFox, utilisée en vertu d’une licence accordée par Shutterstock.com.

LIVRES PAR MOLLY BLACK

UN THRILLER À SUSPENSE DE CAITLIN DARE

VIENS ME CHERCHER (Livre #1)

ROMAN À SUSPENSE AVEC REESE LINK

AU-DELÀ DE TOUTE RAISON (Livre #1)

UNE ENQUÊTE DE RUBY HUNTER

SI JE T’ÉCHAPPE (Livre #1)

SI JE PARLE (Livre #2)

UN THRILLER À SUSPENSE KATIE WINTER DU FBI

SAUVEZ-MOI (Livre #1)

TROUVEZ-MOI (Livre #2)

CACHEZ-MOI (Livre #3)

CROYEZ-MOI (Livre #4)

AIDEZ-MOI (Livre #5)

UN THRILLER TAYLOR SAGE

NE REGARDE PAS (Livre #1)

NE RESPIRE PAS (Livre #2)

NE COURS PAS (Livre #3)

NE RÉAGIS PAS (Livre #4)

NE TE SOUVIENS PAS (Livre #5)

NE DIS RIEN (Livre #6)

UN THRILLER RYLIE WOLF

TROUVÉ (Livre #1)

PRIS (Livre #2)

ÉPIÉ (Livre #3)

UNE ENQUÊTE DE MAYA GRAY

LA 1RE FEMME : HOMICIDE (Livre #1)

LA 2E FEMME : INCARCÉRÉ (Livre #2)

LA 3E FEMME : TRAQUÉE (Livre #3)

LA 4E FEMME : FAUX-SEMBLANTS (Livre #4)

LA 5E FEMME : PIÉGÉÉ (Livre #5)

LA 6E FEMME : LIENS MORTELS (Livre #6)

LA 7E FEMME : CONVOITÉE (Livre #7)

CONTENU

PROLOGUE

CHAPITRE UN

CHAPITRE DEUX

CHAPITRE TROIS

CHAPITRE QUATRE

CHAPITRE CINQ

CHAPITRE SIX

CHAPITRE SEPT

CHAPITRE HUIT

CHAPITRE NEUF

CHAPITRE DIX

CHAPITRE ONZE

CHAPITRE DOUZE

CHAPITRE TREIZE

CHAPITRE QUATORZE

CHAPITRE QUINZE

CHAPITRE SEIZE

CHAPITRE DIX-SEPT

CHAPITRE DIX-HUIT

CHAPITRE DIX-NEUF

CHAPITRE VINGT

CHAPITRE VINGT ET UN

CHAPITRE VINGT DEUX

CHAPITRE VINGT TROIS

CHAPITRE VINGT-QUATRE

CHAPITRE VINGT-CINQ

CHAPITRE VINGT-SIX

CHAPITRE VINGT-SEPT

CHAPITRE VINGT-HUIT

CHAPITRE VINGT-NEUF

CHAPITRE TRENTE

CHAPITRE TRENTE ET UN

ÉPILOGUE

PROLOGUE

Stephanie Grant descendit les escaliers en frissonnant et alluma la lumière avant de parcourir le couloir sombre. Non seulement la pluie torrentielle qui s’abattait en ce moment ne la rassurait pas, mais elle avait également fait un rêve troublant, et s’était réveillée en pleine nuit car elle était certaine d’avoir entendu des cris. C’était peut-être une bagarre ? Ou une bande de jeunes turbulents qui rentraient chez eux après la fermeture des bars ?

Elle louait un appartement dans le centre-ville de Vancouver en économisant pour s’acheter son propre logement, mais elle se demandait s’il ne valait pas mieux abandonner ce rêve et chercher une colocation en banlieue. Elle n’aimait pas la vie en ville, et elle se sentait mal à l’aise à l’idée de marcher huit pâtés de maisons pour aller travailler sous la pluie avant l’aube.

Il se passait des choses étranges dans les environs ces derniers temps. La veille, Mel, sa collègue, lui avait confié qu’elle avait cru être suivie en quittant la boulangerie. Elle avait même fait un détour pour semer le type. De plus, il y avait récemment eu quelques agressions et des cambriolages dans le voisinage.

C’était peut-être la raison pour laquelle elle avait fait ce cauchemar, pensa-t-elle.

Elle récupéra son parapluie dans le panier du couloir, ferma sa veste, et serra les dents avant d’affronter la pluie battante dans l’obscurité.

Elle avait hâte de retrouver la chaleur de l’atelier de la boulangerie et de préparer les pains et les croissants de la journée. Ils devraient être prêts au moment où les premiers clients du matin commenceraient à arriver.

En traversant la route à la hâte, elle remarqua des éclats de verre sur le trottoir qui scintillaient faiblement sous la lueur des réverbères.

Elle repensa immédiatement aux cris qu’elle avait entendus la veille. C’était sûrement des ados. Ils étaient ivres et ils avaient jeté des détritus par terre. Rien de plus, se rassura-t-elle.

Les rues de Vancouver étaient encore sombres, les immeubles silencieux. On n’entendait que le sifflement du vent, le crépitement de la pluie et le grondement lointain de la circulation sur le pont.

Le vent devenait de plus en plus violent et la pluie s’abattait en cataractes. Elle referma le col de son manteau, s’accrocha à son parapluie, et se dépêcha de traverser la tempête, tête baissée.

D’habitude, elle aimait marcher. En été, elle adorait voir la ville s’éveiller lentement au lever du soleil, quand les volets s’ouvraient et que les restaurants et les boutiques se préparaient à accueillir leurs premiers clients.

Mais pas aujourd’hui.

Le temps de cette fin d’hiver était trop oppressant et la pluie épouvantable. Seuls quelques véhicules étaient de sortie à cette heure matinale. Leurs phares balayaient les trottoirs et les façades, et leur lumière se reflétait dans les flaques.

Au loin, elle entendit le son perçant d’une sirène.

Elle jeta un coup d’œil en arrière, se demandant si quelqu’un la suivait. Elle croyait avoir entendu des bruits de pas, mais elle ne vit personne.

En se retournant, elle dérapa sur le trottoir glissant et se rattrapa de justesse à un mur pour éviter de tomber. Puis elle tendit à nouveau l’oreille.

Aucun mouvement. Aucun son. Il n’y avait que le vent et la pluie.

Elle traversa rapidement le carrefour, éclaboussant tout sur son passage, puis elle tourna au coin de la rue où se trouvait la boulangerie.

Cette météo exécrable, son cauchemar et cette impression d’être observée lui donnaient la chair de poule. Elle se retourna une fois de plus et regarda la route, les lumières, la circulation et la pluie battante.

Mais elle ne vit rien d’autre. Alors elle se remit à marcher, l’esprit toujours tourmenté par ce rêve étrange et la sensation d’être suivie.

Puis à son grand soulagement, elle aperçut enfin la joyeuse enseigne rose et blanche de la boulangerie. Elle serait bientôt en sécurité après avoir parcouru ce trajet perturbant.

Mais en traversant la rue, elle fronça les sourcils. L’enseigne lumineuse éclairait quelque chose au sol, quelque chose d’étrange et de sombre, en dessous du porte-à-faux.

Stephanie frissonna. Qu’est-ce que c’était ?

Le ramassage des déchets ménagers avait eu lieu la veille. C’était certainement un sac poubelle abandonné. Elle s’avança nerveusement, intriguée par cette forme indistincte dans l’obscurité, juste devant la porte arrière ouverte de la boulangerie.

Son cœur s’accéléra.

Ce n’était pas un sac poubelle.

Elle reconnut deux jambes, des bas et des bottes en velours de couleur sombre, ainsi qu’une main pâle, crispée et striée de sang.

Horrifiée par l’impensable, Stephanie mit sa main sur sa bouche pour étouffer un cri.

« Non, » murmura-t-elle. « Non, non, non ! »

C’était Mel, sa collègue. Hier, elle était sûre d’avoir été suivie, et ce matin, elle était morte.

Stephanie n’avait aucune idée de ce qui s’était passé. Mais quand elle remarqua une traînée rouge sous le corps, et qu’elle comprit ce qui s’était probablement produit, elle hurla de terreur. Mel avait été sauvagement attaquée.

Complétement effarée, Stephanie recula et sortit immédiatement son téléphone. Puis elle se retourna et se mit à courir tout en composant le 911. Elle ne voulait pas rester dans les parages. Pas quand Mel avait été tuée quelques minutes plus tôt.

Elle s’enfuit de l’autre côté de la rue en sanglotant, submergée et étouffée par la peur. Elle avait du mal à respirer. Elle voulait se cacher et ne jamais revenir ici, jamais.

Pourquoi quelqu’un s’en était-il pris à Mel ? Pourquoi ?

Et puis une pensée terrible surgit dans son esprit.

Et si ce tueur rôdait toujours quelque part à proximité ? Et s’il l’attendait ?

CHAPITRE UN

Katie Winter soupira de frustration alors qu’elle effectuait sa routine matinale en vérifiant ses courriels. Elle avait espéré recevoir des détails concernant le dossier de sa sœur, mais elle n’avait encore rien reçu, ce qui l’angoissait. Même si Josie avait disparu il y avait plus de quinze ans, chaque minute comptait pour Katie.

« Pourquoi n’ai-je rien reçu ? » marmonna-t-elle en pianotant sur la table en bois.

Elle était assise dans la salle à manger de son appartement à Sault Sainte-Marie, du côté nord-américain de la ville frontalière où était basée l’unité pour laquelle elle travaillait en tant qu’enquêtrice spéciale. Sa chambre était calme et confortable, et le coin salon-salle à manger offrait une vue sur la rivière Sainte-Marie qu’elle avait appris à aimer.

Regardant fixement ce paysage apaisant, Katie se rappela que la réouverture d’une affaire non-résolue prendrait énormément de temps, d’autant plus que la numérisation n’était pas encore la norme à l’époque et que tous les rapports avaient donc été archivés. Par conséquent, elle devrait s’armer de patience avant d’obtenir toutes les preuves et les témoignages.

Mais pour Katie, cette attente était insupportable. Elle voulait découvrir ce qui s’était réellement passé, ce jour fatidique où sa jumelle de seize ans avait disparu. Elle était impatiente de lire les dépositions, de revoir la chronologie des événements, et de comprendre exactement comment s’étaient déroulées les recherches au bord de la rivière. La police n’avait pas retrouvé Josie, mais elle avait arrêté un tueur en série, Charles Everton, qui se trouvait à l’endroit exact où le kayak de sa sœur avait chaviré.

Mais n’ayant toujours aucun courriel dans sa boîte de réception, Katie devrait encore patienter.

Soudain, son téléphone retentit et dissipa sa frustration.

Elle se leva de sa chaise et se précipita dans sa chambre où elle avait laissé charger son téléphone. Comme il était à peine sept heures du matin, elle supposa que Scott, son supérieur direct, l’appelait pour lui confier une nouvelle affaire.

Mais lorsqu’elle baissa les yeux sur l’écran de son portable, elle reconnut un numéro auquel elle ne s’attendait pas.

C’était la prison de Northfields dans l’État de New York. C’était là que Charles Everton purgeait une peine d’emprisonnement à perpétuité pour plusieurs meurtres. C’était une étrange coïncidence puisque Katie y pensait encore.

Récemment, elle avait eu l’occasion de parler brièvement à Everton en prison. Au cours de la conversation, il l’avait menacée, et comme il avait déjà commis d’autres infractions, on l’avait envoyé en isolement.

Elle craignait qu’il ne se fût passé quelque chose. S’était-il échappé ? Était-il mort ? Quelque chose d’important avait dû se produire pour que la prison l’appelle à cette heure.

Elle décrocha sans attendre.

— Agent Katie Winter du FBI ? demanda une voix d’homme.

— Elle-même, confirma-t-elle.

Elle déconnecta le téléphone du chargeur et s’installa devant son ordinateur portable posé sur la table de la salle à manger. Elle était nerveuse et impatiente de connaître la raison de cet appel.

— C’est Mike Beach ici, le directeur de la prison de Northfields.

L’estomac de Katie se noua. Elle eut immédiatement l’impression que quelque-chose s’était passé.

— Bonjour, Mike. En quoi puis-je vous aider ?

— Charles Everton a demandé à vous voir, lui annonça-t-il sans ménagement.

Cette nouvelle la figea sur place, comme si on lui avait balancé un seau d’eau glacée en plein visage.

La voir ? Elle ?

L’homme qu’elle soupçonnait avoir tué Josie, et qui n’avait pas voulu répondre à ses questions lors de leur dernière rencontre, préférant se moquer d’elle, voulait maintenant la revoir ?

— Agent Winter ? Vous êtes toujours là ? s’inquiéta Beach.

Katie était tellement abasourdie par cet appel qu’elle était à court de mots.

— Oui, je suis là. Je suis juste surprise par votre appel, admit-elle.

— Surprise ? s’exclama Beach. Je le suis aussi, croyez-moi. Je comprends tout à fait votre réaction. Mais il a été très clair sur le fait qu’il voulait vous voir, et il a même insisté.

— Est-il toujours en isolement ? demanda Katie pour clarifier la situation.

— Oui. Et il y restera encore une semaine au moins, lui certifia Beach. Nous ne comptons pas réduire sa période de confinement parce qu’il veut vous rencontrer. C’est peut-être une tactique de sa part pour sortir de là plus tôt.

— Je suis ravie de vous l’entendre dire, souffla Katie.

Elle non plus ne voulait pas qu’Everton pense pouvoir écourter sa période d’isolement.

— Il est bien conscient que sa demande ne raccourcira pas la durée initialement prévue, et n’empêchera pas une éventuelle prolongation si son comportement le justifie.

— Bien, répondit Katie, convaincue qu’ils adoptaient l’attitude la plus stricte possible avec ce dangereux prisonnier.

— Et il a insisté pour vous voir une fois qu’il sera de retour au quartier de haute sécurité.

La dernière fois qu’elle avait vu Everton, il s’était montré hostile et impitoyable. Il était allé bien trop loin, et cela lui avait valu une sanction que même cet homme psychopathe redoutait. Il avait paru horrifié en apprenant qu’il serait placé en isolement. Visiblement, il craignait cette mesure disciplinaire. Mais cette mise à l’écart lui avait peut-être permis de reconsidérer certaines choses, ou même de regretter son comportement agressif envers elle.

Oserait-elle l’espérer ?

— Et qu’en pensez-vous ? demanda Katie. Est-ce que cette rencontre est une bonne idée ?

— C’est à vous de savoir, répondit Beach. Si vous êtes d’accord, je programmerai cet entretien et vous tiendrai au courant le moment venu.

Un picotement d’excitation commença à parcourir sa colonne vertébrale.

— Oui, ça me va, confirma Katie. Merci de m’avoir contactée.

— Je vous rappelle dès que possible, conclut Beach.

Katie raccrocha. Elle ne s’était pas attendue à une telle tournure des événements et son esprit s’emballa.

Après tout ce qu’elle avait appris sur Everton, elle savait qu’il n’était pas du genre à changer d’avis. Il n’éprouvait aucune compassion ni empathie. C’était un psychopathe qui ne regrettait jamais ses actes et qui se croyait au-dessus des lois et au-delà de toute pitié.

Et pourtant, Everton n’avait pas seulement demandé à la voir, il avait aussi insisté.

Cela voulait dire quelque chose.

Katie voulait en apprendre davantage sur les circonstances troublantes de la disparition de sa sœur.

Elle