L’exemple de Julie, coach en insertion professionnelle pour femmes chercheuses d’emploi à la Maison des femmes de Paris, illustre les multiples raisons pour lesquelles les métiers de « face à face » avec des personnes vulnérables ne sont pas positionnés à leur juste
niveau dans la hiérarchie des salaires : elle est salariée d’une association qui manque de moyens et n’a pu lui proposer qu’un temps partiel. Cette association peine à obtenir des subventions, souvent calculées en fonction du nombre effectif de retours à l’emploi, critère qui prend insuffisamment en compte les aléas des vies des bénéficiaires. 
Julie s’attache à établir un accompagnement de proximité dont les effets sont difficiles à mesurer. Pour ce faire, elle mobilise ses compétences relationnelles, compétences souvent mal valorisées sur le marché de l’emploi car historiquement associées à des
qualités « féminines » dispensées gratuitement.   

Références citées dans l’émissionMaison des femmes de Paris 

Explications historiques des inégalités femmes/hommes sur le marché du travailPodcast Usbek et Rica